🌐 UPlanet. Ouverture des inscriptions

La blockchain apporte plein de promesses si elle est pair Ă  pair !
Les technologies pair Ă  pair possĂšdent des qualitĂ©s qu’elle ne peut conserver Ă  grande Ă©chelle sans devenir fragile.

voici UPlanet et sa toile de confiance des « Dragons Â»
un collectif qui construit dans IPFS pour investir le Web3.
et raccorder la blockchain au territoire

Votre TW vous permet désormais de collecter librement des informations. Depuis votre Secteur et tout autre TiddlyWiki hébergé sur le réseau distribué Astroport.

GrĂące Ă  l’« adressage de contenu Â», vous disposez d’un « Web3 ID Â», d’un espace vidĂ©ophonique personnel, d’un porte-monnaie G1 et d’un espace de stockage quasi illimitĂ©.

Pour l’instant, le terme « distribuĂ© Â» n’est pas tout Ă  fait exact, car seuls 3 nƓuds sur 200.000 sont des « Zen Station Â»â€Š

Vous pouvez améliorer la situation!
Faites signe pour en ĂȘtre


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Je constate que personne ne répond à mon message!
DĂ©solé  Je n’ai pas du bien expliquer pourquoi nous devons activer le Web4 (hĂ©bergement physique dĂ©centralisĂ©) en mĂȘme temps que le Web3 (hĂ©bergement logique dĂ©centralisĂ©)

Reprenons

/BLOCKCHAIN

La blockchain peut ĂȘtre comparĂ©e un registre public qu’on manipule Ă  l’aide de clefs publiques et privĂ©es comparable Ă  l’envoi et Ă  la rĂ©ception de lettres recommandĂ©e. La preuve de travail ressemble Ă  un « manĂšge Â» oĂč attraper le « pompon Â» donne le droit de jouer son tour.

C’est comme un cahier avec un seul stylo capable d’écrire dedans oĂč les autres stylos Ă©crivent avec de l’encre « sympathique Â». On y rĂ©alise ce qu’on appelle des architectures Ă  clef publique oĂč on utilise le hashage (adressage par le contenu), et des clefs « symĂ©triques Â» et « asymĂ©triques Â» qui en partage la connaissance et valeur.
La publique sert à chiffrer et vérifier une signature, la privée sert à déchiffrer et signer.

De façon imagĂ©e, on peut reprĂ©senter cela comme des points dans l’espace oĂč se trouve un casier et l’anneau qui peut l’ouvrir (privĂ©) et l’Ɠil qui peut y regarder (public).

Mais revenons au modĂšle « manĂšge Â» et « bouts de papier Â».

Pour entrer dans le manĂšge, il faut une paire de clefs (vos identifiants Cesium en fabrique une Ă  partir de vos phrases secrĂštes). LĂ  on prend la clef publique du gĂ©rant et on chiffre sa clef privĂ©e avec. De cette façon, on dĂ©lĂšgue sa clef Ă  la blockchain. « Duniter Â» et sa chaine « G1 Â» devient le gardien et opĂ©rateur de notre clef.

C’est de cette façon qu’il peut y distribuer les « piĂšces Â» selon la rĂšgle du manĂšge (ici, on a le DU(G1)). C’est la clef privĂ©e qui gĂšre le « grand livre de compte Â» oĂč seront notĂ© tous les Ă©changes que nous ferons.

Au moment d’un Ă©change (A)-Tx->(B), A fabrique une nouvelle clef Clef_T0 qui devient Clef_T1 et on y inscrit ce qui reste ( M2 = M1 - Tx ), puis on signe (comme les pochettes au bureau oĂč on met le numĂ©ro de l’ancienne et la date de la nouvelle).

On peut imaginez ça comme dĂ©chirer des morceaux de papier (ou chaque feuille A4 est un DU) et s’en partager dans morceaux dans des pochettes plastique :wink:

Pour que tout le monde n’écrive pas au mĂȘme moment, le gĂ©rant demande d’ajouter un « nonce Â» dans la pochette pour que le numĂ©ro de la pochette commence par un certain nombre de 0 : la preuve de travail. Celui qui rĂ©ussit, attrape le pompon peut diffuser sa transaction aux autres si Duniter valide que la compta est juste. Ensuite tous les noeuds du rĂ©seau se synchronisent Ă  la derniĂšre version (techniquement le dernier « git commit Â»).

Voila j’espĂšre que j’ai pu vous dĂ©mystifier la chose.
La suite se déroule dans le réseau


P2P

Pair Ă  pair. cela signifie que tout le monde peut participer et que tout le monde est Ă©gal Ă  l’autre. Sur Internet, le protocole IP transforme chaque ordi en "immeuble possĂ©dant une adresse et 65535 portes, chacune hĂ©bergeant un service. Chaque ordi peut relier une de ses portes Ă  la porte d’un autre immeuble (socket) selon un protocole.

