Ğ1 et plateformes de change?

Les plateformes de change sont semblables aux bureaux de change qu’on peut trouver à la sortie d’un aéroport. Aujourd’hui les cryptos se sont ajoutées au panel des monnaies disponibles dans ces boutiques qui sont désormais virtuelles (devises numériques en plus des devises fiduciaires)…

Ce métier est soumis au risque de « demande de conversion massive » d’un coin en un autre, c’est la bourse, le marché soumis à ses tempêtes! Il y en a qui aiment ça… La jungle où les gros mangent les petits… Ou « accaparer » permet de créer la rareté qui assure la richesse et sa convertibilité. Un monde où nous sommes déjà.

Dans le fond, les crypto profitent de leur « virtualisation » pour attaquer le métier du « banquier », s’assurer que « -n » d’un côté fasse bien « +n » sur le livre de compte, cette fois sans devoir assumer les « coûts du transfert papier » (billets « bon au porteur »). C’est pour cela que les « banques classiques » n’ont pas d’autre choix que de se virtualiser pour survivre.

Mais revenons du côté du « client », celui qui veut bouger des chiffres. Il cherchera toujours le chemin ou l’intermédiaire qui lui prendra le moins de frais. Ces intermédiaires servent à transformer des « pesetas en yen » ou des « euros en dollars ».

Je ne sais pas ce qu’apporte exactement le framework substrate en terme de facilité à s’interfacer avec un « broker existant ». La TRM appliquée à un « coin » fait de lui une source ininterrompue de coin qui s’accommode mal avec la rareté nécessaire de ces marchés. C’est son absence de frais de transaction qui peut intéresser…

Il existe un autre type d’usage de la crypto… Rappelons que la blockchain est un « grand registre distribué », on peut y écrire ce que l’on trouve habituellement chez les « notaires ».

Il existe un concept issu de cette propriété: le « stable coin »
Il s’agit d’utiliser une certaine quantité de « coins » pour l’adosser à un contrat.

De façon plus générale, il s’agit de se servir de la blockchain pour établir des enregistrements de « propriété mise en commun » rendue à l’identique, un programme issue de la blockchain en assurant le fonctionnement. Il en existe déjà avec Ethereum https://tether.to

J’ai exploré cette piste… Si l’émission de « coin » dépasse 200 personnes ou 1M€
… il faut être inscrit à l’AMF Prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) - Formulaires pour le dossier d'enregistrement ou d'agrément - formulaires et déclarations | AMF Les formulaires sont indigestes…
Mais si on ne dépasse pas cette limite pas besoin…

Alors j’ai continué à prototyper ce type de « coin » en utilisant la G1, IPFS et l’API de opencollective qui autorise les collectifs à 0% de commission, ce qui permet de maintenir le « 1=1 »

En vrac, voici
En fixant le coin à 0.1G1, des associations de moins de 200 personnes peuvent l’utiliser.
Comme 1Zen = 1€, on peut proposer des moyens de paiements sans frais… avec des terminaux adaptés, on peut proposer des services sans frais aux commerçants… :technologist: ZenCard: carte June pour “Ğ1TerreMarchés”

L’expérience vaut le coup à continuer…
Vous en pensez quoi?

Cool.
Tout ce que tu dis est juste à mes yeux.
Tu exposes le fait que les suisses jouent très bien la partie. Je suis d’accord mais ce n’est pas vraiment un scoop :wink:

Là je ne suis pas d’accord en revanche, une création de richesse n’a rien à voir avec le change. Il y a beaucoup d’amalgames dans une telle déclaration.
La position « désirable » de la suisse repose d’ailleurs beaucoup moins sur un positionnement économique que sur un positionnement financier justement.
Mais là on part sur d’autres analyses et réflexions qui n’ont plus grand rapport avec le propos initial.

Exactement. Tu apportes de l’eau à mon moulin.
Je ne parle à aucun moment de « se couper du monde ». Bien au contraire. Je parle de se positionner par rapport aux dynamiques qui régissent notre monde.

non seulement on peut, mais on doit. Nous ne sommes pas en terre vierge.
Si l’on s’attèle à créer une économie, il est aussi évident qu’important de considérer que nous le ferons dans un terrain occupé par une économie existante, mure, programmée par la création monétaire. En l’occurrence une économie monnaie-dette, il n’y a quasiment plus autre chose dans le monde.

