Monnaie libre et dérive sectaire : une mort de la Ğ1 inévitable?

𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗠𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝗲 𝗟𝗶𝗯𝗿𝗲 𝗚̆𝟭 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝘁𝗲𝗹 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻 𝗳𝗲𝗿𝘁𝗶𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗿𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗿𝗼𝘆𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗲́𝘀𝗼𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗽𝘀𝗲𝘂𝗱𝗼-𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 ?

𝟭. 𝗨𝗻 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲𝗮𝘂 𝗳𝗲𝗿𝘁𝗶𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗶𝗿𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹
La Ğ1 attire une communauté alternative, avec une forte proportion de personnes critiques vis-à-vis du système financier classique, ce qui est plutôt sain… Mais qui dit rejet du système en place dit aussi porte ouverte aux théories les plus farfelues. Dans ce genre de milieux, les frontières entre réflexion critique et crédulité totale peuvent s’effacer dangereusement.

Rejet des institutions = attirance pour des ‘vérités alternatives’.
Autonomie et spiritualité = mélange de critiques légitimes du système et plongée dans l’ésotérisme.
Auto-légitimation = absence de filtres rationnels, puisque tout le monde peut prétendre être thérapeute, guide spirituel ou inventeur génial.
En clair, le marché Gchange n’est pas qu’un espace d’échange monétaire, c’est aussi une foire aux miracles où des praticiens de l’invisible viennent monnayer du vent.

𝟮. 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹𝗮 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 ‘𝗰𝗿𝗼𝘆𝗮𝗻𝘁𝘀’ 𝗱𝗼𝗶𝘁-𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲́𝗯𝗮𝘁𝘁𝘂𝗲 ?
Pourquoi pas les croyants religieux ou ceux qui ont une spiritualité personnelle… Mais une catégorie bien spécifique de ‹ croyants › :

:white_check_mark: Ceux qui transforment leur croyance en commerce : vendre du ‘soin quantique’, de la ‘médecine vibratoire’ ou de la ‘guérison énergétique’ avec une tartine de jargon pseudo-scientifique, c’est tromper des gens souvent vulnérables.

:white_check_mark: Ceux qui profitent de l’absence de régulation : dans la Ğ1, pas de lois ni d’ordres professionnels pour encadrer les pratiques de soin ou les formations proposées. Résultat : n’importe qui peut vendre n’importe quoi, sans le moindre contrôle.

:white_check_mark: Ceux qui propagent l’obscurantisme : le rejet du ‘système’ devient vite un rejet de la science, des faits établis et de toute pensée critique. Et là, on tombe dans un marécage où tout et son contraire peuvent être affirmés sans preuve, simplement au nom de ‘l’intuition’ et du ‘ressenti’.

En résumé, ce n’est pas un combat contre la foi ou la spiritualité qu’il nous faut mener, mais contre la manipulation mentale et commerciale qui prospère dans la Ğ1 sur la crédulité des autres.

𝟯. 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗽𝗼𝘀𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗚̆𝟭 𝗲𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 ?
Parce que dans la Ğ1, ces vendeurs de rêve se sentent intouchables. Ils peuvent profiter du côté ‘communauté alternative’ pour imposer leurs dogmes sans la moindre résistance. C’est pourquoi nous devons faire ce qu’aucune institution ne fait ici : du fact-checking, du démystifiage, avec une bonne dose de moquerie bien acide.

Les croyants ésotériques pullulent dans la Ğ1 parce qu’ils pensent être en terrain conquis. Nous devons leur rappeller brutalement qu’il reste des esprits critiques… et qu’ils ne pourront pas tranquillou vendre leurs élixirs quantiques sans se faire démonter en public.

𝟰. 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗰𝗵𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 « 𝗰𝗿𝗼𝘆𝗮𝗻𝘁𝘀 » 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗚̆𝟭 ?
:fire: 𝗣𝗮𝗿𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗹’𝗼𝗯𝘀𝗰𝘂𝗿𝗮𝗻𝘁𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗴𝗮𝗻𝗴𝗿𝗲̀𝗻𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝗲 𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲 ! :fire:

Il ne s’agit pas d’une simple chasse aux illuminés en mal de spiritualité. Non, le problème est bien plus profond et toxique.
Les annonces d’escrocs ésotériques sur Gchange et l’envahissement de la monnaie libre par des zinzins ne sont que les symptômes d’un mal plus grand : 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗿𝗶𝘃𝗲 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗿𝗮𝗺𝗽𝗮𝗻𝘁𝗲, qui nuit autant à l’image qu’au fonctionnement même de la Ğ1.

𝟱. 𝗨𝗻𝗲 𝗺𝗲́𝘁𝗮𝘀𝘁𝗮𝘀𝗲 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝗲 𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲
Les pseudo-thérapeutes, gourous vibratoires et autres prophètes de pacotille ne se contentent pas de polluer le marché de la June avec leurs élixirs lunaires et soins quantiques.
Ils colonisent l’écosystème entier. On n’est plus seulement face à des hurluberlus inoffensifs qui font des câlins aux arbres. Non, on a affaire à un cercle auto-alimenté d’illuminés qui certifient d’autres illuminés, excluant ainsi de facto toute personne sensée.