HTTPS le plus connu et empruntĂ© par tous est sur la porte 443. Je ne parlerai pas ici des « Firewall Â», des routeurs « DPI Â» que « Astroport Â» adresse Ă©galement


Passons Ă  la problĂ©matique du « p2p Â». Le thĂ©orĂšme de CAP

il est impossible sur un systĂšme informatique de calcul distribuĂ© de garantir en mĂȘme temps (c’est-Ă -dire de maniĂšre synchrone) les trois contraintes suivantes1,2 :

  • CohĂ©rence (Consistency en anglais) : tous les nƓuds du systĂšme voient exactement les mĂȘmes donnĂ©es au mĂȘme moment ;
  • DisponibilitĂ© (Availability en anglais) : garantie que toutes les requĂȘtes reçoivent une rĂ©ponse ;
  • TolĂ©rance au partitionnement Note 1 (Partition Tolerance en anglais) : aucune panne moins importante qu’une coupure totale du rĂ©seau ne doit empĂȘcher le systĂšme de rĂ©pondre correctement (ou encore : en cas de morcellement en sous-rĂ©seaux, chacun doit pouvoir fonctionner de maniĂšre autonome).

A cause de ce truc, tout logiciel « pair Ă  pair Â» se disloque Ă  partir d’un certain nombre de participants
 Jusqu’à maintenant, aucun d’entre aux n’a pu tenir au delĂ  de 100.000 

Un forme de centralisation se met alors Ă  apparaĂźtre pour compenser ce dĂ©faut. Bitcoin rĂ©alise la sienne
 Ethereum suit
 Toutes les blockchain se mettent Ă  converger dans les mains de certains avec la plus grosse, ou la plus belle gueule, ou le plus beau parleurs, ou le plus riche, le plus secret, etc 
 Selon l’évolution des consensus Ă©tabli pour Ă©crire dans la « /chaine Â». Un espace oĂč la « politique Â» apparaĂźt


Essayons de dĂ©passer cette Ă©tape grĂące aux toiles de confiances. La spĂ©cificitĂ© de notre communautĂ©, est de disposer d’une toile visible. Ou nous avons fait le pacte « 1Humain=1Clef Â» sans devoir passer par la biomĂ©trie ou tout autre technique intrusive. Un prĂ©requis nĂ©cessaire Ă  l’organisation de tout « jeu de sociĂ©tĂ© Â».

Pour le moment, nous y jouons « aux marchands Â», mais le DU permet Ă  un collectif autonome de jouer Ă  bien mieux: « amĂ©liorer le monde en commun Â»â€Š Et notre blockchain peut enregistrer des valeurs « ipfs Â» (hash), ou « ipns Â»(clef) ce qui permet de s’en servir pour autre chose, comme enregistrer des documents, dessiner des figures gĂ©omĂ©triques avec les clefs, crĂ©er des classeurs, etc


Astroport est un bac Ă  sable oĂč se trouve introduit tous ces concepts crypto que l’on peut programmer grĂące des lignes de code « serveur Â» qui manipulent les clefs et leur donne des formes. UPlanet utilise des clefs spatio-temporelles selon un modĂšle sphĂ©rique Ă  5 niveaux, qui se retrouve calquĂ© sur terre.

Imaginez un « bancomat Â» tous les 800m. Un bureau de la June invisible dans le rĂ©el, mais bien existant dans le cyber monde. A cela on ajoute TW, un logiciel « bloc note Â» qui dans sa version 5 et un vĂ©ritable systĂšme embarquĂ© programmable
 D’oĂč la comparaison Ă  Windows3.1 du Web4
 Car la forme que prend le Web3 actuellement le ramĂšne dans les datacenter inexorablement


UPlanet propose de maintenir le pair Ă  pair en dĂ©marrant une toile de confiance entre « auto-hĂ©bergeurs Â» qui couvrent le territoire et permet aux utilisateurs d’ĂȘtre hĂ©bergĂ©s au plus proche
 Les ZenStation utilisent IPFS comme rĂ©seau de communication en Ă©mettant un protocole sur chaque noeud du rĂ©seau, seuls ceux de la WoT dragon manipulent les clefs gĂ©ographiques auquel les TW sont reliĂ©s


Dragons

Pour le moment la UPlanet en « DEMO Â» ne possĂšde pas de clef maĂźtre
 L’ensemble de ses clefs sont facile Ă  casser
 Les signatures y sont symboliques et le chiffrement du TW n’est pas opĂ©rationnel. Il s’agit d’un « espace public Â»â€Š Un bac Ă  sable oĂč simuler de nouveau jeux :wink: Des applications centrĂ©es sur l’utilisateur nouveau centre du Web4.

