Le KRUP, une nouvelle monnaie libre basée sur la TRM

L’idée de plafonner à hauteur d’un certain montant n’est pas plus mal que de créer une monnaie fondante de x% par an ou par mois : ce sont simplement deux approches différentes pour faire en sorte que la monnaie créée reste « circulante » et ne dorme pas sur un compte inutilement.

L’idée du Krup est intéressant, car c’est une autre approche de la TRM.

En ce sens la Ğ1 est une expérimentation de la TRM, mais il peut exister d’autres expérimentations aussi basées sur la TRM, avec des variables différentes.

La Ğ1 est une application numérique et informatisée de la TRM.
Mais rien dans la TRM n’oblige à une création décentralisée (ni numérique), ainsi une association pourrait tout aussi bien expérimenter une monnaie libre associative sur un simple livre comptable (en version papier) qui soit aussi adaptée aux caractéristiques locales.

Dans ce cadre tu limites la masse monétaire par rapport au nombre de membre de l’association : ça revient « in fine » aussi à limiter l’expansion localement.

C’est intéressant car plus il y aura d’expérimentations diverses, plus il faudra aborder les réflexions d’équivalence entre différentes monnaies libres (basées sur la TRM) :

On en revient à la question « :pirate_flag: » de comment faire en cas de pluralité des monnaies libres : pour que le DU d’un être humain X à un endroit de la planète soit égale au DU d’un autre être humain à un autre humain, il faut que tous les deux soient membres des mêmes monnaies libres, faute de quoi le DU de l’un sera nécessairement différent du DU de l’autre.

Il faudra donc trouver des ponts (ou des passerelles) entre des structures/organisations de monnaies libres (ayant différents variables de DU). À cet effet, le système d’hawala entre différentes monnaies libres pourrait être judicieusement mis en place :

Le système d’hawala souffre d’une mauvaise image car il sort du système bancaire et repose principalement sur la confiance du réseau des hawaladars entre eux.

Le système d’hawala fonctionne pour faire des transferts d’un pays à l’autre sans aucun compte bancaire. Ce système pourrait donc être adapté aux échanges entre plusieurs communautés ayant chacune développé sa propre monnaie libre localement.

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