:point_right: La conséquence ? Dans certaines régions comme le Vaucluse (84), les Bouches-du-Rhône (13), le Gard (30) et l’Hérault (34), plus de 80 % des membres sont des illuminés complets.

Du simple New-Age vegan connecté aux esprits de la forêt,
Au timbré absolu qui est convaincu que des reptiliens sous-terrains dirigent la Terre creuse (sauf quand elle est plate).
Sans oublier les plus dangereux : ceux qui frisent le délire paranoïaque violent et voient dans la monnaie libre un outil de libération contre un complot intergalactique.
𝙊𝙣 𝙚𝙣 𝙖𝙧𝙧𝙞𝙫𝙚 𝙖̀ 𝙪𝙣𝙚 𝙨𝙞𝙩𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙤𝙪̀ 𝙡𝙖 𝙂̆1 𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙚𝙧𝙘̧𝙪𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙪𝙣𝙚 𝙨𝙚𝙘𝙩𝙚 𝙙𝙚 𝙙𝙚́𝙨𝙚́𝙦𝙪𝙞𝙡𝙞𝙗𝙧𝙚́𝙨, 𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙛𝙪𝙞𝙧 𝙩𝙤𝙪𝙩𝙚𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚𝙨 𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙣𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙖𝙪𝙧𝙖𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙪 𝙮 𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙖𝙡𝙩𝙚𝙧𝙣𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚 𝙚́𝙘𝙤𝙣𝙤𝙢𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙞𝙣𝙩𝙚́𝙧𝙚𝙨𝙨𝙖𝙣𝙩𝙚.

𝟲. 𝗟𝗲 𝘃𝗲𝗿𝗿𝗼𝘂 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗲𝗿𝘁𝗶𝗳𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 : 𝘂𝗻𝗲 𝗺𝗮𝗰𝗵𝗶𝗻𝗲 𝗮̀ 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗹’𝗶𝗿𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹
La structure même de la monnaie libre, basée sur un système de cooptation via 5 certifications, encourage le phénomène. En théorie, cela garantit que seuls des membres de confiance entrent dans le réseau. En pratique, c’est un cauchemar tribal où seuls les « initiés » se certifient entre eux.

:rotating_light: Résultat : les cinglés ne certifient que d’autres cinglés. Les bulles régionales se forment et se ferment, créant des enclaves de pensée où aucune remise en question n’est possible.

Un rationaliste qui tente d’entrer dans la Ğ1 dans ces régions a très peu de chances d’être certifié, s’il n’adhère pas aux délires ambiants.
En revanche, le premier « praticien en rééquilibrage ADN quantique par hypnose chamanique transdimensionnelle » trouvera immédiatement cinq autres crédules pour lui ouvrir les portes du club.
C’est une reproduction sectaire systémique, renforcée par la structure même du réseau.
𝙀𝙩 𝙘𝙚 𝙣’𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙪𝙣 𝙝𝙖𝙨𝙖𝙧𝙙 𝙨𝙞 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙖𝙧𝙚𝙨 𝙨𝙘𝙚𝙥𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙚𝙨𝙥𝙧𝙞𝙩𝙨 𝙘𝙧𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙫𝙞𝙤𝙡𝙚𝙢𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙩𝙩𝙖𝙦𝙪𝙚́𝙨 𝙥𝙖𝙧 𝙘𝙚𝙨 𝙜𝙧𝙤𝙪𝙥𝙚𝙨 𝙙𝙚̀𝙨 𝙦𝙪’𝙞𝙡𝙨 𝙚𝙨𝙨𝙖𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙧𝙚́𝙩𝙖𝙗𝙡𝙞𝙧 𝙪𝙣 𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙖𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙧𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙞𝙩𝙚́.
𝙊𝙣 𝙖 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙖̀ 𝙡’𝙚𝙨𝙥𝙧𝙞𝙩 𝙪𝙣 𝙚𝙭𝙚𝙢𝙥𝙡𝙚 𝙗𝙞𝙚𝙣 𝙥𝙧𝙚́𝙘𝙞𝙨, 𝙟’𝙞𝙢𝙖𝙜𝙞𝙣𝙚.

𝟳. 𝗨𝗻𝗲 𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗱𝗲́𝘀𝗮𝘀𝘁𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘁𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝗚̆𝟭 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿
Le plus gros problème, au final, ce n’est même pas leur délire. Après tout, si certains veulent croire qu’ils peuvent guérir le cancer en activant leurs ‘codes galactiques’, grand bien leur fasse (jusqu’au jour où ça tue quelqu’un, évidemment).

Non, le VRAI problème, c’est l’image désastreuse qu’ils renvoient de la monnaie libre.

:red_circle: La Ğ1 aurait pu être une expérimentation économique intéressante.
:red_circle: Mais elle est aujourd’hui vue comme un terrain de jeu pour fous furieux.
:red_circle: Impossible d’attirer des économistes sérieux, des entrepreneurs, des gens structurés… Ils fuient en voyant le cirque.

