En reprenant @Mateo dans une autre discussion : quand tu échanges 1 DUĞ1 contre (bien plus que) un €u®o, ou quand tu échanges un €u®o contre (bien moins que) un DUĞ1 ? Et pour quoi faire ? T’as des patates ? J’ai faim, et j’ai des DUĞ1 !
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Ils ne peuvent pas créer plus de Ğ1 par création monétaire comme ils peuvent le faire en UNL, où 1 UNL peut devenir 100 UNL avec l’accord de la banque (dont ils sont le plus souvent les actionnaires par ailleurs).
Laquelle absence de multiplication limite leur taille.
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Selon certaines écoles d’économie, le gros soucis actuel de nos économies c’est que via la création monétaire à la demande, les taux d’intérêt sont artificiellement bas, on peut donc emprunter et investir quelque soit l’épargne disponible, et avec un taux bas on peut même sur-consommer !
Il est donc artificiellement rentable de lancer des gros projets, qui en réalité ne le sont pas, les prix monte via inflation-monnaie faisant penser a une valorisation du projet, puis finalement on se rend compte que les ressources physiques nécessaires au projet ne sont pas disponible (vu qu’elles n’ont pas été épargné par d’autres) : la bulle explose, les entreprises ferment, c’est la crise, plein de projets non aboutis s’écroulent, et la solution que tout le monde demande : pas assez de crédit, encore plus de crédit…
Pour le redire plus simplement :
Dans un monde sans monnaie, les gens produisent par exemple de la nourriture, et peuvent soit la consommer, soit pas tout consommer et en épargner un peu.
Un entrepreneur peut donc proposer de prendre cette nourriture mise de côté pour la consommer pendant qu’il fabrique un nouvel outil de production pour augmenter la quantité de nourriture produite par exemple. Il propose donc de rendre plus de nourriture plus tard, c’est l’intérêt.
Des producteurs de bouffe sont ok pour moins consommer, l’entreprise démarre. Finalement le projet abouti, la production de nourriture augmente, libérant du temps libre ou permettant de nouveaux projets.
Avec une monnaie-dette, personne n’a besoin de mettre de nourriture de côté, l’entrepreneur lance son projet pensant pouvoir acheter de la nourriture avec son crédit, les producteurs s’endettent aussi pour acheter plus de nourriture, le prix commence a monter, faisant croire que l’entreprise sera rentable… on voit très vite qu’un moment donnée ya pas assez de ressources physiques, la nourriture, pour tout le monde et pour tout les projets 
Yavait une super BD qui illustre tout ça, faut que je la retrouve 
Un autre exemple simple :
Si on apprenait la chute imminente d’un astéroïde détruisant la Terre d’ici 2 mois, là où on devrait n’avoir personne prêt à prêter maintenant pour gagner plus dans 6 mois et donc un taux d’intérêt infini, la banque centrale serait là encore à proposer des taux artificiellement bas, histoire d’inciter à « relancer » l’économie via de grands projets immobiliers par exemple
Conclusion : avec la monnaie libre, pas de crises dû au mal-investissement et à la surconsommation et vu qu’elle n’est pas basée sur une ressource, pas de crise monétaire dû a une brutale augmentation non plus
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Ce monde n’existe pas sauf dans quelques forêts primitives où vivent quelques tribus.
Oui, c’est pour illustrer que j’ai dit ça, tu peux si tu veux reprendre mon exemple en remplaçant « sans monnaie » par « sans prendre en compte la monnaie » 
le but de l’exemple est de s’intéresser qu’aux flux de ressources physiques.
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Ce monde n’existe pas non plus , dans ces tribus qui ne se mélangent pas les échanges sont comptabilisés sous forme de crédit mutuel entre gens qui se connaissent .
Par exemple mon propriétaire vit parmis ces tribus isolées et n’utilise le loyer en unl que nous lui versons avec Nadou que pour payer les transports nécessaires pour aller et venir jusqu’a Toulouse chaque été.
Lui et sa compagne utilisent le SEL local pour échanger . À savoir que les îles dans lesquelles ils vivent (sans eau courante et sans électricité ) n’ont souvent jamais vu d’homme blanc.
Oui tout a fait, ce n’est qu’un exemple simpliste pour illustrer l’explication juste au dessus sous d’autres termes 
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Il te faut comprendre que l’économie découle du type de monnaie utilisée .
