Monnaie libre et Loi PACTE

Bien !… Merci @Galuel : Me voilà enfin habillé pour l’hiver prochain ( :face_with_hand_over_mouth: ). Ceci étant, en plein été, avec la vague de chaleur actuelle, je dois admettre que le col-roulé à manches longues, même en laine de chèvre bio, ça pique un peu, même avec une promo en période de solde ( :smiley: ).

Vu le ton employé à mon égard ( :roll_eyes: ), il me semble donc y avoir mal-donne. C’est regrettable.

Et tu démarres vite dans les tours et fort dans l’hostilité ( :face_with_raised_eyebrow: ). En fait, dès la première ligne.…

Indéniablement l’accueil est chaleureux ! Cela aurait pu être pire ? ( :flushed: )
(Je suppose que je verrais cela avec… Le temps, comme avec la Ğ1)

Pourtant, il n’y a rien de contradictoire dans mes propos, tant que tu les lis dans le bon sens et sans les extrapoler (ni les déformer). En fait, tu vas même comprendre que tu dis la même chose que moi (ou vice-versa), mais d’une autre manière (comme quoi…).

Comme je disais précédemment : « juridiquement la licence copyleft n’existe toujours pas dans le droit. En fait, soit il y a un droit légal ( un brevet, une patente, etc. ) ou il n’y en a pas. »

Il faut comprendre que dans le droit français, il n’existe pas d’opposition juridique entre d’un côté le « copyright » et de l’autre, le « copyleft ».

Apparemment, mon propos t’as choqué, et cela mérite une meilleure explication de ma part sur mon interprétation…

« Le copyleft est un terme général. » Et non pas un terme juridique en matière de droit purement légaliste. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est simplement écrit.

Partant de là tu mets en lien la méthodologie de l’APRIL (merci à eux pour leur travail fantastique) pour faire une licence libre GNU GPL. Super ! C’est exactement ce que je dis : juridiquement, la licence copyleft n’existe pas… Elle n’existe pas sans le copyright qui lui est directement associé. Il ne peut y avoir de copyleft sans copyright, c’est un fait juridique largement expliqué (et admis par la communauté du libre). Et c’est toujours comme cela que j’ai compris le copyleft, son concept initial et son interaction avec le droit d’auteur « à la française ».

Là, je te sens sauter partout, et à t’énerver inutilement. Pourtant il n’y a pas de quoi s’emballer. ( :innocent: )

Le copyleft est merveilleux, dans le sens où cette licence libre, aussi louable soit-elle, repose (en France) exclusivement sur une « distorsion » juridique (un biais légal) du droit d’auteur classique (~copyright) et de la volonté du créateur à libérer son œuvre pour la balancer dans le domaine public plutôt que prévu (donc avant terme de la durée de protection pour les œuvres qui est de 70 ans après la mort de son auteur).

(en aparté :, les inventions brevetées sont protégées durant 20 ans à compter du jour de dépôt de la demande, et les marques sont protégées pendant dix ans à compter de leur dépôt, cette période étant renouvelable indéfiniment. Et cela est aussi évidement bien encadré juridiquement : Domaine public en droit de la propriété intellectuelle français — Wikipédia ).

Démonstration ?…

Là on est donc d’accord ou toujours pas ?… Le point de départ du copyleft est et reste le copyright (droit d’auteur en France). Sans droit d’auteur (~copyright), le copyleft est donc juridiquement et légalement inexistant.

Et je sais que tu peux toi aussi comprendre ça, la preuve : http://www.glibre.org/2012/01/hello-world/

En fait, si je m’adapte (tant bien que mal) à ta vision « artistico-scientifique », alors le copyleft est une sorte de Ğ©opyright / ğCopyright. :star_struck: Illumination :hugs:

Et là c’est bien la démonstration pratique que tout copyleft est avant-tout, juridiquement, un copyright légalement modifié par des clauses additionnelles pour libérer l’œuvre dans le domaine public plus tôt que prévu (CQFD :nerd_face: j’ai pas pu résister :grin: ).