Et on peut les comprendre ! Qui voudrait associer son nom à un projet où 80 % des membres sont en roue libre mentale et où le principal usage du réseau est d’échanger des formations en hypnose régressive pour contacter ses vies antérieures ?

𝗖𝗢𝗡𝗖𝗟𝗨𝗦𝗜𝗢𝗡 :

:fire: 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗹𝗲𝘀 « 𝗮𝗿𝗰𝗵𝗶𝘁𝗲𝗰𝘁𝗲𝘀 » 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗚̆𝟭 𝗹𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁-𝗶𝗹𝘀 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 ? 𝗖𝗼𝗺𝗽𝗹𝗶𝗰𝗶𝘁𝗲́ 𝗼𝘂 𝘀𝗶𝗺𝗽𝗹𝗲 𝗶𝗺𝗽𝘂𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 ? :fire:

On pourrait se dire que les créateurs et développeurs de la monnaie libre ne sont pas conscients du problème.
En réalité, ils le sont. Ils voient très bien que la Ğ1 est gangrenée par les allumés de l’ésotérisme et qu’elle donne une image désastreuse. Ils savent aussi que la courbe de développement est désespérément plate, voire en régression depuis un an.

:chart_with_downwards_trend: 𝟴𝟬𝟬𝟬 𝗺𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝟴 𝗮𝗻𝘀 !
Et encore, ce chiffre est en chute libre : on repassera bientôt sous la barre des 8000 membres, alors qu’on devrait en avoir 100 fois plus si le concept avait pris.

𝗔𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗻𝗲 𝗳𝗼𝗻𝘁-𝗶𝗹𝘀 𝗿𝗶𝗲𝗻 ?

𝟴. 𝗠𝗶𝗲𝘂𝘅 𝘃𝗮𝘂𝘁 𝟴𝟬𝟬𝟬 𝗰𝗿𝗲́𝗱𝘂𝗹𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝘇𝗲́𝗿𝗼 𝘂𝘁𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿 ?
La vérité, c’est que les « architectes » de la Ğ1 sont face à un dilemme :

:point_right: Soit ils assainissent l’écosystème en filtrant les zinzins, quitte à perdre une grande partie de leur communauté actuelle.
:point_right: Soit ils ferment les yeux et acceptent que la monnaie libre soit un repaire d’illuminés.

Et visiblement, ils ont choisi la seconde option. Pourquoi ? Parce que sans ces 8000 utilisateurs (même si seulement 5000 d’entre eux vendent des soins énergétiques et des baguettes magiques), il ne reste rien.

:fire: 8000 illuminés, c’est toujours mieux que 500 sceptiques et rationnels qui croient et participent activement au projet, en générant de la richesse. On sait qui sont les plus « riche » de la Ğ1, et ce ne sont pas des gourous zinzins :fire:

La Ğ1 est un projet qui n’attire plus les pragmatiques, les économistes, les entrepreneurs, ni même les libristes curieux. Il n’y a donc plus que les allumés pour y voir un « outil de libération » aligné avec leurs croyances mystico-complotistes.

𝟵. 𝗨𝗻 𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲̀𝗺𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗰𝘆𝗰𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗿𝗶𝘃𝗲
Le problème, c’est qu’en laissant faire, le phénomène ne fait que s’auto-renforcer.

:pushpin: Plus la monnaie libre est peuplée d’illuminés → plus elle devient un marché pour des offres ésotériques.
:pushpin: Plus il y a d’annonces ésotériques → plus les rationnels fuient.
:pushpin: Moins il y a de personnes rationnelles → moins il y a d’offres sérieuses.
:pushpin: Moins il y a d’offres sérieuses → plus la monnaie devient un repaire d’illuminés.

C’est un cercle vicieux, un phénomène procyclique qui condamne la monnaie libre à rester un ghetto pour marchands de spiritualité bidon.

𝟭𝟬. 𝗨𝗻𝗲 𝗺𝗼𝗿𝘁 𝗹𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗲𝘁 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺𝗺𝗲́𝗲
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
:skull: La Ğ1 n’a jamais décollé, et aujourd’hui, elle régresse.
:skull: En 8 ans, à peine 8000 membres, et encore, en comptant les comptes fantômes et inactifs.
:skull: Une offre commerciale dominée par des trucs qui n’ont aucune valeur économique réelle.

Tant que les « architectes » n’auront pas le courage de faire un ménage profond, la Ğ1 restera une monnaie morte-née, un terrain vague où les seuls échanges encore actifs seront des soins quantiques pour « réaligner l’ADN cosmique » et des stages de chamanisme intergalactique.

Et ceux qui voudraient voir la monnaie libre comme un outil économique sérieux devront continuer de regarder ailleurs.
Amusez-vous bien dans les commentaires, ou juste censurez-moi, vous avez l’habitude n’est-ce pas ? :wink:

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Bonjour @nathcatta,

Je ne sait pas quelle est ta définition formelle des « architectes » de la Ğ1, mais il est probable que j’en fasse parti. Je me permet donc d’exercer un droit de réponse en tant qu’ancien développeur très actif du coeur de la Ğ1 et co-fondateur de la Ğ1.

