Qui a étudié Friedrich A. Hayek (1899-1992) ?

Les mlc (monnaies locales complémentaires) sont des leurres bancaires, des bons d’achat de monnaies non libre créées par le crédit.

-les mlc ne permettent aucunement de faire baisser l’économie spéculative puisque cette dernière né de l’épargne .

-les mlc en France correspondent depuis 7 ans à une conversion mensuelle par 70 000 individus de 3 euros en 3 sol .

-la conversion de 200 000 euros en 200 000 sol coûte 100 000 euros à la société (subvention) au bénéfice des imprimeurs bancaires et des salariés (rabatteurs et contrôleurs ) du leurre.

-l’économie locale n’a absolument pas besoin de monnaie dette estampillée locale pour se développer, rien n’empêche de consommer des biens et services géographiquement locaux avec n’importe qu’elle monnaie .
(A savoir que le plus gros vendeur qui accepte les mlc est le commerce biocoop et que seuls 30% de ses ventes sont des produits locaux ).

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Le Mont-Pélerin formé par Hayek en 1947 regroupe des économistes libéraux qui décidèrent de pratiquer l’entrisme : faire un lobbying intensif auprès des institutions publiques et privées, voire infiltrer ces groupes. La rue et les campus sont volontairement laissés aux gauchistes et marxistes car les néo-libéraux avaient compris que ce n’était pas là que se joueraient les politiques économiques futures. Le résultat est une victoire : Tatcher présentera même un des livres d’Hayek au parlement anglais en affirmant : « Cà, c’est ce en quoi nous croyons ! ».
Les politiques libérales ont donc marqué les politiques internationales depuis les années 70, de l’Amérique du Nord au Sud (coups d’Etat divers pour renverser les gouvernements tentant des politiques réformistes et redistributives), en Europe puis en Asie, où elles peinent encore à s’affirmer pleinement.

La fin de l’étalon or aux USA en 1971 avec la conférence de Bretton Woods marque le départ de la monnaie dette, et Milton Friedman et ses Chicago boys en sont les principaux instigateurs et théoriciens. Ils soutiennent une monnaie à taux flottants, bien que celle-ci mène à la financiarisation de l’économie et à d’inévitables crises.

Pour le reste, je ne suis pas un fervent défenseur de la monnaie-dette bien que le contrôle de son émission permette de réguler les crises naturelles créées par la finance et l’irrationalité totale des acteurs individuels, ceux-là même à qui la théorie prête une grande « rationalité ».

Ainsi, la dette n’est-elle pas créée par les profits exhorbitants que demandent les actionnaires aux entreprises qui poussent en dernière instance les consommateurs à s’endetter ??? Et par la même occasion, l’Etat ?

Je suis clairement pour des instances régulatrices, comme il en existe de facto pour la monnaie-libre. Hors celle-ci ne emble reposer sur aucun étalon, ci ce n’est là confiance.

Je vois beaucoup de questions et de blablas qui parlent de sources qui sont tout sauf la TRM.

Mais si on s’en tient au sujet de la question, pour savoir ce qui a inspiré la TRM exactement, il suffit de lire son introduction, c’est comme le port salut c’est marqué dessus en fait.

On reconnaît donc un lecteur attentif de la TRM à ce qu’il saurait répondre très simplement à cette question, ou qu’il serait en mesure de pointer vers la source idoine, et par contraposée on devine donc aisément qui n’a pas étudié le sujet.

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Je ne vois pas du tout l’intérêt de la remarque très désobligeante de Galuel vis-à-vis des idées émises dans ce fil. Loin d’être des " blas blas", ces idées essayent de préciser la situation de la TRM par rapport à certaines doctrines économiques, en particulier sur le plan historique et par rapport aux idées de l’économiste Hayek. J’en remercie encore les divers intervenants qui ont enrichi ma réflexion.

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Non non, le fil était très clair sur l’essai, il suffit de citer :

Il s’avère que non, l’introduction de la TRM est limpide sur ce point, aucun économiste passé présent ou futur n’a de rôle dans ce qui a inspiré l’auteur de la TRM. Suffit de lire l’introduction pour le vérifier.