Le copyleft n’a pas pour but de rendre une œuvre illégale par rapport au copyright initiale… Il a pour objectif de permettre à une œuvre (déjà « copyrightée » par son auteur) de rentrer plus vite et plus tôt dans le domaine public tout en permettant à cette œuvre d’être dupliquée et éventuellement modifiable / modifiée.

En France, une personne ayant légalement revendiqué son œuvre par l’application d’un copyright ne peut donc jamais renoncer totalement à ses droits d’auteur sur son œuvre. À minima, il reste toujours le droit moral inaliénable dessus. Personnellement, je n’ai toujours pas compris pourquoi la résistance à maintenir ce droit moral inaliénable. J’ai bien un doute, une idée, mais ce n’est pas si clair.

Question en aparté : Comment cela se passe t’il si un auteur change d’avis, pour x ou y raison(s), et décide de rebasculer son œuvre sous le strict droit d’auteur classique, alors que son œuvre était jusqu’alors sous copyleft ? Il en aurait le droit, puisque le droit d’auteur est un contrat unilatéral (même si « copyleftée »). Je ne suis pas certain que la réponse à cette question soit aussi simple.

Quoi qu’il en soit…

Et aussi…

Donc nous y voilà, en France : le copyleft est en définitif un contrat juridique de droit d’auteur (~copyright) avec des clauses moins restrictives que le classique contrat de base légale.

En ce sens, je ne vois donc pas ou mon analyse est incohérente et contradictoire lorsque je disais : « juridiquement la licence copyleft n’existe toujours pas dans le droit (français). En fait, soit il y a un droit légal ( un brevet, une patente, etc. ) ou il n’y en a pas. »

A contrario du copyright, le copyleft rend donc une œuvre libre par le biais de clauses supplémentaires au droit d’auteur initiale, en donnant une obligation à toute personne qui reproduit ou modifie une œuvre « copyleftée » de la laisser aussi libre de copie et de modification. En ce sens, le copyleft ne signifie pas d’abandonner tout copyright, mais seulement de pouvoir laisser le soin à autrui d’améliorer une œuvre ou un travail déjà existant sous copyright, en plaçant l’œuvre plus tôt dans le domaine public.

Voilà c’est certes un peu long, mais j’espère avoir clarifié mon point de vue (même si j’ai bien compris par téléphone, que tu t’en foutais royalement).

Je n’ai certainement pas ton intelligence (tant pis, j’ai aussi d’autres défauts, j’ai appris à vivre avec :pinching_hand: surtout ma femme :+1: en réalité ), après tout je suis Humain (et j’invoque mon droit à l’erreur :pray: ), mais je ne suis pas plus con que la moyenne ( :crazy_face: ), et il me semble avoir compris que la Ğ1 était justement basée sur la moyenne (ou alors j’ai encore mal lu, possiblement).

À mon avis, si la Ğ1 est une monnaie basée sur l’Humain, tu devrais alors être plus empathique et moins hautin avec ceux qui tentent d’adhérer à ta vision de la monnaie libre, de la comprendre, de l’appréhender.

C’est dommage, alors que la Ğ1 semble être inclusif pour tous les Humains, tu sembles être exclusif de certains d’entre eux, comme si tu étais le revers de ta propre monnaie (c’est une image, et possiblement pas la réalité, puisque l’on ne se connaît pas plus/mieux).

Essaie aussi de comprendre que chaque personne a une histoire différente (tout le monde ne peut pas être un révolutionnaire, un héros, ou même un martyr), ce qui n’empêche pas les gens de se rapprocher les uns des autres dans des relations parfois occasionnellement, parfois complexes/compliquées, parfois par simple opportunisme, parfois durablement, ou d’autres fois pour x ou y autres raisons qu’il peut en exister sans faire de généralité.

Suite à notre conversation téléphonique, il y a certains trucs que j’ai mieux compris ( :ok_hand: ) et d’autres toujours pas, du moins pas encore (désolé :unamused: ). Tâche simplement de ne pas en vouloir aux autres personnes de ne pas comprendre ce qui pour toi est une évidence. On a tous nos aspirations et nos difficultés à plus ou moins grandes échelle.

J’espère donc qu’après cette clarification, on pourra ainsi repartir sur une nouvelle et meilleure base que celle où l’on s’est quitté au téléphone.

Cordialement

@+ :vulcan_salute:

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