Ton point 8. est un sophisme du faux dilemme, il n’y à en réalité jamais eu de choix délibérés des architectes de la Ğ1 de laisser faire tels ou telle croyance.

La vérité c’est que nous ne pouvons pas « filtrer » même si nous le voulions, si on pouvais le faire alors la Ğ1 ne serait pas réellement décentralisée.

Nous avons longuement débattu il y a 9 ans déjà de la possibilité d’exclure des membres, et le consensus à été de ne pas inclure cette possibilité dans le protocole:

Cette neutralité que tu nomme subjectivement « laisser-faire » à été un choix délibéré bien avant le lancement même de la Ğ1.

Si cette neutralité ne te conviens pas, tu es libre de lancée une autre monnaie basée sur la TRM avec processus de filtrage, le code est libre, on es même prêt à laisser sur ce forum un lien vers ton projet de monnaie libre avec filtrage.

Les « architectes » de la Ğ1 ne sont pas plus légitimes que les autres membres de la Ğ1 pour décider quelles croyances sont acceptables ou non.

EDIT:

Le seul cas où il pourrait être légitime d’exclure des membres c’est pour non respect de la licence Ğ1. Or la licence Ğ1 ne donne pas de contrainte sur les croyances des membres.
Si les gens que tu qualifie de « zinzins » respectent la licence Ğ1, je ne voit pas de raison légitime de les « filtrer » (pour reprendre tes termes).

Le mécanisme d’exclusion actuel c’est le non-renouvellement des certifications par les certificateurs.
Il est possible d’envisager d’autres mécanismes d’exclusions, par exemple par un comité tiré au sort qui jugerai les cas remontés par un seuil de membres, mais ça impliquerai d’avoir déjà une gouvernance formalisée pour en discuter. Un prérequis nécessaire serait d’abord de formaliser la gouvernance sur le texte de la licence Ğ1: Proposition Charte 1.0

10 « J'aime »

Merciii ! C’est le triste constat que je fais depuis des années dans les Bouches-du-Rhône … Le seul moyen que j’ai trouvé pour contrer cela dans le groupe Télégram que je modère est d’avoir créé une rubrique « Culture Libre » où je promeut la notion d’esprit critique, d’esprit libre. L’éducation populaire, le débunk, me semble le seul moyen de lutter contre ce bouillon d’inculture.

Merci pour ce coup de pied dans la fourmilière :pray:
( même si ça sent un peu le Bosc…, là-dessous :disguised_face:)


Un peu d’humour ( désolé, invidious ne fonctionnant plus je suis obligé de passer par nouilletube😠) :

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Il y a de nombreuses personnes rationnelles dans la G1 et je trouve malsain de pointer du doigt les junistes ayant d’autres croyance que vous pour en faire des bouc émissaires.

Les gens « normaux » qui sont des acteurs économiques rationnels ne voient pas d’avantages à utiliser la june. Les gens « normaux » comptent combien d’investissement ils mettent et combien ils récupèrent.

Quand il sera intéressant de faire des affaires en junes on attirera ces gens « normaux » qui sont dans le concret dans la matière et dans le réel.

Lorsque Stéphane Laborde parle de sa vision de la june on ressent que c’est pour lui néfaste de « rendre intéressant de faire des affaires en june » :

A aucun moment il aborde le fait de développer l’économie de la june ou de créer les conditions de la réussite économique. (question à 17min55)

21min 24 : Si on peut retarder ça le plus possible c’est mieux. (Que la june soit sur binance.)

On pourrait pourtant réfléchir rationnellement sur ce sujet et créer les conditions de la réussite économique sans compromettre la sécurité de la june.

Donc on a réglé les curseurs pour éviter que ce soit intéressant économiquement d’utiliser la june et il est logique qu’il ne reste que les gens ayant un idéal qui restent et que ça batte un peu de l’aile.

Pour faire évoluer la communauté et intégrer plus de gens « normaux » il suffit d’améliorer les conditions du change G1/UNL indispensable pour qui veut entreprendre. Je parle bien de permettre à une entreprise qui crée de la richesse d’exister en G1, (ex une boulangerie) pas de spéculation financière.

@nathcatta , pourriez-vous réécrire le titre de ce topic en évitant les caractères gras ? Il n’y a aucune raison pour que ce topic soit mis plus en avant que les autres…
D’avance merci.

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Oui !
Quel titre mettrais-tu ?

@RomainKornig

Salut Romain,

Il est toujours fascinant de voir comment certains parviennent à esquiver complètement le sujet d’une discussion pour lui substituer leur propre rhétorique, comme s’ils débattaient avec une voix dans leur tête plutôt qu’avec les arguments effectivement présentés.

D’abord, merci pour cette démonstration parfaite du biais de tribalisme. Pour toi, le monde semble divisé en deux camps : les « gentils idéalistes » illuminés par la lumière divine, les vibrations cosmiques et les énergies telluriques, et les « méchants matérialistes » esclaves du capitalisme, uniquement préoccupés par la rentabilité. Belle caricature.

