Plate-forme NFT en June (projet)

Hello,

Je propose de créer une plate-forme NFT style Pianity mais en June pour les artistes.
Si il y a des gens motivés avec les compétences pour créer une telle plate-forme n’hésitez pas à vous manifester.

Pourquoi ?

L’idée est de créer des œuvres en édition limitée qui pourront éventuellement prendre de la valeur avec le temps.

Mais aussi pour promouvoir la démarche d’achat en monnaie libre pour soutenir l’artiste en évitant les " leak (fuite) " , en effet, je vends des albums de rap depuis la création de la June et il y a un problème qui persiste, sur 30 albums que je vais vendre en Junes il y en aura 100 qui vont être téléchargé .
Pour un artiste qui vend 10 albums par an c’est un peu frustrant d’avoir des leaks alors que la monnaie libre devrait plutôt inciter à soutenir les artistes, d’où l’intérêt d’avoir une plate-forme NFT qui intègre la June pour protéger les œuvres des artistes de la monnaie libre.

https://pianity.com/waitlist/rap-june_5c9aa

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Les NFT ne protégeront pas une musique : il suffit de modifier un peu le fichier (de manière inaudible) pour qu’il soit impossible de retrouver le fichier original. (ou alors j’ai pas compris le principe technique)

De plus, les NFT c’est le mal absolu. Le Petit Crypto-Prince | Grise Bouille

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La "prouesse "technique de streaming live sur Peertube de Grise Bouille serait pertinente à expliquer en tuto d’éducation populaire . :slight_smile:

Concernant le soi disant gouffre énergétique de la preuve de travail nécessaire à la blockchain Ethereum des NFT, il y a cet article qui l’aborde:

S’agissant du statu de smart-contrat en NFT ce site semble pertinent sur beaucoup d’aspects :

Le Stockage (@qoop)

Les NFT sont directement sur la blockchain. Le fichier en lui-même en
revanche n’est pas directement hébergé sur la blockchain. En général, le fichier est hébergé sur des systèmes de fichiers décentralisés comme IPFS. Ces systèmes décentralisés n’ont pas de point unique de défaillance contrairement à un serveur classique qui peut tomber en panne. Cela garantit la pérennité de l’hébergement du fichier dans le temps. Le NFT fait simplement le lien avec cet hébergeur et attribue ainsi un propriétaire au fichier.

La fiscalité

Une fois la vente d’un NFT d’une de nos œuvres réalisée, comment la déclarer fiscalement ?

La loi de finances 2019 vient définir un cadre pour l’imposition des actifs numériques dans l’article 150 VH bis du CGI. « les plus-values réalisées par les personnes physiques domiciliées fiscalement en France au sens de l’article 4 B, directement ou indirectement par personne interposée, lors d’une cession à titre onéreux d’actifs numériques mentionnés à l’article L. 54-10-1 du code monétaire et financier ou de droit s’y rapportant, sont passibles de l’impôt sur le revenu » sous la forme d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % : imposition au taux forfaitaire de 12,8 % + prélèvements sociaux au taux de 17,2 % compris.

C’est le transfert en euros, “cash out”, des cryptos obtenus suite à la vente du NFT qui rend l’opération taxable; et c’est cette plus-value qui est soumise à l’impôt.
Aujourd’hui, la vente d’un NFT n’est pas considéré, en tant que tel, comme un revenu d’activité, à fortiori artistique.

Dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2022, les amendements n°I-1398, n°I-318, n°I-1362 et n°I-1502, adoptés en première lecture, proposent que les bénéfices soient considérés comme provenant d’une profession non commerciale ou assimilés aux BNC. Ici, comme des revenus artistiques perçus par un artiste-auteur par exemple.
Ces propositions ne s’appliqueront qu’aux cessions réalisées à partir du 1er janvier 2023.

Quid de l’aspect fluctuant de la valeur des cryptos ? Tant que la crypto n’est pas convertie, elle n’est pas considérée comme un revenu à déclarer ? Cela peut-il être un placement non imposable ?

Comme indiqué ci-dessus, c’est le transfert en euros, “cash out”, des cryptos obtenus suite à la vente du NFT qui rend l’opération taxable; et c’est cette plus-value qui est soumise à l’impôt. Aujourd’hui, tant que les cryptos n’ont pas été transférées en euros, elles ne sont pas taxables.

:sunglasses:

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Je voulais juste dire que j’avais un avis sur le sujet et vous montrez qu’il était fondé sur la base de la réflexion d’autres personnes avant moi, mais je doute que la faiblesse de ma pensée intéresse grand monde.

D’autant que je ne suis pas si sûr d’avoir pigé les NFT . Donc de les expliquer par une image.

