Comment prendre des décisions collectives au sein de la monnaie libre?

Pourqoi ce post :

Je me questionne sur comment la communauté de la monnaie libre s’accorde sur les évolutions de la G1, depuis que j’ai été invitée à soutenir les développeurs pour coordonner le passage à Duniter V2.

Depuis avril 2024, un groupe de juniste se réunit pour coordonner et communiquer les avancées des développeurs : Le collectif MàJ-V2.

Plusieurs commissions ont été créées, dont la CDC : Commission Décisions Collectives. Qui se propose de créer des processus pour soutenir les décisions collectives.

La commission a développé un premier processus :

Pour soutenir les initiatives d’un ou plusieurs membre de la communauté juniste et propose les étapes suivantes :

  • Étape 1 - Élaborer une question à étudier et identifier les rôles au sein de la communauté qui sont concernés par ce sujet.
  • Étape 2 - Confirmer ou infirmer par sondage les éléments issues de l’étape 1 : formulation de la question et rôles.
  • Étape 3 - Un groupe de travail se constitue pour faire des propositions pour répondre à la question. (Le groupe devrait prendre en compte qui pourra mettre les propositions en application).
  • Étape 4 - Un processus de décision incluant le statu quo précédent est proposé aux personnes concernées par cette problématique.
  • Étape 5 - Les propositions sont soumises au processus de décision.
  • Étape 6 - La proposition retenue est mise en application.

Ce processus est actuellement en test avec la proposition d’élaboration d’une charte forgeron pour la v2 : Vers une charte forgeron : Sondage "formulation du sujet"

Pour les retours sur le processus, merci de les faire ici.


Pour info, cette question s’est posée quelques fois sur le forum :


L’expérimentation de ce processus est en cours.
Quand l’étude de cas : Charte forgeron sera terminée, un temps de bilan de l’expérimentation sera pris avant d’archiver cette expérimentation, et peut-être d’en commencer une nouvelle.

6 « J'aime »

C’est aussi le fruit de réflexion issue de ceci :

Elle-même issue de :

4 « J'aime »

Suite à la réponse de Étude de cas : Charte forgeron - #7 par Philippe26

Et à nos échanges Sarah et moi, nous avons changé la formulation des étapes 1 et 2 en espérant qu’elle soit plus clair.

Anciennement :

Maintenant :

La conjugaison et l’orthographe de cette phrase font un peu frémir, n’est-ce pas ? :smiling_face_with_tear:

2 « J'aime »

Ce qu’en dit Larousse:

    1. S’agiter avec un bruissement ; vibrer : Les feuilles frémissent sous la brise. Synonymes : frissonner - vibrer
      donc non
    1. Produire les premières petites bulles qui précèdent le point d’ébullition : L’eau frémit dans la casserole.
      là non plus
    1. Trembler convulsivement, notamment sous l’effet d’une vive émotion : Ses lèvres frémissaient. Frémir de honte. Synonymes :grelotter - palpiter
      encore moins
    1. Être épouvanté ou très indigné : Cette histoire me fait frémir.
      N’exagérons rien :wink:

Quant aux quatre « S » de « processsus », une simple faute de frappe.
L’essentiel étant que tout le monde ait compris :wink:

Je pense que geai compris:
LA COMMISSION POUR DÉVELOPPER UN PREMIER PROCÉDÉ mais là il manque une suite.

Merci pour vos retours et pour votre attention linguistique.
J’ai corrigé celle que vous avez mentionnée. :folded_hands:

3 « J'aime »

Hellooooo, merci pour ces propositions, car tout cela est très technique pour les néophytes et explique peut-être les fuites non renouvellement, etc… Ma mini contribution: Dans le processus, il gagnerait (sociocratie) d’ajouter les possibilités de reformulation (la forme) et de clarification (le fond), car souvent c’est malheureusement mélangé et rends confus les questionnements et donc logiquement… les réponses apportées … BiZH Pascal de Rennes

1 « J'aime »

La distinction forme et fond me parle, mais me semble difficile à proposer comme manière de questionner :
Quand justement il y a difficulté de compréhension, il me semble rare que la personne en difficulté ait de la clarté sur l’origine de ce flou entre fond et forme.
Il pourrait être proposé à la personne en difficulté de compréhension de reformuler ce qu’elle a compris pour que l’auteur du message d’origine puisse valider ou non la reformulation et clarifier au besoin. Mais réclamer à chaque monnaie-libriste qui viens s’exprimer dans cette catégorie d’être capable de reformuler un propos me semble un filtre à la participation. Est-ce au service d’en faire une règle de plus ? Je ne suis pas sur, mais pour qui c’est faire, ça me semble une bonne pratique en effet.

Une fois la compréhension atteinte, quel qu’en soit le procédé, je te rejoins sur l’intérêt de différencier si une reformulation d’une partie de l’existant rendrait le texte plus facile à comprendre (forme), ou si l’ajout de précisions lèverait des ambiguïtés (fond).

Enfin, s’il apparait un désaccord de fond, la personne ayant un avis divergeant de l’auteur d’une proposition peut ouvrir un nouveau fils pour faire une nouvelle proposition dont elle sera l’auteur.

L expérience que j ai entendu d’une suisse pour le principe de votation . Elle a été tirée au sort et a travailler avec un groupe sur un sujet . Différent intervenants sont venus exprimer leurs points de vues. Sur base de cela le groupe dans le quelle elle était invitée à défini la question à soumettre à votation. Depuis elle ne vote plus. Conclusion proposition : nous devons tirer au sort des personnes représentatives de la société et il doivent trouver une réponse (intelligence collective ) et toute personne qui a un avis sur le sujet peut venir s’exprimer. Il y a dans le groupe qui doit décider un encadrement un ingénieur du dialogue qui aide pour que la décision soit prise par consentement sans opposition et au pire par vote à une large majorité. Il est évident que les personnes qui font partie du groupe de décision doivent être aider à s’exprimer