Les boîtes monopolistiques sont le fruit de l’utilisation au fur et à mesure du temps de monnaie dette.
Il suffit de se mettre à utiliser la monnaie libre pour alors abandonner l’utilisation de la monnaie causale monopolistique à but lucratif et d’assister à leur déclin et au déclin des conséquences qu’elles engendrent (guerre etc ).
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Merci de votre patience, pour avoir fait avancer mon shmilimililblik 
J’espère que cette conversation sera utile et agréable à d’autres… À bientôt !
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En effet, ces échanges sont très intéressants … en particulier les explications proposées par @Mateo & par @yyy …
Nota : selon moi, il ne faut pas se fier aux taux de change issus des ventes aux enchères pour essayer de fixer/définir un éventuel taux de change …
L’objectif étant alors de volontairement donner le plus de monnaie libre pour la chose à vendre, quelle qu’elle soit … donc ne peuvent participer que des « anciens » dans la monnaie ayant de la réservee « financière » en junes et ne s’achant qu’en faire … (mais je me trompe peut-être) !
Mais toujours suivant ton estimation de la G1 quand même
Des gens riches, et pas forcément anciens, sont riches en G1 justement parce qu’ils ont une haute estimation de la G1. Dans ce cas là il y a des chances qu’ils soient intéressés par tes G1, que tu peux leur proposer contre un bien ou un service Et ils auront encore de plus de G1, mais c’est pas un problème vu qu’ils les estiment plus que toi 
Toi tu aura perdu des G1 contre un bien ou un service avec plus de gvaleurs pour toi
L’un des principaux défis de la Ğ1 déjà aujourd’hui est l’hétérogénéité de son utilisation sur l’ensemble de la géographie qu’elle couvre.
Cela pose un premier défi en terme de sa valorisation. @Mateo se plaint d’un taux de change peu à son goùt à Douarnenez. Il est intéressant de constater qu’il vient d’une des régions Ğéconomiquement les plus dynamiques de France. Là où il voudrait pousser le taux dans un sens, un Alsacien venu aux RML aurait certainement voulu pousser le taux dans l’autre sens.
Ainsi, on se retrouve sur le Ğterritoire avec la même situation que la monnaie européenne sur le territoire européen. Pour caricaturer, Toulouse et Laval sont l’Allemagne et la Finlande de la Ğ1, tandis que l’Alsace ou même PACA sont l’Italie et l’Espagne de la Ğ1.
Cette constatation faite, cela pose également des défis en terme de toile de confiance. Car géographiquement, les régions toulousaines et mayennaises élargies, portées par de fortes communautés, forment une certaine centralité dans la toile. Cela ne risque-t-il pas de bloquer d’autres régions qui voudraient se développer, et qui ne seront finalement pas bien différentes qu’une véritable attaque Sybil, accentuant le problème encore davantage ?
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Je ne sais pas si tu as lu mon message ici Donnez votre estimation du taux de change €/ğ1 ! - #34 par yyy, mais je pense que l’hétérogénéité de la communauté economique de la Ğ1 peut aussi être une force
Si quelqu’un de Toulouse ou d’une autre région valorise plus la Ğ1 que quelqu’un de Douarnenez ou autre, alors un échange est surement possible 
Car le premier est sans doute plus intéressé par les Ğ1 du deuxième que l’inverse, le deuxième peut donc proposer ses Ğ1 contre un bien ou un service que le premier pourrait lui rendre
Sur le principe oui, les échanges à distance sont possibles. Mais dans la pratique, il ne s’en fait que très peu car même les annonces sont le plus souvent locales.
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Oui bien sur, je répondais dans le contexte de plusieurs personnes de différentes régions qui se retrouvent lors d’une RML par exemple. En fait je pense que ya pas de débat « taux de change trop haut/trop bas » à avoir. je me suis trompé là-dessus.
Si quelqu’un valorise plus la Ğ1 que toi, achète lui un truc. Si il la valorise moins, vend lui un truc. Tout le monde est content et respecte son estimation propre et celle de l’autre
D’ailleurs c’est un argument de plus contre le bureau de change à taux fixe, beaucoup discuté au début de ce sujet
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Je ne fais que constater que le tissu local fait tendre localement vers une certaine valorisation moyenne de la monnaie, et cette valorisation est très hétérogène sur tout le territoire. Ce n’est peut-être pas encore un problème aujourd’hui, mais ça peut le devenir demain lorsque la Ğ1 devient plus répandue si l’hétérogénéité se maintient voire se renforce. Il sera peut-être alors temps de lancer des monnaies libres locales dans ces foyers précurseurs.