C’est toi qui vois là une division. Pas moi.
Si une telle chose advient, je serai créateur monétaire dans les deux contextes.
Alors je serai divisé avec moi-même ?
En fait ce que tu ne vois pas c’est que la communauté est de facto divisée sur la question, ce que je propose permet à chacun de retomber sur ses pattes, justement sans clivage puisque tout le monde peut choisir l’un ou l’autre, ou les deux.
RQ intime, ça me rappelle la question de fond qui anime l’asso axiom depuis quelques mois (pour ceux qui l’ont suivie :wink: : elle a 2 raisons d’être principales, relativement incompatibles, or l’option de faire 2 assos où chacun peut choisir l’une ou l’autre, ou les deux, fait trop peur car la menace de la division est brandie. Résultat, on patauge on tourne en rond, et pendant ce temps là, postures et émotions l’emportent et nuisent, essoufflent et divisent.

Mais oui, cela crée 2 monnaies parallèles, car elles se positionnent dans des champs qui ont des dynamiques totalement différentes, et dont l’une est nuisible à l’autre. La dynamique des marchés qui repose sur le jeu de la « croissance d’un capital » et de la « construction d’une rente » nuit à la dynamique d’une création d’économie, qui repose sur l’effort et le labeur de la production collective et de sa répartition.

Ton exemple de garagiste montre que tu te mélanges un peu les pinceaux dans le raisonnement :
Si ton raisonnement tenait, les garagistes accepteraient les bitcoins depuis longtemps. Mais surtout il montre à quel point tu demeures dans le référentiel de l’économie telle qu’elle est. Que tu cherches des brèches ou les endroits qui touchent les limites des règles pour mieux jouer la partie, pourquoi pas ? Mais à nouveau, je parle de changer de référentiel pour produire et couvrir nos besoins.
Ma croyance est que nous ne sommes pas en mesure de rectifier notre économie telle qu’elle est. Nous n’en avons pas les moyens ni le pouvoir. Mais nous pouvons créer une économie, parce la TRM et la G1 nous en donne ce pouvoir.

Je parlais de sidérurgie et de pétrochimie en tant qu’exemples de ce que nous ne pouvons pas couvrir et fournir avec une population de 8500 personnes et un capital de 9 millions de DUs, réalises-tu que le garagiste est totalement dépendant des deux ? Tu pourrais aligner des kilomètres d’exemples qui « empêchent ». Mais à nouveau, que ton garagiste choisisse la june pour contribuer à une nouvelle économie n’a aucune relation avec son existence sur un DEx, sinon il prendrait les autres cryptos. Dans ce même registre, tu peux te demander pourquoi les monnaies locales ne sont pas adoptées spontanément et massivement par les garagistes, et qu’elles n’ont ni rectifié l’économie ni créé une économie, alors qu’elles existent « massivement » depuis 50 ans.

Ben non justement, c’est cette différence que je pointe du doigt. Les bureaux de change appliquent un taux arbitraire fixé par les propriétaires du bureau de change. Ils font gaffe de ne pas trop s’éloigner du cours du marché, histoire de ne pas faire fuir le chaland, mais c’est tout.
Les cours du marché varient en permanence, pendant son ouverture, en fonction des achats et des ventes effectives de l’actif, et du volume des deux.

Oui c’est ça qui rend très intéressant la présence d’une monnaie TRM dans un marché monétaire. Rien que pour cette raison, ça vaut le coup d’essayer pour voir. Va-t-elle devenir une valeur référente de stabilité, mieux qu’avec les stable indexées sur les fiat ? une valeur refuge ? va-t-elle mourir immédiatement à cause de sa décorrélation relative avec le fait d’engager du dollar (ou autre fiat) pour lui donner une valeur ? Mais c’est très intellectuel et … pécuniaire.
Créer une monnaie TRM dédiée permettrait de protéger contre l’option « va-t-elle mourir immédiatement ? », car ce serait dommage après 8 ans d’efforts. Là, si la F1 meurt, la G1 demeure, personne n’en pâtit.

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Ces 2 points sont super intéressants, mais là tu pars sur d’autres sujets. Si j’étais toi, je lancerais des projets pilote à partir de ces 2 points. Pas ici. Autre topic et catégorie.

Déjà le sujet des cryptos et des DEX n’est pas un sujet intrinsèque de la migration V2, on le traite quand même ici malgré le recadrage de Poka, car l’amalgame des 2 sujets est effectif, donc on fait avec, mais là tu t’éloignes carrément trop. Relance sur UPlanet :wink:

Sans change entre la Suisse et l’Euro, il n’y a plus de marchandise qui transitent à la frontière, sur l’exemple du chocolat par exemple :
En 2022, environ 142 187 tonnes de cacao ont été importées principalement depuis le Ghana vers la Suisse. En l’absence de change cédi/Franc suisse (activité financière), la Suisse ne peut plus importer de cacao pour le raffiner et en faire des tablettes de chocolat (activité économique).
Donc le change est une condition nécessaire pour une création de richesse efficace. (Pas la seule on est d’accord.)

Je connais un électricien qui accepterait de faire des chantier en 100% G1 si il pouvait échanger ses junes contre d’autres cryptomonnaies.