Ensuite, quand tu affirmes qu’« il y a de nombreuses personnes rationnelles dans la Ğ1 », tu me rassures un peu, mais ce n’était justement pas le sujet. L’enjeu n’est pas de savoir s’il y a des personnes rationnelles dans la Ğ1 (heureusement qu’il y en a encore quelques-unes !), mais de constater que la majorité des discours et des dynamiques dominantes sont largement capturées par des croyances ésotériques et des pratiques douteuses. On peut donc retourner ton accusation : ce n’est pas moi qui « pointe du doigt » des boucs émissaires, mais bien le climat général qui, de facto, marginalise les voix rationnelles et critiques.

Quant à ton analyse économique… eh bien, comment dire ? Elle est confuse au possible. Tu commences par dire que les « gens normaux » n’ont aucun intérêt à utiliser la Ğ1, puis tu sembles suggérer que tout cela est en partie voulu par un réglage des « curseurs ». Tu glisses ensuite sur la question du change G1/€, comme si le développement d’une économie en Ğ1 dépendait principalement de la facilité de conversion en euros. C’est intéressant, car cela va à l’encontre de l’idée même d’une monnaie libre, censée être un espace économique autonome et non un simple sous-système monétaire parallèle à l’euro.

D’ailleurs, petite précision : non, le problème de la Ğ1 ne vient pas du fait qu’il est « économiquement peu intéressant » de l’utiliser. Il vient du fait qu’elle ne permet pas de répondre à des besoins réels à grande échelle, faute d’une offre suffisante en biens et services essentiels. Si demain quelqu’un arrive à vendre de l’électricité, du logement ou de l’alimentation en Ğ1, crois-moi, elle se développera très vite. Mais pour l’instant, ce sont surtout des stages de « connexion à soi », des soins « vibratoires », et des tirages de cartes qui s’échangent en priorité.

Donc la vraie question est simple : est-ce que la monnaie libre est condamnée à rester un marché de services ésotériques et de produits artisanaux, ou bien y a-t-il une réelle ambition de structurer une économie viable qui réponde aux besoins du plus grand nombre ?

À toi de voir si tu veux répondre à ça… ou continuer à parler d’autre chose.

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le même mais en caractères « normaux »

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Je n’aime pas ce titre, j’ai eu du mal à le trouver, ça ne « venait » pas naturellement.
Pourquoi pas : "
« La Ğ1 condamnée à devenir une secte ? »
Je vais au travail, je verrai ça plus tard.

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c’est ton propos, à toi de voir… En attendant j’ai dégraissé le titre.

1 « J'aime »

Tout d’abord, Elois, je suis extrêmement honoré que ce soit pour répondre à mon « post » que tu décides de sortir de ta retraite, puisque, comme nous le signale gentiment le « système » :
« Cela faisait un moment que nous n’avions pas vu Elois. Son dernier message remonte à il y a 2 ans. »

Te répondre est compliqué, parce que : 1) je suis d’accord avec toi, et 2) je suis profondément attaché à la liberté, et extrêmement hostile à toute forme de coercition.
Qu’il me soit donc permis de poser ici le cheminement d’une réflexion sur le sujet du « contrôle » d’une éventuelle dérive de la June vers une espèce de contingent de petites sectes locales, voire régionales, c’est-à-dire sa mort de facto.

Effectivement, tu as raison sur un point : nous ne pouvons pas « filtrer » tout ce qui se passe dans la Ğ1, et c’est peut-être pour cela que certaines dérives peuvent s’y installer.
Mais il est aussi évident qu’une liberté sans aucune régulation peut mener à l’absurdité (et « Ceux qui vous font croire en des absurdités vous feront commettre des atrocités » - Voltaire) et permettre à certains de profiter de la crédulité des autres.
Peut-être que la décentralisation n’est pas incompatible avec un minimum de garde-fous, même s’ils ne sont pas au cœur du protocole. Je ne suggère pas une surveillance totale, mais simplement que la communauté réfléchisse à ses valeurs et à ce qu’elle veut réellement promouvoir.
Ce n’est pas une attaque contre la Ğ1, c’est une réflexion plus large sur ce que nous voulons faire de cette monnaie.
Et qu’il me soit permis une apostrophe : S’il est pratiquement impossible de « réguler » quoi que ce soit au sein même de la monnaie libre, et étant moi-même plutôt libéral, cela aurait tendance à me satisfaire, mais peut-être pourrions-nous au moins réguler Gchange, qui est d’une certaine façon la vitrine de la Ğ1.
Je t’assure que quand on fait découvrir la Ğ1 à des gens qui ne la connaissent pas, qu’on leur montre Gchange et qu’ils tombent sur Christophe Étsaman qui leur propose de leur « reprogrammer leur ADN à DISTANCE par téléphone » grâce à un processus de « transmutations énergétiques », ça fait très, très, très mauvaise impression.
Ne pourrait-on pas leur réserver un petit coin rien qu’à eux, à l’écart, où ils pourraient joyeusement s’aboucher et s’ébaudir les uns les autres de leurs tartuferies les plus farfelues et se vautrer dans leurs pseudo-sciences ?

Que pourrions-nous faire alors ?