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Tout à fait d’accord avec toi :slight_smile:

Comme je l’ai dit :

Hayek considère que pour un Etat, le seul système monétaire viable est l’étalon-or, mais préférerais ni intervention du gouvernement, ni banque centrale. Or le Royaume-Uni de Tatcher n’était pas dans un système monétaire d’étalon-or, pire il possédait bien une banque centrale. Ce pays n’a donc pas appliqué la pensée d’Hayek dans son ensemble, seulement la partie libéral, sans celle de la monnaie. Et ça change tout ! La théorie autrichienne des cycles économiques défendu par Hayek explique bien que c’est le crédit qui créé les récessions. « Libéraliser l’économie » avec une monnaie-crédit est le pire de tout ! C’est vendre le monde aux banques qui contrôle ce crédit ! :open_mouth:

Je souhaite rappeler que l’inverse du libéralisme, c’est l’étatisme. Or la plupart des pays voient tous leur part de l’Etat grossir depuis un siècle (petit rappel, pour la France, en 1900 on est à 9% de prélèvements obligatoires. On a dépassé les 50% en 2010, et là on est à 56%) et sont donc de moins en moins libéral. On le voit tout les jours : moins de justice, moins de droits pour les faibles, Etat-policier, coup d’Etat, ingérences, contrôles via de grandes instances « mondiales », des impôts-taxes qui augmentent, de la législation qui augmente, des politiciens qui profitent toujours plus, des monopoles conservés ou créés aux détriments des nouveaux, des grosses entreprises sauvés par les contribuables… Le monde ne se « libéralise » pas, il se ploie devant les banques aidées par les politiques ! Le libéralisme c’est exactement l’inverse de ce que je viens de lister !

Tout à fait d’accord ici aussi :slight_smile: En fait il faut bien distinguer les libéraux de l’école autrichienne d’économie (dont Hayek) vs les libéraux de l’école de Chicago, néo-classiques, … et toutes autres écoles d’économie orthodoxes (celle dont on parle à la télé), qui ne sont que des écoles d’économistes attachés à des modèles mathématiques simplistes basés sur des hypothèses fausses, pour justifier qu’on est dans le droit chemin et qu’il faut continuer dans ce sens !

Je suis donc bien d’accord avec toi pour dire que les libéraux ont influencés les politiques économiques occidentales depuis les années 80, mais ce n’est pas pour faire du libéralisme. C’est une excuse pour donner plus de pouvoir à un même pourcentages de la population :slight_smile:

Pourtant je t’assure, c’est la monnaie-dette qui créé les crises financières artificielles (naturelles c’est les catastrophes naturelles, les crises économiques sont bien anthropiques et on peut s’en passer !). Je t’invite vraiment à lire ce post où j’essaye d’expliquer très simplement cette théorie des cycles économiques : Onzième rencontres de la monnaie libre Ğ1 - #103 par yyy

Par exemple les bulles spéculatives d’aujourd’hui, c’est juste le marché de l’occasion qui explose via les crédits : les gens empruntent pour acheter par exemple de l’immobilier, pour que d’autres empruntent et ré-achètent les mêmes biens, pour que d’autres empruntent etc…

Non. Dans notre système actuel, les acteurs économiques doivent s’endetter pour avoir de la monnaie, et si tu obtient de la monnaie sans t’être toi-même endetté, alors c’est soit ton voisin, soit c’est un Etat. C’est donc la dette qui permet les profits, car sans dettes, pas de monnaies, donc pas de profits.

Je t’invite à lire la TRM, et à poser des questions si tu n’es pas d’accord. C’est vraiment indispensable :wink:

Quand tu dis de facto, tu veux parler de ses règles du jeu connues et fixes, ou d’autres choses ?

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Bonjour @Marker Merci pour ta participation intéressante :slight_smile:

@yyy toujours aussi pertinent :wink:

J’aimerais apporter une note différente concernant Hayek.