Est-ce que ce serait quelque chose comme cette technique bidon de validation de propriété de document numérique.

Vous créez un fichier numérique.
Vous générez un petit hash MD5 du fichier.
Vous signez ce hash avec votre clé privée.
Vous m’envoyez 50 DU avec le hash du fichier en commentaire.
Vous m’envoyez 40 DU avec le hash signé.
Si vous voulez transférer la propriété du fichier, vous m’envoyer 30 DU le hash d’origine signé par le nouveau propriétaire puis signé par l’ancien.
Si vous voulez contester la propriété d’un fichier par une autre personne, vous m’envoyez 20 DU avec le hash du fichier concerné.

Pour ces montants, je garanti que je serais le tiers de confiance centralisé qui dénoncera haut et fort les vols que je ne pourrais que constater.

Pour 10 DU je ferais la publicité des fichiers dont je surveille la propriété.

Pour 100 DU je vous aide personnellement à utiliser mes services.

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Pas con du tout.

Mais ça va un peu au delà du problème de propriété.

J’aimerais pouvoir vendre un album en ML et que l’acheteur arrive à prendre conscience de ma démarche de vendre en ML.

L’album qu’il achète est une œuvre particulière, qu’il doit conserver comme un précieux.(comme un collectionneur) Pourquoi ? Parce que ce n’est pas une démarche conventionnelle et anodine de vendre de la musique en ML, et encore moins d’acheter un album en ML.

C’est comme voter pour l’indépendance d’un artiste à des niveaux encore jamais atteint dans l’industrie musicale.

Des rappeuses comme Keny Arkana reconnue comme " artiste engagée " n’a pas encore atteint ce niveau d’engagement dans le sens artistique du terme que peut offrir la ML.

D’ailleurs des rappeurs comme " Tiers-monde " l’on bien compris en disant dans un morceau : " Kery à un RIB, Médine à un RIB, Keny à un RIB " en gros ils sont des rebelles du système mais ils vendent leur musique grâce au système.

Les NFT associé à la ML selon moi peuvent contribuer à faire prendre conscience à l’acheteur qu’il achète une œuvre spéciale qu’il ne peut pas leaker sur le net sans perdre lui même le côté exclusif.

Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac… j’ai déjà réfléchi à une méthode pour vendre de la musique d’une manière unique, ça n’a jamais été fait (jamais,jamais) et grâce à la june je pense que ça va être intéressant, en tous cas ça sera du jamais vu !

Il n’y a pas de frais (quelque soit la monnaie envisagée) a fortiori lié au traitement de NFT en blockchain.
C’est surtout le lien réseau IPFS et Blockchain Duniter qui semble pertinent à développer à l’image du lien réseau IPFS et Blockchain Ethereum ou Blockchain Tezos.

Excellent cet article!

Intéressant :thinking:

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C’est exactement ce que réalise Astroport dans sa version AstrXbian.
IPFS fournit le système de fichier hashé, chainé, chiffré qui permet de garantir un « NFT »

Vous en avez un ici, qui est un lien IPNS mutable appartenant à la clef qui l’a inroduite dan le réseau et pointe vers une ressource multimédia (ici un film)

Le vrai enjeu des NFT est la migration vers le Web3.0 (hashé chainé chiffré style IPFS) prévue par l’industrie 4.0
Et pour que cela fonctionne, il faut garantir l’unicité de l’identité numérique à un individu. Ce qu’ils essayent de faire en douce avec leur pass sanitaire et leur QRcode qui contrôle l’entrée.

Enfin on n’a pas besoin d’attendre, Car c’est exactement ce que permet la WOT de la June :wink: Sans recourir à un organe de contrôle central… Il y a garantie d’un humain vivant unique à chacun de ses comptes membre…

On explore ces espace à Astroport ONE, dans un cadre de forêt jardin propice à régler le fonctionnement du réseau pair à pair en mode semi-connecté…

Chaque source multimédia listée sur cette page est stockée dans IPFS et associée à un porte feuille dans la blockchain duniter, et au porte monniae de celui qui l’a ajouté au réseau.
https://tube.copylaradio.com/film.php

Ce sont des films qui ne sont normalement visibles qu’aux amis de celui qui les a ajouté, mais pour la démo la sécurité « n+2 » n’est pas activée sur cette page.

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Excellent ça ! Mais ça peut toujours leaker…

Est-ce que c’est possible de faire un fichier musical qui s’auto-détruit à la fin de l’écoute ? Comme dans mission impossible… https://youtu.be/4y9NtHlJvbY?t=97

Mais s’il est détruit, l’acheteur ne peut plus le collectionner comme c’est souvent le cas des NFT, non ?