C’est précisément là que la notion de décentralisation devient délicate. La régulation d’une monnaie libre comme la Ğ1, tout en respectant les principes de liberté et d’autonomie de ses membres, semble en effet difficile à concilier. Une régulation « centrée » serait incompatible avec l’idée même de décentralisation, mais cela ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir des mécanismes d’auto-régulation ou des discussions communautaires pour encadrer certaines pratiques.

Voici quelques pistes qu’on pourrait envisager :

  1. Mécanismes d’auto-régulation communautaire : Plutôt que de mettre en place un filtre strict imposé par une autorité, la régulation pourrait passer par une forme d’auto-régulation au sein de la communauté. Par exemple, si des pratiques douteuses sont signalées par des membres (et non par une « autorité »), un débat collectif pourrait avoir lieu pour définir des lignes directrices ou des codes de conduite. Si la communauté se montre contre certaines pratiques, elles pourraient se retrouver exclues de la plateforme ou des échanges.
  2. Transparence et traçabilité : Puisque la Ğ1 repose sur la blockchain, chaque transaction, chaque échange, et même chaque profil est accessible publiquement. Si une communauté voit que certains échanges ou pratiques deviennent trop douteux, ils peuvent être mis en lumière par les membres, et la transparence agirait comme un mécanisme de contrôle indirect. Cela pourrait suffire à dissuader certaines dérives, tout en préservant la liberté d’agir.
  3. Système de « réputation » décentralisée : Des membres ou des groupes pourraient se doter d’un système de notation ou de réputation, basé sur des critères partagés (par exemple, la clarté des intentions des services proposés, la transparence des pratiques, etc.). Ceux qui ne respectent pas certaines valeurs communes pourraient voir leur réputation chuter, ce qui aurait un impact sur leur capacité à échanger dans la communauté.

Mais cela reste un terrain glissant. Il faudrait éviter que tout ça devienne un tribunal où certains jugent ce qui est « acceptable » ou « non acceptable », ce qui va à l’encontre du principe de la liberté individuelle. L’idéal serait de trouver un équilibre où les membres restent libres de leurs choix, tout en ayant la possibilité de rejeter des pratiques nuisibles pour le collectif.

C’est donc une vraie question philosophique autant que technique, et c’est ce qui rend ce genre de débat tellement intéressant.

MAIS !!
Des mécanismes d’auto-régulation communautaire seraient l’outil idéal pour les zinzins de se débarrasser des esprits critiques !
Rappelons qu’ils sont globalement majoritaires, et même aux rares endroits où ce n’est pas le cas, les gens « neutres » se montrent plutôt tolérants et même bienveillants à leur égard.
Et ça, c’est un point que j’avais un peu sous-estimé dans ma première réflexion :

Un système d’auto-régulation communautaire pourrait effectivement être manipulé par les « zinzins » pour écarter les esprits critiques, surtout si ceux-ci représentent une minorité.
Dans un environnement où la majorité a des croyances partagées, un tel mécanisme risquerait fort de devenir un outil pour réduire au silence ceux qui osent remettre en question les pratiques douteuses.

D’ailleurs, l’argument de la « bienveillance » dont je parle est très pertinent :
La neutralité ou la bienveillance affichée par certains membres peut en fait masquer un certain conformisme, où les voix dissidentes sont souvent perçues comme un « problème » à résoudre.
Ceux qui dénoncent des pratiques suspectes peuvent être accusés de manquer de bienveillance ou de ne pas respecter les « choix individuels » des autres.
Je l’ai déjà dit : nous en avons un exemple magnifique et EXTRÊMEMENT connu…

C’est une dynamique assez classique dans les communautés qui valorisent la liberté absolue et l’absence de régulation formelle :
Ceux qui sont en désaccord peuvent vite se retrouver isolés, ou même être perçus comme des ennemis du « progrès collectif ».
Et, comme je l’ai souligné, la majorité des membres, même si elle n’est pas totalement d’accord avec certaines pratiques, peut choisir de rester silencieuse par pure bienveillance, voire par peur de se confronter à des opinions établies.
Sans compter que les « zinzins » sont en général beaucoup plus pugnaces et agressifs que les gens du commun. Ils n’ont souvent aucune limite, n’hésitent pas à user de moyens extrêmement immoraux pour arriver à leurs fins, calomnies, mensonges, diffamations, ragots, allégations… @RomainKornig ci-dessous en sait quelque chose, il y participe (a participé) bien souvent !

Il est donc crucial de réfléchir à la manière dont on pourrait éviter cela dans un tel système, mais aussi à la possibilité de soutenir et d’encourager la diversité des opinions sans laisser ces voix critiques se retrouver marginalisées.
Si on veut réellement préserver une forme d’intégrité et d’équilibre, il faudra probablement trouver un compromis entre liberté d’expression et respect des principes fondamentaux de la monnaie libre, tout en protégeant ceux qui sont réellement en quête de vérité et de pragmatisme.

Alors, comment vois-tu les choses dans ce cas ?
Tu penses qu’il y aurait une autre approche possible pour éviter ce genre de dérive tout en maintenant une liberté relative ?
Ou bien la monnaie libre est-elle concrètement condamnée à mourir aux mains de ces gens ?