De mon point de vue, Hayek est avant tout un philosophe et c’est extrêmement dommage de lui faire endosser un rôle d’économiste, ce qu’il n’est que par la force des choses. Arrêter de mettre des étiquettes sur les penseurs permet d’appréhender la profondeur des idées qu’ils expriment.

Il est d’ailleurs intéressant de comprendre pourquoi Keynes, véritable et remarquable économiste et Hayek philosophe, ont fini par construire un mur entre eux à cause de ces étiquettes et des filtres qui les accompagnent inévitablement.

La meilleur façon de comprendre Hayek est de lire son oeuvre majeure « La route de la servitude » toujours facilement disponible sur le net ou en librairie.

Désolée pour les gourou et ayatollah de ce forum, je ne pouvais pas laisser passer ça sans rien dire. Une monnaie est une monnaie et il est indispensable de ne pas confondre celle-ci avec la création monétaire elle-même.

mes deux cents :wink:

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J’espère qu’Hayek n’est pas sa seul source d’inspiration, un mec qui à formé ses idées durant la monté des totalitarismes, n’est pas adapté selon moi à résoudre les problèmes de ce siècle, l’autorité est diffuse et subtile de nos jours. Hayek s’inscrit dans une école qui veut se soustraire à un état trop fort. Le totalitarisme de nos jours est d’origine privée justement pour avoir un peu trop écouté Hayek. il faut être vieillissant pour penser qu’Hayek est a l’ordre du jours

Ce mec préconisait de ne rien faire lorsque la grande dépression frappait, il conseillait de laisser les gens crever plutôt que d’employer la moindre mesure étatique. La radicalité d’Hayek à fait le succès de Keynes. sans doutes un livre a lire un jours, certainement pas une doctrine a suivre selon moi

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@Mateo n’a pas dit que Hayek avait inspiré la TRM :roll_eyes:

Il ne faut surtout suivre aucune doctrine. C’est bien le problème de l’économie : quand elle se transforme en doctrine… C’est bien la raison pour laquelle la TRM se garde bien d’expliquer aux individus ce qu’ils devraient faire :slight_smile: Elle pose une théorie, et une théorie est ensuite vérifiée ou non empiriquement.

En l’état, la Ğ1 est une monnaie libre construite en cohérence avec la TRM. Elle permettra d’en vérifier la cohérence, et sa capacité prédictive (ie : en monnaie libre, plus de crise monétaire, plus de valeurs créées, moins de disparités dans la répartition des richesses).

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Qui donc stigmatises tu ici ?

Il n’y a pas de monnaie sans création monétaire corrélé et préalable selon un code d’émission.
Cette phrase n’a donc absolument aucun sens …selon moi.

S’agissant de confusion j’ai remarqué qu’elle concerne surtout la monnaie avec ce qu’elle mesure.

Quand je dis « de facto »,je parle des règles connues par tous et fixes (en fonction du consensus), de l’algoritme qui gère la création et la distribution monétaire. Ne peut-on pas voir ici une « régulation » ?

Je souhaite rappeler que l’inverse du libéralisme, c’est l’étatisme. Or la plupart des pays voient tous leur part de l’Etat grossir depuis un siècle (petit rappel, pour la France, en 1900 on est à 9% de prélèvements obligatoires. On a dépassé les 50% en 2010, et là on est à 56%) et sont donc de moins en moins libéral. On le voit tout les jours : moins de justice, moins de droits pour les faibles, Etat-policier, coup d’Etat , ingérences , contrôles via de grandes instances “mondiales”, des impôts-taxes qui augmentent, de la législation qui augmente, des politiciens qui profitent toujours plus, des monopoles conservés ou créés aux détriments des nouveaux, des grosses entreprises sauvés par les contribuables… Le monde ne se “libéralise” pas, il se ploie devant les banques aidées par les politiques ! Le libéralisme c’est exactement l’inverse de ce que je viens de lister !