Oui, c’est pour cette raison que je souhaite que l’on ait des possibilités de change entre la G1 et les autres zones économiques. Nous pourrons alors tout comme la Suisse nous spécialiser nous junistes sur certaines activités économiques et importer des autres zones économiques ce que nous n’avons pas la capacité industrielle ou les ressources primaire pour faire nous même.

Je ne suis pas d’accord avec toi, la finance est complémentaire de l’économie. Dans toute les monnaies du monde ces deux aspects fonctionne avec la même monnaie.

Aujourd’hui le problème est que nous ne sommes pas à arme égale vis à vis de la finance. (En euros on ne vas pas nous prêter des milliards comme à Patrick Drahi.)
Mais le mérite de la june est justement de nous mettre tous sur un pied d’égalité et grâce au mécanisme de convergence du DU de ramener en permanence tout le monde à la moyenne.

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Je ne vois pas comment ça restreint quoi que ce soit. Je trouve au contraire que ça ouvre de nouvelles possibilités.

Et à qui vont-ils acheter ? Si ce n’est aux créateurs de monnaie ? Donc ce sont les créateurs de la ğ1 qui détermineront le cours.

Là tu parles du commerce international, pas de la création de richesse.
Or même dans ce cadre, le change est accessoire, la Suisse peut acheter directement en Francs, ou plus probablement en Dollars. Elle se fout pas mal du CEDI.

M’enfin, si le Ghana produit lui-même les tablettes, il crée la richesse sans qu’il y ait eu le moindre change. Quand la suisse crée la richesse fromage, elle n’a pas besoin de change non plus. Donc non, le change n’est en rien une condition de création de richesse. Ce sont 2 sujets distincts.

?
Je disais qu’elles étaient dépendantes l’une de l’autre… qu’est-ce qui n’est pas clair dans cette expression ?
dépendantes, mais de plus en plus décorrélées.

RQ : d’ailleurs en suisse, puisqu’elle semble être pour toi une référence étalon, lorsque les dynamiques financières font n’importe quoi et deviennent directement nuisibles à l’économie, plus des 2/3 de l’économie (les entreprises) basculent immédiatement dans le WIR pour protéger les activités de production des activités financières.

Ben, paye le directement en cryptos ce sera plus simple et ça lui évitera les frais de swap.
D’ailleurs ton exemple montre où je veux en venir : la finalité de ton garagiste est donc bien à la fin d’encaisser davantage de monnaie. Il s’intéresse aux cryptos parce qu’il croit pouvoir en tirer plus de monnaie (ou parce qu’il craint l’emprise et la possible préemption bancaire ou de l’état sur son épargne).

Sa finalité n’est pas du tout de concevoir et mettre en œuvre une autre façon de produire et couvrir ses besoins, de concevoir et mettre en œuvre une économie dans un nouveau référentiel relativiste et décentralisé. Or si la finalité est au bout du compte de capter plus de monnaie, effectivement, créer une économie devient parfaitement inutile, un non lieu. Ma position est la suivante : pour toutes les personnes qui ont cette finalité (davantage de monnaie au bout du compte), puisque créer une économie est inutile et n’a pas lieu d’être, alors avoir à disposition une création monétaire inédite est également inutile et n’a pas non plus lieu d’être.

Il y a un truc qui m’échappe, tu es en train d’argumenter pour me montrer que le change est nécessaire, comme si j’avais une position contre la possibilité d’échanger des G1 avec une autre devise. Tu as mal lu.
Non seulement je ne suis pas contre, mais ces échanges ont déjà lieu et auront toujours lieu. Ce n’est pas vraiment un débat pour moi. Je parle seulement des marchés monétaires et des dynamiques qui les animent et de leurs effets délétères sur une économie.

Or de la même façon je pense que certains devs voudront absolument voir une monnaie TRM sur un DEx, donc ça aura lieu également parce que rien ne l’empêchera. L’idée est donc de créer cette monnaie TRM dédiée pour préserver l’économie june des effets délétères des dynamiques de marché monétaire. A fortiori parce que l’économie june est comme un nouveau né, elle ne marche pas encore, donc tu ne lâches pas ton bébé à 4 pattes dans une foule excitée, qu’elle soit excitée par la panique ou par la joie débordante d’une finale de foot, c’est pareil. Le bébé se ferait simplement écraser.

aux vendeurs de monnaie.
Pas obligé de la créer pour la vendre si tu peux préalablement l’acheter.

Tu es en train de me dire que pour qu’il y ait une transaction il faut un acheteur et un vendeur ?
Et que le prix effectif est issu d’une « tension » entre l’acheteur et le vendeur ?
haha :sunglasses: nous sommes 100% d’accord là-dessus.

On pourrait rentrer dans une casuistique sans fin sur toutes les natures et contextes de transactions. Mais ce serait sans fin justement.