Je ne comprends pas l’intérêt de ce truc hormis de faire des thunes avec rien. Je trouve ça encore plus vide de sens que l’art ‹ contemporain ›.

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Non. Ou alors ça veut dire que ton ordinateur est bourré de DRM, aussi bien matériellement que logiciellement, ce qui implique une perte de liberté inacceptable pour l’utilisateur, et encore avec un peu de travail on peut toujours casser des DRM.

Par exemple avec le streaming, on télécharge un fichier par petits bouts, sans les conserver plus de quelques secondes. Mais on peut toujours truquer le lecteur pour enregistrer le fichier entier, ou indirectement enregistrer la sortie son de la machine. Par exemple, youtube-dl permet de récupérer les fichiers audio et vidéo de dizaines de sites de streaming qui ne proposent pas le téléchargement direct. (et qui le font même payer à des pigeons)

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Alors, je parle de plusieurs choses différentes…

Les NFT associé à la June comme sur Pianity (modèle collectionneur) c’est une chose… ensuite je me pose la question des fichiers musicaux auto-destructibles pour une autre raison qui n’a rien à voir, je ne développe pas pour l’instant (pour pas qu’on me pique l’idée)

Mais par exemple toi @fdrubigny qui m’a acheté de la musique en ML, si tu apprécies ce que je fais et ma démarche de vendre en ML, il y a plusieurs possibilités pour me soutenir… la meilleure solution est de convaincre quelqu’un d’ouvrir un compte G1, d’obtenir des Junes et de m’acheter de la musique.

Mais…

Cette solution est contraignante pour quelqu’un qui ne connaît pas la June alors si (je dis bien si) quelqu’un te demande un lien de mon album tu va vouloir leaker mon album (c’est comme ça que ça marche dans le monde UNL) … et je réalise qu’il se passe la même chose avec la ML (mes albums se font leaker)

[je crois que tu as interprété le truc genre : Je vends de la musique qui s’auto-détruit à la fin " lol non c’est pas du tout ça mdr]

Je suis responsable de ce que je dis mais pas de ce que vous comprenez

Au regard de ce que je viens de dire (plus haut)… de mon point de vue… c’est moi le perdant… j’ai plutôt intérêt à avoir le contrôle sur les leaks sinon je suis mort artistiquement (j’ai déjà activé le mode survie).

Et comme dit Tuxmain…

C’est pour ça qu’il s’agit avant tout d’une prise de conscience, l’idée c’est que celui qui va m’acheter un album en ML, ne cherche pas à le leaker mais à convaincre ceux qui veulent mon album, de se créer un compte et d’obtenir des Junes pour l’avoir.

humour
Copie de - il doit encore penser à son plan cul ce connard...

@qoop je pense aussi à un système d’écoute unique, un lien qui envoie vers un morceau qu’on peut écouter qu’une seule fois… ça existe ça ? Genre à la fin de l’écoute le lien disparaît de lui-même… un lien qui serait programmé pour une seule lecture…

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ce ne serait pas le fichier, mais la clef qui permet d’ouvrir sa boite cryptographique qui ne marcherait qu’une fois.
Pour Astroport, j’ai fait le choix de ne pas chiffrer les données dans ipfs, mais de ne partager le lien IPNS qui y donne accès qu’avec un réseau d’amis (qui peut aller jusqu’à fail2ban les stations IPFS inconnues pour éviter le sniffing).

Enfin pour augmenter la sécurité, et pouvoir introduire son morceaux dans IPFS global, il faut bien choisir le format de chiffrement …

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Concrètement j’ai un single qui sort le 14 février, je fais comment ? Si je veux te faire écouter le morceau qu’une seule fois ?

Oui, par exemple pour le film terminator que tu as posté plus haut avec un clique droit on peut le télécharger et ça je voudrais éviter…

Comme je l’ai dit plus haut, même avec un lien à usage unique, ce qui serait possible avec un logiciel adéquat qui ferait interface entre l’auditeur et IPFS, ça ne garantit pas que l’utilisateur ne conserve pas l’ancienne version du fichier chiffré avec la clé correspondante, ni qu’il n’enregistre pas le morceau avec Audacity ou tout bêtement en branchant un enregistreur cassette sur la sortie jack de l’ordi.

Toute tentative de restriction technique des libertés de l’utilisateur sur une œuvre intellectuelle est vouée à l’échec.

