Qu'est qu'un prix libre pour vous?

Je suis d’accord avec ça, pour les stands et sur g-change. D’ailleurs concrètement sur les G-marchés c’est bien comme cela que ça fonctionne. l’acheteur propose un prix en ajoutant « ça te va? » et c’est accepté ou une discussion peut s’engager.
Mais il y a les exceptions des prix au chapeau pour les artistes, conférenciers ainsi que pour les cagnottes de buvette, où l’on met vraiment ce qu’on veut sans qu’il y ait discussion.

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Un prix ne peut pas être libre des deux côtés, car c’est une annonce du vendeur qui n’engage l’acheteur à rien du tout. S’il y a négociation subséquente, c’est que le prix n’était pas libre, mais à débattre. C’est à la limite de la tromperie.

J’avais mis un extrait de clip d’une de mes chansons sur peertube et à la fin ça disait que pour voir l’intégralité du clip il fallait faire un don entre 0 et ce qu’on veut. Quelqu’un a réagit dans les commentaires en disant que si il fallait payer ce n’était pas un don, il y a une nuance ici, car le clip a un prix mais le prix est libre dans le sens où on peut donner entre 0 et ce qu’on veut. Donc il y a un prix mais le don (cadeau) c’est d’avoir un liberté dans ce qu’on peut donner.

Quand je dis libre des deux côtés ça implique la liberté de négocier (des deux côtés), la notion de prix est intriquée avec la notion de négociation puisque un prix étymologiquement c’est " la valeur d’une chose "

Bah justement, l’acheteur est libre de ne pas s’engager, libre des deux côtés (pas compris ce que tu veux dire)

Tu peux développer…

Et pourtant c’est exactement ce qu’on est en train de faire, on est précisement en train de débattre.

Ex : Je mets cette voiture à prix libre :

@ChRogel m’en propose 3 junes !

Je refuse !

@Mateo dit que le prix n’était pas vraiment libre.

Ballot !

@anon77770578 un prix libre pour un Juniste c’est quoi ? lol

J’utilise le terme prix libre au sens où. Il me semble qu’il est employé IRL, i. e., l’acheteur n’a pas la contrainte que représente un prix fixe, car l’annonce l’engage à l’accepter, sinon il est menacé de disparaître en tant qu’acheteur.
Donc, un prix annoncé sème le doute sur le débat possible sur celui-ci. Évidemment, l’acheteur peut tenter le marchandage, mais, le vendeur peut l’interdire, et c’est son droit.
Tu sembles te référer à un sens qui serait particulier pour les junistes, mais, n’est pas un peu « présomptueux » de vouloir modifier la valeur des mots au motif qu’on veut changer de valeur monétaire ?

Je pense que l’expression « prix libre » à un usage encore trop récent et trop limité pour que se dégage une définition consensuelle de cette expression, un tel consensus ne se décrète pas mais émerge de lui-même par la force de l’usage au fil des années/décennies/siècles selon la vitesse de progression de l’usage.

Quand on fait face à ce type d’expression encore récentes linguistiquement parlant, je recommande de ne pas faire d’hypothèse forte ni d’imposer sa définition à l’autre, mais de discuter avec l’autre afin de savoir ce qu’il en est vraiment pour lui.

En bref, si vous voyez une annonce à prix libre, et que vous êtes intéressés, je vous recommande dans tous les cas de proposer votre prix au vendeur en lui demandent gentiment si ça lui conviendrait, vous serez sûr d’éviter toute tension :slight_smile:

En tous les cas il est certain que si vous avez des attentes fortes sur la manière dont les autres définissent «prix libre» ou d’autres expressions récentes (à l’échelle de temps d’une langue) vous allez être souvent déçu et perdre inutilement beaucoup d’énergie dans des débats stériles.

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Si tu me fais une offre de 3 junes pour ma ferrari, franchement si tu disparais je ne vais pas te retenir.

Mais, c’est justement quand l’acheteur menace de partir que éventuellement la négociation commence.

Non.

Pas compris… si tu peux développer.

Je ne crois pas que nous soyons en désaccord, c’est seulement parce que je distingue et oppose les séquences possibles.
Un prix est annoncé, ou il y a acceptation, ou il y a évitement
Un prix est annoncé comme libre, il y a proposition de l’acheteur qui est acceptée ou « réticence » du vendeur, ce qui engage une séquence totalement différente qui annule la précédente →
Le marchandage
Ce marchandage peut aussi avoir été posé comme règle (X Ğ1), mais on n’est pas non plus dans la liberté du prix.