C’est bien la première fois qu’on m’oppose en argument une relation entre le taux de prélèvement et l’autoritarisme.
En France, à la sortie de la deuxième guerre mondiale, le taux de la part patronale dans les cotisations sociales était de 75%, 25% pour le salarié. Pourtant, le lendemain de la guerre a montré une nette progression des droits et des liberté dans notre pays, avec une redistribution de la valeur ajoutée produite par les entreprises, dont les plus grosses avaient colaborées avec les Nazis (un point Godwin), logiquement quand la maximisation des profits est la norme.
En 1973, lorsque Pinochet, conseillé par les Chicago Boys, installe une dictature sanglante au Chili, il foule au pied la tentative d’instauration de prélèvements et taxes obligatoires, notamment sur la production de matières premières.
Les Etats Unis ont ainsi empéché tous les pays d’Amérique du Sud de mener des réformes agraires, alors que le libéralisme éthique exigerai qu’on laisse faire aux gens et à leur nation ce qui leurs chantent. Le seul pays a y être arrivé est Cuba, qui subira pas plus de 70 ans d’embargo de la part de son voisin.
Quant à la France, les réformes du système de redistribution, libérales, près d’une quinzaine depuis 1980, surtout sur les bas salaires (exonération de cotisations), ont mené a une explosion du chômage, de la précarité et de la pauvreté (9 millions de pers. en dessous du seuil de pauvreté !) quand la part des dividendes prélevés à explosé de plus de 22,5% (INSEE) !
Pour le coup, le libéralisme a du plomb dans l’aile, et la loi des marchés se résume à la loi du plus fort.

Je ne suis pas opposé foncièrement au libéralisme, mais je le suis contre le libéralisme concurrentiel, comme outil d’accumulation privilégié du Capital (dont l’Etat bourgeois fait partie). Je comprends que pour toi, les thèses libérales sont dévoyées, avec la monnaie fiduciaire et les protectionnismes divers, mais le libéralisme, dogme de toutes les nations aujourd’hui, reste leurs horizons, meme si c’est une théorie où l’individu fait norme, alors que nous vivons en société (groupe d’individus). Une politique collective est de bon escient pour contrer la terrible « rationnalité des acteurs individuels ».

Pour le reste, je suis plutôt d’accord, particulièrement en ce qui concerne la monnaie. En tout bon marxiste et anarchiste (les 2, c’est possible), je suis pour l’anéantissement de l’Etat, à terme, après l’émancipation de la classe ouvrière, dont j’ai fait longtemps partie. Pour moi, la BCE n’a pas de raison d’être et nous mène vers d’inévitables crises : à sa tête sont parachutés des anciens cadres des grandes banques privées et on en voit le résultat.

La monnaie est trop importante pour être sous le giron des banques privées, et doit rester entre les mains de ceux qui s’en servent : nous. La régulation est cependant essentielle, et elle sera sans doute issue de processus consensuels comme on le voit dans les monnaies crypto et complémentaires aujourd’hui.

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Voilà qui est clair sur ce point et merci d’apporter cette précision par rapport à ma question initiale. Je suis en effet en train de chercher s’il y a des précédents historiques à l’idée de création monétaire par le Peuple, ce qui pour moi est une des caractéristiques majeures (sans en être la seule ! :wink:) de la TRM. J’ai en effet constaté, en en parlant beaucoup autour de moi dans divers réseaux, que les gens (même très cultivés) buttent psychologiquement sur cette notion tant les esprits sont socialement programmés par les différents modèles centralisateurs que les peuples ont toujours subi.

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Je ne saurais vous conseiller plus pertinent que d’etudier les Travaux de Proudhon vis à vis de cela précisément.
(Travaux qui sont la cause de l’émergence , en opposition, de l’idéologie marxiste obscurantiste de la creation monétaire ).

Merci pour cette suggestion…je vais me procurer ce livre

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avez-vous un ouvrage à conseiller ou des sources précises sur ce sujet de Proudhon ?

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Tous ses travaux son en partage wiki

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Merci, j’ai commencé à regarder.

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Organisation du credit et de la circulation, et solution du problème social :

https://books.google.fr/books?vid=BL:A0017240617&redir_esc=y&hl=fr

de Proudhon.

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Si si tout à fait :slight_smile: Désolé, quand tu disais :

j’ai cru que tu parlais de régulation étatique :sweat_smile:

Je dis que l’inverse de l’autoritarisme c’est le libéralisme. Un Etat libéral, par définition, ne peut pas être autoritaire.

