Oui finalité de valeur. Mais cela n’est pas identique dans d’autres cultures, on ne se base pas sur un prix mais par un coût, symbolique, une tâche, un troc, un être (animal ou autre, rituel sacrifice). C’est le « prix à payer », c’est le coût à mettre dans l’échange, une valeur donc. Il est juste plus simple dans nos contrées d’abjurés le coût car « ça doit pas couter », sinon il y a une notion sous-jacente de dette (dans un monde d’illimité il est claire que la dette n’est pas acceptable). Il y a dette, oui, mais pas dette comptable, fiduciaire, mais une dette symbolique. En effet, tu mets quelque chose de toi et pour équilibrer l’échange quelque chose de l’autre est proposé. Tu es en dette du don qui a été mis en place. Il peut y avoir aucun don direct tu vas me dire donc pas de contre-don, ou dette du don. Il y aura toujours dette, car il y a eu des êtres avant toi, et ta culture t’a endetté par leur vie passé à bâtir leur dette et la notre, ton instruction, le toit, la maitrise du feu etc. Cela est un raisonnement du type symbolique, et non financier je le redis. On peut dire que pour la june, nous ‹ devons › être en dette symbolique envers les créateurs, les penseurs, les concepteurs, les devs : en effet, la june repose sur une notion implicite, le respect de le TRM, la loi qui maintient et encadre le contrat social de la monnaie june. Mais est-elle basée sur une dette d’échange, une dette adossée à une autre ? Si on dit que le ‹ monnaie › appartient à ceux qui l’a crée et que cette valeur de référence commune dite june est partagée, qu’elle provient d’aucun système financier, qu’elle n’est pas miné, qu’elle n’appartient pas à une caste, personne n’est en dette de cela (d’autant que sa création est vérifiable puisque maitrisée de bout en bout), d’où la notion socle de monnaie libre, libre d’être partager avec la ‹ valeur › que chacun y met. L’humain dans ce principe prend toute sa place, il valorise l’échange.
Il y a un consensus comme toujours à trouver entre les différents groupes d’échanges, mais il est tout a fait possible de ne prendre aucune référence ‹ prix › entre l’Auvergne et Colmar. Si j’estime que mon livre vaut 25 junes, je le décide et si quelqu’un veut le prendre, il propose un échange de 25 comme indiqué. Le motif de la valeur que je propose pour l’échange reste encore à l’heure actuel intime. Maintenant disons que j’adhère à ton association, et pour faire des échanges personne ne veut mettre 25 junes dans mon livre. Soit je ne l’échange pas soit je suis la demande, je le baisse à 10. Que vaut 10 junes ? La valeur de mon échange, « le prix à payer » pour : accepter l’échange, donner de soi, permettre à d’autre de connaitre mon livre, faire société etc. Ton désir d’avoir ce bien a un coût, la dette de tes passions. Le DU, n’a plus rien à voir entre les échangeurs, il est une référence pour que l’échange existe. Je pourrai aussi utiliser des cailloux, ou des choux pour échanger, tout comme on pourrait dire : je vis à coté d’un rivage, j’ai des coquillages que j’aime bien, je les échange contre du manioc, 2 objets dont j’ai besoin pour obtenir le consensus entre 2 ou plusieurs échangeurs… tout comme dans l’association on a décidé de prendre les junes pour faire cela.
Ai-je bien fait de faire cet échange dans l’association pour : Réponse A : m’enrichir ? B : me faire du bien ? C : valoriser les objets ? D : exister ? à chacun sa formule pour « gagner des » Réponse A : Millions ? B : Camarades ? C : Biens ? D : Plantes grasses ?
Oui merci pour l’échange.