Très bien, j’ai suivi toute la discussion et elle est très intéressante. Elle touche à notre mode économique et capitaliste…dans la « norme » des prix en € on a une idée mais sans jamais savoir le prix de revient réel.
Pour parler des objets : un article suivant ses matières premières et ses modes de fabrication devrait avoir un prix représentatif pour guider à l’achat. Est ce le cas ? Bien sur que non ! Nike par exemple, prix de revient ?
Exploitation des ouvriers, méthodes polluantes, marge effrayante des non travailleurs etc…
.Une usine en scoop dans mon village vend des pulls haut de gamme à 50 € environ, en boutique ils valent 3 fois plus, et ce pull chez « La Halle aux vêtements » par exemple, on ne le trouvera pas mais on en trouvera de bien moins chers !
Donc, prix de revient et prix de vente, aucun rapport, (mode, pub, etc.)
Ce que nous essayons de faire avec la G1 c’est remettre la valeur des choses à sa vraie place.
Par exemple, j’ai un objet qui m’embarrasse mais dont je n’ai plus aucune utilité, je vais lui mettre une valeur relative au temps que va me prendre de publier une annonce, de préparer un envoi, d’aller le déposer, c’est à dire de mon temps de vie. Sur un gmarché, je vais le proposer pour très peu. En soi, ce n’est pas l’objet lui même puisque je n’en ai plus l’utilité.
Je pourrai le donner carrément ? Ça m’arrive bien sur mais j’ai besoin quand même de Junes pour m’offrir certaines choses à mon tour ! Donc je m’en occupe un peu !
Certains objets peuvent avoir une valeur importante à mes yeux, et cela se discute car sans acheteur pas de vente !
Jetons au loin le tabou selon lequel ce ne serait pas sympa de parler du prix.
Si je mets prix libre, je laisse à l’acheteur le choix, mais je me réserve le droit de refuser s’il je ne le trouve pas raisonnable.
Perso, je vois ça ainsi.
Dans le même ordre d’idée sur la valeur des choses :, une juniste m’a crocheté avec ses petites mains un magnifique châle /poncho.
Avec de la laine de bonne qualité, j’ai pu choisir les couleurs, la forme…
et j’avais conscience que c’était un gros boulot.
Quand ce fût fini, elle m’a demandé un tarif de 300 junes, que j’ai trouvé vraiment trop bas et je lui ai donné, volontiers et de bon cœur 1000 junes.
Car pour moi, c’est un beau vêtement artisanal et je suis très heureuse de le porter ! Il a une valeur importante à mes yeux et je ne voulais pas me moquer d’elle avec un tarif dérisoire, vu le temps passé pour le confectionner.
Nous avons tous des talents à revendre !
L’offre et la demande n’échappe pas à la JUNE.
Recherchons des échanges équitables et qui nous font plaisir !
Bisous !
Danielle