Un régime politique autoritaire est un régime politique qui par divers moyens (propagande, encadrement de la population, répression) cherche la soumission et l’obéissance de la société.

Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association, et qu’aucun pouvoir n’a le droit de violer, et prône la liberté d’expression des individus).

Mon argument est que le poids des Etats ne fait que d’augmenter depuis plus d’un siècle dans la grande majorité des pays, et qu’il ne sont donc pas libéraux. De mon point de vue, les politiques se revendiquent libéraux, car le libéralisme, comme l’a dit @mamygeek, c’est avant tout une philosophie du Droit, née des Lumières. C’est comme pour le mot « Démocratie » : on s’approprie le mot, pour l’évincer comme solution. « Contre la démocratie actuel qui ne fonctionne pas, il faudrait mettre en place une démocratie ! ». Je sors donc le chiffre du taux de prélèvement obligatoires qui ne fait qu’augmenter, et qui prouve bien que les Etats sont de moins en moins libéral.

Je crois que ce que tu appelles le Libéralisme c’est pour moi du Capitalisme de connivence : on vante les mérites de la propriété privé, de l’enrichissement personnel, qu’il faut des coupes budgétaires et réduire les aides, mais le but de tout ça n’est pas de donner plus de libertés aux gens, c’est que le contrôle passe des politiciens à leur proches en transformant entreprises publiques en entreprises privées : c’est plus simple pour détourner la monnaie ! Ce n’est plus l’Etat qui contrôle et vole la population, c’est juste « le marché qui est fait comme ça désolé, les économistes (orthodoxes) sont formels on peut pas mieux faire, va bosser (pour nous) ».

C’est pour ça que je ne suis pas d’accord quand tu dis :

Tu vois ce que je veux dire ?

  • « Pinochet, conseillé par les Chicago Boys, installe une dictature sanglante au Chili » => pas libéral
  • « Les Etats Unis ont ainsi empéché tous les pays d’Amérique du Sud de mener des réformes agraires » => pas libéral
  • « plus de 70 ans d’embargo de la part de son voisin » => pas libéral

Si je relis tes messages et que je remplace "liberal’ par « capitalisme de connivence », je suis entièrement d’accord avec toi depuis le début en fait :smiley: On a juste pas la même sémantique pour le même mot :wink:

Les pays occidentaux sont aussi libéraux qu’ils sont démocratiques …

Tu en penses quoi ? :slight_smile:

Sur ce forum, on pense plutôt que l’accumulation du capital vient surtout des privilèges accordés à une minorité :

  • elle vole les membres de la zone économique via un intérêt obligatoire (tout euro en circulation est lié à une dette envers une banque commerciale)
  • vu qu’elle ne dépense pas assez pour permettre le remboursement des intérêts, les membres sont également obligé de faire faillite et se font racheté par cette minorité (je te donne 100, tu dois me redonner 105. Ils sont où mes 5 ? Ok je rachète ta boite et on est quitte).
  • Elle créé de la monnaie pour l’investir dans des industries rentables, personnes ne peut donc lui faire concurrence via l’épargne
  • Via tout ces privilèges, cette minorité s’enrichie et achète le pouvoir aux politiques pour faire passer des lois à son avantage, garantissant encore plus son enrichissement

Sans ces privilèges de création monétaire, l’intérêt n’est possible que via l’épargne, et redevient donc un risque, c’est à dire une possibilité d’appauvrissement, faisant disparaître l’accumulation sans fin (Néanmoins, il reste toujours une possibilité d’accumulation de richesses via le pouvoir politique).

Entièrement d’accord avec toi :slight_smile:

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Bon, on est donc d’accord sur plus d’un point !

Quand tu dis que l’accumulation du capital vient des privilèges
accordés à une minorité, je pense que la loi du marché ne bénéficie
qu’à cette minorité, grâce notamment à la maitrise des outils
boursiers.

Merci pour l’argumentation cependant, c’est bien departager sur ces
thèmes que trop de gens ne connaissent pas.

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