Il y avait bien une question « Qu’est-ce qu’un prix libre pour les junistes ? » qui pouvait laisser penser que la June pouvait induire une manière de pratiquer le prix libre.

Eloïs nous dit que le concept est trop récent pour qu’on en ait fait le tour, mais, il me semble qu’il n’est pas si complexe que cela. Ce qui peut varier, c’est des styles de parole qui l’accompagnent, par exemple, sur la manière d’indiquer à un acheteur que sa proposition n’est pas dans la fourchette du fair play.

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C’est exactement ça ! Le prix libre, permet au vendeur d’être libre d’indiquer à l’acheteur si c’est dans sa fourchette, par définition la liberté c’est l’absence de contrainte (dans les deux sens) en réalité un prix libre pour un juniste, c’est une coopération pour trouver un terrain d’entente plus qu’une négociation aux allures de marchandage sous pression.

libre signifie sans emprise donc un prix sans emprise est affiché par le vendeur, s’ il en affiche une ensuite, il change la modalité affichée en premiere instance et celà peut s’ apparenté à de l’ escroquerie dans le sens où l’ acheteur peut avoir dépensé de l’ energie en vue de l’ achat à prix pseudo libre.

si le prix a une emprise, il n’ est pas un prix libre. on ne parle pas de l’ acheteur et du vendeur qui eux sont normalement libres si jpuis dire.

Non, Rimek, si le prix libre invite au marchandage (qui n’est pas un affrontement), ce n’est plus un prix libre.
J’ai toujours essayé de faire comprendre que, si le vendeur estime que le prix libre que propose l’acheteur est trop bas, il ne peut qu’émettre un signe (non verbal ?) de non-agrément, mais jamais un autre prix.
S’il le fait, il initie un marchandage et trahit l’esprit de son annonce. Honte à lui. Il n’avait qu’à indiquer « prix à débattre ».
On peut énoncer le paradoxe d’un Ğmarché en France dans lequel prix libre en monnaie libre signifie avantage à l’acheteur et faible défense du vendeur (échec relatif ou reniement) et prix affiché en monnaie libre peut inciter à un marchandage qu’on oserait pas conduire en MNL.
A contrario, un prix affiché à distance sur Internet a de fortes chances d’être traité comme un prix imposé.

Tout le débat sur la définition du « prix libre » est parti dans une direction : il en ressort principalement qu’il appartient à l’acheteur de déterminer le prix à la place du vendeur. :handshake:

Le point de discorde étant de savoir si oui ou non, le vendeur doit impérativement accepter l’offre tarifaire estimée par l’acheteur ou si le vendeur peut-il encore négocier le prix, s’il juge l’offre de l’acheteur insuffisante / trop faible.

Évidement, la notion de « prix libre » n’est pas exclusivement lié à la monnaie libre :g1:. La notion de prix libre existait déjà en € (MNL), depuis fort longtemps.

L’expression « prix libre » regroupe 2 notions en 1 seule : la notion de « prix » et de « liberté » de fixation du prix par l’un ou l’autre (négociation dans la relation acheteurs/vendeurs)…

:point_right: L' île aux fleurs - Jorge Furtado (1989) - [HQ] - Invidious

:bulb: Et si à la place de voir dans la notion de prix seulement la libre relation existante entre des acheteurs et vendeurs…

Alors le « prix libre » pourrait aussi être un prix libre au sens où il est libéré de taxes (TVA), donc un prix libéré de l’imposition d’État :wink: dans la relation acheteurs/vendeurs.

Ainsi (abstraction faite du marché de l’occasion où la TVA a déjà été payée)…

Dans l’économie des monnaies non-libres, la notion de « prix libre » peut effectivement être celle où l’acheteur détermine son niveau de taxation (TVA invariable = 20% = 1/5ième du prix) en fonction du prix qu’il estime lui-même être juste. Le vendeur laissant le soin à l’acheteur de déterminer le prix auquel l’imposition est elle-même calculée.

Exemple TVA à 20% :
Prix MNL = 100 HT + TVA = 120 TTC (prix non-libre puisque imposition ou taxe).