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(je reprends ma couleur lambda pour te répondre)
De mon point de vue, et si ça peut te rassurer, je ne pense pas. En effet, la toile de confiance fonctionne un peu comme un blob, un réseau mycélien qui ne s’attarde pas sur ce qui ne le nourrit plus et va chercher ailleurs.
Pour le moment, il y a encore matière à nourrir la toile avec ces délires mystico-charlatanesques. Mais l’on peut observer qu’après une forte évolution du nombre de membres durant 2022, la courbe de ces derniers est en train de s’infléchir… Non que les plus « rationnels » s’en aillent, mais plutôt que les plus opportunistes cherchant à réseauter pour leur pomme commencent à comprendre qu’ils n’ont pas grand chose à gagner et oublient vite de renouveler leur adhésion et les certifs qui suivent…
Bref, je reste convaincu que ces personnes qui n’ont toujours pas compris qu’une monnaie n’est qu’un outil et non un idéal, que la Ğ1 est une expérience économique (et sociologique) sur le long terme, se fatigueront et iront très vite parasiter un autre mouvement émergeant dès que l’occasion se présentera.

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Salut Jean-Pierre,

Je te remercie pour ta réponse. Ce que tu dis est intéressant, et je comprends ton point de vue. En effet, la toile de confiance peut effectivement avoir un effet de sélection naturelle, et c’est plutôt rassurant de penser qu’avec le temps, ceux qui ne sont là que pour leurs intérêts personnels finiront par se rendre compte qu’ils n’ont pas grand-chose à tirer de la Ğ1 et disparaîtront d’eux-mêmes.
Note : Je ne suis pas certaine d’avoir bien compris de qui tu parles quand tu évoques « les opportunistes ». Sont-ce les « zozos » ou les gens « normaux » qui pensent voir dans la monnaie libre un moyen de s’enrichir ?
Note 2 : Nous sommes tous, honnêtement, là pour servir « notre intérêt » personnel. C’est juste que, parfois, pour certains, notre intérêt personnel passe par l’intérêt collectif. C’est mon avis, et ce n’est surtout pas le sujet.

Cependant, ma crainte réside dans le fait qu’il y a parfois un réel décalage entre l’évolution « naturelle » de la communauté et les dommages que certaines pratiques peuvent causer à court terme.
Si ces « délires mystico-charlatanesques » se multiplient, même si certains se détournent, l’image de la Ğ1 pourrait souffrir auprès des nouveaux venus ou de ceux qui découvrent la monnaie libre à travers des canaux comme Gchange, où ces pratiques sont souvent mises en avant.

Tu as raison sur un point : la Ğ1 n’est qu’un outil, et il est crucial de la traiter comme tel. Mais je pense qu’il serait utile d’encourager une culture d’esprit critique et de déconstruction dès les premières étapes de l’adoption, plutôt que de se retrouver dans une situation où ces pratiques ont déjà une place trop importante.

Ton initiative de créer une rubrique « Culture Libre » est une belle réponse à cet enjeu, car c’est en cultivant une réflexion critique qu’on peut vraiment espérer protéger la Ğ1 de l’instrumentalisation par des pseudo-enseignants ou des opportunistes.
Je crois que l’éducation populaire, ou tout du moins l’acceptation de la critique sous toutes ses formes (pédagogiques, humoristiques ou satiriques pourquoi pas), et non pas une régulation contraignante, sont effectivement les meilleures façons de renforcer, et de protéger la communauté.

Cela dit, je reste un peu inquiète de la manière dont la dynamique de « bienveillance » peut parfois être détournée.
Comme tu l’as observé, la tendance est souvent de tolérer des comportements problématiques par « bienveillance », mais cette tolérance peut vite devenir un terrain de jeu pour ceux qui ne cherchent pas vraiment « l’intérêt commun », ou plutôt l’intérêt de « ML », mais plutôt la promotion et la propagation de leurs… idéaux.

Je suis donc curieuse de voir comment cette dynamique évoluera dans les mois et années à venir.
Peut-être que, finalement, la meilleure régulation reste celle que nous pouvons imposer à nous-mêmes en cultivant une réflexion constante sur les valeurs que nous voulons porter.

Mais en tout cas, merci pour ton point de vue et pour ton travail sur le groupe Télégram, c’est vraiment des initiatives comme la tienne qui pourront aider à garder une certaine rigueur dans nos pratiques !

PS. Je n’ai pas compris :

Qu’est-ce que le Bosc ?

oublie, c’est sans importance et, en fait, tu n’es pas concernée, excuse-moi.


C’est surtout sur le terrain qu’il faut agir. Les « zozos » sont présents et tranquilles sur le net (gchange, telegram,…) mais beaucoup moins à l’aise face à un public réel. Multiplions les ĞMarchés axés sur l’alimentaire et les produits de première nécessité et laissons les s’étouffer entre eux…

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Bonjour @nathcatta ,

Je rejoints le dernier post de @Jean-Pierre.G sur le fait de multiplier les gmarché accès sur les besoins de premières nécessité.