Une autre approche serait de dire aux gens « si vous diffusez, incitez les gens à donner ou à acheter ». Les avantages sont la préservation de la liberté, qu’on s’évite de perdre du temps à développer des DRM compliquées et inutiles, la facilitation de la diffusion donc l’élargissement du public (parce que les gens qui n’achètent pas vont écouter plus facilement, éventuellement donner et partager), et que les gens n’ont pas l’impression d’être pris pour des pigeons (je veux bien acheter un CD, donner à un artiste pour financer son travail et lui permettre d’en vivre, mais pas payer la copie d’un fichier qui n’a coûté qu’un pouillème de watt-heure).

Voir un monde sans copyright et sans monopole qui réfléchit entre autres sur comment financer une culture libre. (licence CC0, lisible gratuitement sur Internet ou payant sur papier)

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@qoop à dit qu’elle peut servir qu’une seule fois donc il ne pourrait pas la conserver…

Oui ça c’est une possibilité mais ça ne vient pas contrarier mon idée.

Je veux juste savoir comment faire un lien avec un morceau écoutable une seule fois et comment faire concrètement, avec un titre que je prévois de sortir le 14 février.

Pas compris…

Alors justement c’est exactement ce que je veux éviter parceque c’est exactement comme ça que ça fonctionne en UNL dans l’industrie musicale, et c’est exactement ce qui pousse à faire des musiques tendances pour gagner de l’argent. C’est à tout prix ce que je veux éviter, sinon autant vendre en UNL et signer en maison de disque.

Les artistes font même leaker exprès par pur stratégie marketing, la meilleure stratégie (sans leak) en date c’est celle d’Orelsan une pure arnaque, le plus gros attrape pigeon de tous les temps (139 000 ventes en 1 semaine) je l’ai vu venir gros comme une maison.

Je parlais du principe de base des NFT (de ce que j’en ai compris, il n’y a pas grand chose à comprendre), pas de ta musique, bien sûr…

Le seul moyen que je vois pour le fichier téléchargeable une unique fois, c’est que le serveur n’accepte de l’envoyer une seule fois. Mais dès lors que tu as le fichier, qu’il soit chiffré ou non, ainsi que la clé de déchiffrement, tu peux le déchiffrer autant de fois que tu veux en stockant la forme chiffrée, ou bien stocker directement la forme déchiffrée.

Je ne peux pas apporter 10000 démonstrations différentes que cette restriction est impossible (du moins avec la technologie actuelle et qui le sera encore dans des dizaines d’années très probablement).

Quant au lien valable une seule fois (qui n’empêche donc pas de récupérer le fichier par ailleurs), il existe des solutions génériques toutes prêtes comme Lufi, ou alors il faut juste demander à un dev de faire ça (quoique pour le 14 février c’est juste).

Je voulais dire qu’un CD gravé est un bien matériel qui coûte cher à produire, mais que le téléchargement d’un fichier audio ne coûte quasiment rien (juste un peu d’électricité, d’abonnement Internet, et de matériel amortissable). Je ne comprends donc pas pourquoi le revenu de l’artiste (ou bien le coût pour les auditeurs) devrait être indexé sur le nombre de téléchargements. Il existe par exemple des gens qui devraient être plus connus mais qui n’ont pas eu de chance et aucune vente, et des gens qui font de la merde et qui sont super connus donc riches. C’est une preuve suffisante que ce système de rémunération n’est pas terrible.

Là je montre juste mon avis sur la question, je n’essaie pas d’imposer cette méthode, mais je la trouve préférable. Du coup je me dis que pour ce faire il faudrait créer des cagnottes de rémunération des artistes, de préférence dirigées par les artistes eux-mêmes. Comme pour la caisse de dons aux contributeurs techniques, ou pour le financement de la recherche universitaire qui est (ou était…) dirigé par les chercheurs du domaine concerné.

Si c’est gratuit avec incitation à donner, ça fera autant d’écoutes, avec éventuellement plus de dons. Et peut-être même que le financement participatif s’auto-régule : si un artiste très écouté ne reçoit aucun don, les gens auront envie de donner ; s’il reçoit déjà 100M/N par mois, les gens se diront qu’il n’a pas besoin de dons. On évite alors ces emballements. (à vérifier)

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Ce système de rémunération qui détermine de façon centralisée ce qui est connu (et riche) de ce qui n’est pas connu (et pauvre en monnaie) est inique et terriblement injuste pour ses utilisateurs au bénéfice de la communauté constituée de ses tenants et aboutissants.
(rien à voir avec un manque de chance ou avoir de la chance justement)

Le smart contrat NFT par la paternité décentralisée des œuvres numériques et numérisées sur Blockchain qu’il permet et la base de données non censurable sous IPFS qu’il engendre est révolutionnaire.

Libre à chacun de ne pas comprendre et de préférer jouer aux jeux vidéos.

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