Pour dĂ©marrer une UPlanet « ZEN Â», il faut crĂ©er une « clef de chiffrement symĂ©trique Â» et la partager entre les ZenStation des dragons (Ă©quivalent Duniter) mais dans notre cas, la clef dĂ©rive d’une jonction entre celle de la machine (/root) et celle de l’humain (/home/user) administrateur. Cette clef servira Ă  isoler et chiffrer le « trafic ipfs Â» rĂ©duisant le temps d’enregistrement sur le rĂ©seau.

OpenCollective

PlutĂŽt que de monter une association ou n’importe quel autre machin administratif de l’ancien monde, oĂč le comptabilitĂ© n’est jamais claire, le choix a Ă©tĂ© de fonder Astroport - Open Collective (un systĂšme qui permet Ă  un collectif de lever des fonds sans structure juridique particuliĂšre, dont la compta est libre et consultable en ligne)

Ce fond de donation a pour but de rembourser les Dragons de leurs frais et coĂ»ts d’hĂ©bergement afin de maintenir ce morceau de notre datacenter dĂ©centralisĂ© dans les meilleures conditions de fonctionnement. Il a aussi pour objectif de coordonner et financer la R&D. Charge que ses admin portent seuls depuis trop longtemps


VoilĂ . AprĂšs que les logiciels libres et leurs serviteurs aient offert la reprise en main de la monnaie. Si vous voulez porter l’ampleur de notre mouvement Ă  la reprise en main de notre systĂšme d’information dans son intĂ©gralitĂ©! On a besoin de vous!

J’invite ceux qui veulent s’inscrire comme dragon Ă  « forker, cloner et pull request Â» le dĂ©pot GitHub - papiche/WWW2GCWeb3: Astroport WorldWideWeb to Web3 recruiting repository. Fork me. Add your email in STUDENT directory + Readme et ceux qui veulent ĂȘtre simple utilisateur sur la UPlanet Zen Ă  abonder sur le fond : Contribute to Astroport - Open Collective

Ouvert Ă  vos remarques et questions.

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Salut, merci pour l’effort de vulgarisation.

J’ai plus compris que d’habitude !!! :sweat_smile:

Si je résume avec mes mots, tu essaies de construire un systÚme distribué pour héberger nos données en partant de nos portefeuille Duniter et en utilisant IPFS comme «backend».

C’est intĂ©ressant bien que complexe !! :slight_smile:

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Merci. C’est plutĂŽt bien rĂ©sumĂ© !

Ce que nous appelons « portefeuille Â» est avant tout une clef de « cryptographie asymĂ©trique Â». Dans Duniter nous associons Ă  chaque clef un paquet de « sources Â» (des petits morceaux de « DU Â» contenant des Ğ1). Cette mĂȘme clef utilisĂ©e dans IPFS permet d’y ajouter des donnĂ©es multimĂ©dia.

Sur « UPlanet Â», un portefeuille est associĂ© un espace de stockage IPFS.

Les donnĂ©es y sont inscrites dans des « TiddlyWiki Â» (TW5), qui est une application « bloc-note Â» programmable, avec plein de plugins


Ensuite, ces « TW Â» sont reliĂ©s Ă  des clefs gĂ©ographiques (la blockchain « UPlanet Â») qui chaque nuit, collectent les donnĂ©es de tous les TW du secteur concernĂ©.

En plus du portefeuille, il a aussi une « visio room Â» associĂ©e Ă  chaque clef :wink:

Ainsi chaque utilisateur peut collecter des donnĂ©es depuis n’importe quel autre TW auquel il s’est reliĂ© (en recopiant le tiddler « email Â» de celui-ci).

Ce systĂšme ne fonctionne pas comme un « rĂ©seau social normal Â» oĂč les donnĂ©es sont agglomĂ©rĂ©e et diffusĂ©es selon des algorithmes complexe et stockĂ©es dans des bases de donnĂ©es centralisĂ©es.

Ici tout est dĂ©centralisĂ©. N’importe quelle passerelle IPFS qui exĂ©cute le code Astroport.ONE en permet l’accĂšs. Les donnĂ©es sont rĂ©cupĂ©rĂ© en mode « PULL Â» (aucun PUSH!).
Et fait notable. Chaque « bloc note Â» (tiddler) porte un « titre unique Â» et accumule des signatures Ă  chaque copie. A chaque nouvelle copie, on ajoute sa signature et 1 Ğ1 est envoyĂ©e Ă  tous les autres signataires du Tiddler.

Encore en « BETA test Â», le systĂšme peut sembler complexe, mais ne l’est pas tant que ça

Il manque encore d’utilisateurs et de documentation
 Ça arrive