Et a contrario, dans l’économie de la monnaie libre…

Prix ML = 100 (pas d’imposition, ni taxe) = prix libre.

La création monétaire est fondamentalement différente entre la ML :g1: et les MNL :money_mouth_face:, puisque calculé par M/N et non par le crédit, une taxe (TVA) ou une imposition pourrait s’apparenter à une forme d’appropriation partielle de l’être humain sur lequel est calculé le DU de tous autres les membres.

Puisque la taxation en ML :g1: revient à taxer l’être humain et non les produits/services ( :customs: )

Le MLET ne va pas spécialement apprécier ma position :face_with_open_eyes_and_hand_over_mouth:
:point_right: Fiscalité : bref résumé – Monnaie Libre et Transitions

Car fondamentalement, la monnaie-libre n’est pas une crypto-monnaie comme les autres, puisque son calcul dépends directement des humains qui la compose en étant membres du projet. DU = c ( M/N). Ça permet de voir la différence avec les autres crypto-monnaies (équivalent à des produits / assets / actifs).

Je part du fait que l’on peut taxer des produits et/ou services au travers de la monnaie mais pas des humains.

Une monnaie-libre non-libre de taxes, reviendrait donc à imposer directement l’Humain au travers de la monnaie commune co-créée par lui-même (en fonction de sa durée de vie).

Donc idéologiquement : c’est une nouvelle forme d’esclavagisme monétaire qui serait instauré ?… :thinking:

Imaginons-nous dans le cadre de la TRM avec une espérance de vie moyenne calculée sur 80 ans et une imposition monétaire de 20% (imposition = non-libre) :
80 x 20% = 80 x 0.2 = 16 ans de taxes imposées par l’État :nauseated_face:

Donc d’un côté tu as une monnaie-libre par co-création monétaire (hors taxes) : rien n’empêche la contribution volontaire pour des services communs partagés. Les prix sont libres de taxes et d’imposition. La durée de vie moyenne sur laquelle est calculé le DU est bien de 80 ans.

De l’autre côté tu as une Monnaie-Libre par création monétaire avec des prix non-libre ( = taxés ).
Rien n’empêche la contribution volontaire pour des services communs partagés.
La durée de vie moyenne sur laquelle est calculé le DU est de seulement 64 ans ( = 80 - 16 si taxes à 20% )

Le débat reste ouvert…

Je ne sais pas comment finira ce débat intéressant mais on peut déjà en conclure que des notions aussi simples d’apparence que le prix et la liberté sont in fine beaucoup plus complexes que ce qu’on pourrait en penser.

Ce qui m’amène à deux autres remarques.
La première on voit qu’il est très important d’avoir une terminologie claire et pointue, et pour cela on peut rendre hommage au travail de @Mateo à qui certains reprochent quelquefois de couper les cheveux en quatre, mais on voit que c’est absolument nécessaire.
La deuxième est que reprendre le contrôle de sa monnaie va nous amener à repenser beaucoup, beaucoup de choses qui paraissent être des évidences absolues, du moins pour certaines personnes. Je pense entre autres aux notions de « démocratie, souveraineté, territorialité » etc…

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Ne pas perdre de temps avec les blablas débats et narratifs loins de l’expérience et de la réalité empirique vérifiable.

Non on ne le voit pas, tu essayes ici de faire passer ton avis personnel pour une conclusion qu’on devrait déduire, c’est violent.
Assume que c’est ton avis, et écrit plutôt: « Je pense qu’il est très important d’avoir une terminologie claire et pointue ».

Perso je pense que cela n’est important que dans des échanges purement techniques, donc pas dans le cas de ce sujet.

Je ne vois pas en quoi les interventions de @Mateo aiderait à avoir « une terminologie claire et pointue », au contraire je trouve ses remarques plutôt cryptiques et ce contredisant elle-même.

Moi je vois quelqu’un qui essaye d’imposer sa compréhension des termes aux autres, ce qui n’a jamais fonctionné dans l’histoire des langues, à par casser les pieds à tout le monde ça ne sert à rien.

Après chacun son avis, mais ne fait pas de ton avis une généralité :wink:

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Discerner la réalité exprimentale de

Une compréhension ne peut pas s’imposer et inversement ce qui s’impose ne permet pas la compréhension.