Je pense surtout que pour creer la communauté a ton intention créé les évènements à ta sauce.

Pour ma part, je n’apprécie pas les gmarche où 75% de ceux qui y sont viennent les mains dans les poches avec leur DU pour seule dépense.

Donc 2 ou 3 fois par an j’organise un gmarché alimentaire où tout ceux qui passe mon portail doivent obligatoirement avoir de la nourriture a vendre. Alors on est pas une centaine, loin de là mais on est que des gens qui se sont mobilisés pour apporter de la valeur a cette economie. Et tout le monde repart avec un panier de courses avec le sourire. Alors oui yen a toujours qui ont leurs idées « speciales » mais comme c’est pas le sujet principal ça change vite de sujet.

Pour toi et attirer que des gens pas « zinzin » cree un gmarché avec un thème mis en avant, celui qui te tiens le plus a cœur en imposant tes règles. Tu rencontreras plus de monde dans tes valeurs et ainsi avoir une economie locale qui te ressemble.

Bonne journée

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Parce que dans la Ğ1, ces vendeurs de rêve se sentent intouchables. Ils peuvent profiter du côté ‘communauté alternative’ pour imposer leurs dogmes sans la moindre résistance. C’est pourquoi nous devons faire ce qu’aucune institution ne fait ici : du fact-checking, du démystifiage, avec une bonne dose de moquerie bien acide.

Nous n’en sortons pas, de cette folie de la censure ! Ce qu’il se passe en Europe ne vous suffit pas? Il faut reproduire ça dans la June?
Je ne chercherai même pas à renouveler mon adhésion qui se terminera cet été, car je lis de plus en plus de choses qui me gonflent.

Je ne comprends pas la même chose, d’après ce que je comprends des propos de SL, ce qu’il faudrait retarder le plus possible, c’est l’augmentation de la valeur, la survalorisation de la Ǧ1, pas que la June soit sur les plateformes d’échanges.

Donc pour toi l’analyse des faits, c’est de la censure ? C’est bien cela que tu veux dire ?

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@Maaltir t’as été plus rapide que moi… :slight_smile:

Pierre40120,
Tu copie-colles un extrait qui parle de

et tu te plains de « censure » !
Je crois que tu n’as pas bien lu les différents post et commentaires…

@IngriddeVendee
Je suis d’accord avec TOUT ce que tu dis. Mais l’un des problèmes les plus patents (flagrant, manifeste, évident, indéniable, criant, ostensible, visible, notoire, probant) que je soulève, est au chapitre 6 :

Dit autrement, premièrement, il est très difficile de rentrer dans la Ğ1 lorsque la communauté dans son département est déjà massivement gangréné par ce que j’appelle plus ou moins affectueusement des « zinzins de l’espace », deuxièmement, organiser un Gmarché « zinzin free » dans ces conditions, ce ne dois pas être évident… :slight_smile:

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Et bien bouges ma belle !
Tu peux demander a @Maaltir il est lun de me mes premiers cerficateurs (je sais pas si ça se dit comme ça :laughing:).
J’étais toute seule dans mon coin quand j’ai decouvert la june. Je suis allée a Nantes, dans le lot, … bon a l’époque il y avait les visios qui m’ont permise de discuter avec des gens de partout et daller les rencontrer en vrai après.
Aujourd’hui je sais pas où ca en est les visios mais en tout cas si tu passes en vendee fait moi signe je serai heureuse de te rencontrer en vrai et de refaire le monde a notre sauce.
A Brignoles il y a Francis a 1h de marseille, a 2h a saou il y a Yves, francois a nices,…

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Une autre forme de régulation ne pourrait-elle pas être d’inclure dans la charte l’interdiction de vente de produits ou services qui relèvent du charlatanisme ? Des conditions qui relèvent du droit par ailleurs et de la lutte contre la fraude (#DGCCRF). Car il importe dès lors que l’on donne une valeur aux choses de rester cependant dans le cadre de la loi.
Par ailleurs je confirme ton propos @nathcatta. Rennes en est un bel exemple.
Zinzins complotistes auxquels il faut ajouter racistes et homophobes. Je me suis fait ban du groupe qui trust les certifications parce que j’ai osé contester et ne pas soutenir leurs discours délirants…
Mais bon grâce à leur ami Donald Trump, bientôt ils pourront tranquillement s’injecter de l’eau de Javel pour soigner leurs maladies. C’est peut-être un mal pour un bien.

J’admets avoir mis dans le même sac, fact checking et censure. Mais l’un peut marcher avec l’autre.
Bien que je ne sois pas concerné par ce problème, ne vendant que le pain que je fabrique, je pense que l’ostracisation n’arrange pas les choses. Si ceux qui sont visés sont toujours présents sur les marchés, c’est qu’ils ont des clients, ce sont d’ailleurs eux qui font perdurer cette abondance. On pourrait aussi se poser la question sur le manque de vendeurs de choses plus concrètes. Il me semble qu’il serait possible d’organiser le marché en fixant un nombre de places disponibles pour chaque type de proposition. Cela a déjà été fait dans les Landes.

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