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Je suis bien d’accord … il est donc « indisensable » de trouver une harmonisation qui convienne à tous (si l’on veut/souhaite que cette première monnaie libre puisse se développer partout avec un bon degré d’acceptabilité). Comme évoqué tout à l’heure dans un autre fil de discussion de ce forum voici une autre piste permettant de ce faire une « juste idée » de la valeur des choses & d’un éventuel taux de change … en se basant bien évidemment sur le Dividende Universel.
Tous les jours, nous touchons/gagnons/générons/créons … 1 DU (soit actuellement environs 10 Ğ1).
Ce DU, à quoi devrait-il servir, en théorie ?
Si l’on veut un jour se passer d’UNL, alors, il devrait servir aussi bien à se nourrir, à se vétir, à se loger … (Nota : je suis concient que la transition prendra du temps )
Si l’on commence, simplement avec le fait que l’on puisse se nourir avec le DU, ce qui me semble être une base raisonnable … il faut donc que le coût des différents repas quotidien ne dépasse pas 1 DU. Dans la plupart des cultures “occidentale”, nous faisons environs 3 repas par jours (+ 1 éventuel encas), donc globalement, nous devrions être en mesure estimer les prix/valeurs avec les ordres de grandeur suivants :
-
Petit déjeuner : 0.2 DU <> 2 Ğ1 -
Déjeuner : 0.4 DU <> 4 Ğ1 -
Goûter : 0.1 DU <> 1 Ğ1 -
Dîner : 0.3 DU <> 3 Ğ1
Qu’en pensez-vous ?
Que j’aimerais aussi que mon loyer ne me coûte que 10 €, et mes repas 15 centimes d’€. Ou pareil en Ğ1.
Mais à quoi ça sert de dire ça ? Tu veux en venir où ?
C’est à l’inverse de ce que je dis depuis tout à l’heure !
Le taux de change et l’estimation de la Ğ1 sont personnels, et ne sont pas juste, injuste, correct, incorrect…
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Je n’ai jamais proposé ça. Tu auras beau crier « 1 Ğ = 1 UNL » ou tout autre idée de ce genre, tu ne pourras jamais empêcher tout un chacun de faire sa propre appréciation de la monnaie. C’est la relativité des valeurs.
Quant au « DU suffisant pour vivre », les lecteurs de mon livre savent ce que j’en pense.
Je ne faisais que poser le défi (inextricable) posé par la monnaie unique. Je n’ai pas d’autre solution à proposer que de créer des monnaies locales le jour où ces disparités deviennent trop criantes. Ceci dit, il y a encore du temps avant d’en arriver là. Je m’inquiète juste de la croissance hétérogène géographiquement qui semble s’accentuer avec le temps. C’est juste un constat.
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Je veux en venir où ?
À faire en sorte que, bien que la monnaie soit libre, tous les membres & utilisateurs réussissent à trouver & se mette d’accord sur un ordre de grandeur commun (qu’il serait peut-être ou pas nécessaire de préciser dans les règles) afin d’éviter que par exemple une bagette de pain soit vendue/achetée pour 1 Ğ1 à un endroit & à 1 DU (ou plus) à un autre … pour ne citer que cet exemple …
afin que chacun utilise la même échelle (le même ordre de grandeur) pour se fixer ses prix (qu’ils soient en Ğ1, en DU, ou après établissement d’un taux de change estimatif par rapport aux UNL/€)
et bien sûr, que cet ordre de grandeur soit cohérent avec l’espoir que nous avons dans cette première monnaie libre, à savoir, de pouvoir vivre dignement de son DU quotidien …
Dons, oui, à terme, l’idéal serait de pouvoir se nourrir, se vétir, se loger & payer ses diverses factures avec 30 DU mensuels … ou avec 300 Ğ1, puisque c’est sa valeur actuelle.
Ainsi, nous pourrons « enfin » nous passer d’UNL … et potentiellement également de « travail » (puisqu’à l’avenir, il y en aura de moins en moins …)
Nota : si l’on est payé en Ğ1 par notre employeur, alors ça n’en sera que mieux …
Je sais, cette vision est utopique … mais ça fait du bien d’espérer …