Lol, alors pourquoi fait tu exactement comme si c’était le cas avec ton bourrage de crâne permanent ?

Pourquoi passe tu ton temps à placer ce genre de généralités d’un registre professoral voir philosophe ?
Ça fait genre « je suis au dessus des autres », sauf que c’est pas le cas, et ça rend juste tes propos illisibles (en plus d’agacer plein de gens).
Il faut quoi pour que tu réalises que tu dois changer ta manière d’écrire ? Un ban définitif et complet de tout les espaces de discussion autour de la Ğ1 ?
Parce que navré de te l’apprendre mais c’est ce vers quoi tu te diriges si tu ne changes pas :confused:

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Dans ce cas, vérifions…

:warning:

Commandes jusqu’au dimanche soir 8 mai !

Oranges valenciennes de la variété Navel Late, très bonnes.

  • Prix libre des Oranges en Monnaie Libre Ğ1 (pour la femme propriétaire des champs)

(Transport en monnaie non-libre)

  • La livraison en Espagne est de 0,57 €/kilo (commande minimale de 28 kg). Si vous allez jusqu’à la frontière, c’est beaucoup moins cher (ou gratuit si un camion descend à Gandia, Espagne).
  • Expédition vers la France : 1,6 €/kilo (commande minimale de 48 kg)

Ils son oranges pas forcement ecologiques.
Plus de détails et commandes par privé @kapis123 (telegram) ou kapis [ @ ] riseup.net (pas par ici).

Faites passer le message dans vos groupes locaux.

Et donc pour…

Tu as bien un produit :tangerine: échangé en monnaie libre :g1: à prix libre de taxes (hors imposition TVA). Et concernant la logistique, l’expédition est en Monnaie Non-Libre (€) avec un prix non-libre de taxes (même si avec une TVA réduite).

:stuck_out_tongue_closed_eyes: :crazy_face: :rofl:

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J’ai commencé à tester divers prix ce week end sur un g-marché dans le 13 (pas encore pu le faire ailleurs) avec de grosses étiquettes bien visibles.
-prix totalement libres
-prix libres en G1
-prix à définir en G1
-prix aléatoires en G1
-prix fixes
-prix composites (qui revient à échanger un article contre divers objets présents sur d’autres stands du g-marché comme une bougie+un fruit+ un légume+un savon+un café).

Mon expérience n’a rien donné de probant sur ce premier essai, quelle que soit l’étiquette les femmes ont essayé comme d’habitude et m’ont demandé le prix comme d’habitude.
Ce que je constate sur les g-marchés auxquels je participe (une quinzaine depuis qq mois) c’est que le produit proposé doit être attractif (loi de l’offre et de la demande) ensuite c’est le contact humain entre vendeur et acheteur qui passe avant tout le reste.

Que je mette des prix ou pas, que j’aille dans une zone 1 euro/1G1 ou 1euro/1DU à 2 DU ça ne change pas grand chose.
Autre expérience concrète, en général je ne mettais pas de prix et bien certains me les demandent évidemment mais une bonne partie me disent je prends ça et ça et après seulement ils demandent combien ils doivent.
Mon impression c’est que la monnaie libre attirant avant tout les personnes ayant compris l’arnaque de la monnaie-dette et/ou refusant le contrôle généralisé qu’on essaie de nous imposer, la plupart sont dans une démarche d’émancipation politique,sanitaire,spirituelle qui fait passer le contact humain et les échanges concrets avant des notions de « terminologie claire et pointue ».
Personnellement je trouve ce débat très intéressant,( j’ai même un peu changé d’avis en vous lisant) mais en réalité sur le terrain ce débat ne semble pas intéresser grand monde.
Je vais quand même poursuivre l’expérience.

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La tva ne concerne pas la Ğ1 mais la monnaie dette.

Parce que sur le terrain il n’y a pas de débat.
vous allez vite comprendre que l’affichage de prix (négociable) est très pratique pour faciliter les échanges.

Oui tu commences enfin à comprendre ( :joy: ). D’où le fait de dire qu’un prix libre en :g1: peut aussi s’apparenter à un prix libre de taxe = un prix non-imposé ( = sans TVA = hors taxes ), a contrario d’un prix libre en monnaie-dette.

« …sur le terrain il n’y a pas de débat. » Ni d’ébat :rofl:

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