Si tu regardes de près cette « tension » entre acheteur et vendeur en termes de lois dynamiques, tu verras que c’est l’acheteur le vecteur qui l’emporte in fine. Lorsque c’est l’inverse, c’est qu’il y a une cause, une contrainte extérieure qui s’impose à l’acheteur (une situation de pénurie par exemple, ou de besoin « vital », ou d’urgence, ou de « captivité marketing », …).

Dans le cas des marchés de cryptos, il n’y a pas de pénurie, les urgences sont factices et reposent sur les émotions, pas de besoin « vital »,… ce sont bien les acheteurs qui ont le dernier mot.

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L’un ne va pas sans l’autre.

Mon exemple parle de la création de richesse Suisse.

Donc sans change Franc suisse/$ ($ ensuite changé en cédi) la Suisse ne pourrait pas créer cette richesse de chocolat.

Je trouve ça hallucinant de ne pas vouloir accepter que le fonctionnement autarcique sans change empêcherait une grande partie de la création de richesse pour la Suisse.
Si cela est vrai pour la Suisse cela est également vrai pour la G1.

En l’occurrence il aime bien l’idée sociale de la june et il n’aurait pas besoin de convertir toutes ses junes seulement une partie pour payer le matériel de chantier et en fonction de ce que la vie lui présente comme opportunités/aléas.

Par exemple il est récemment allé faire un voyage au canada ou il y a des distributeurs de billets en dollar canadien faisant le change avec le bitcoin en direct.
Ainsi notre juniste électricien après plusieurs années de travail et de nombreux chantiers en 100% june grace au change G1/bitcoin pourrait aller en vacance au canada grace au change bitcoin/$ canadien. Ceci le motiverait à faire les chantiers en 100% G1.

De plus le tissus de client potentiel actuel acceptant les cryptomonnaies sur le territoire Français est beaucoup plus important en G1. Donc si il propose ses services de chantier d’électricité en 100% G1 il trouvera facilement des chantiers.

Bon dsl mais je viens de voir la fin de ton message, je crois que tu l’a édité donc bref on est d’accord sur le change.

Bon pour moi ça ne serait pas pertinent de faire une deuxième G1. Les effets délétères « des dynamiques de marché monétaire » sont largement inférieur aux effets délétères de « pas de dynamique de marché » et de pas de création de richesse du tout.

Tout à fait, je suis 100% d’accord avec poka, le change respecte la TRM ainsi que la licence donc pour moi le débat porte plutôt sur quelle est la meilleure manière de s’y prendre pour mettre un change en place sans heurt et avec une compréhension des junistes.
A mon sens beaucoup de junistes n’ont pas compris que c’est à leur avantage que ce change existe.
Je vois ça comme un blocage émotionnel par rapport à certains mots/sujets comme argent/prix/change/finance. Bref que des gros mots pour certaines personnes, mais les même personnes se plaignent de ne pas avoir de garagistes, d’éléctriciens ou de chocolat en june… :rofl:

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Bon tu sautes allègrement de « préserver une économie terrain des dynamiques de marchés monétaires » (ce que fait la suisse avec le wir) à

J’ai déjà reformulé et précisé 2 fois pour éclairer la différence monumentale entre les deux. J’ai dit 4 fois que pouvoir échanger la G1 avec d’autres devises était une évidence et pas un débat pour moi, mais tu conclues à nouveau là-dessus. Je crois qu’on a fait le tour pour aujourd’hui :wink:

A++
pour de nouvelles aventures
:v:

Il faut préalablement l’acheter, tout est là !
Si les junistes croient vraiment à la monnaie libre, ils seront autant acheteurs que vendeurs.
Si les cours sont trop bas, j’achèterai des ğ1 par centaines ou par milliers, je pense que je ne serais pas le seul juniste motivé à le faire.
Si les cours sont trop haut, ce sera une belle opportunité pour les junistes en manque d’UNL.
Je me demande quel genre de trader oserait investir dans la Ğ1 en espérant voir son prix monter, sachant qu’il y aura un nombre exponentiel de ğ1 en circulation, donc un cours forcément à la baisse sur le long terme.

Je crois fortement qu’un trader cherchant à « faire un coup spéculatif » trouvera face à lui des centaines de junistes assez motivé pour lui casser son coup.

Mais çà, seul le temps nous le montera.

?
je ne comprends pas cette phrase. Il n’y a pas besoin de « croire » à la monnaie libre, elle existe.
Ceux qui ont eu besoin de croire à la monnaie libre, ce sont ceux qui l’ont codée.

Tu parles de croire à … quoi exactement ?

ha bon ? quel intérêt ?

ceux dont la finalité est : plus de monnaie unl au bout du compte.

heuu, tous.

comme par exemple « acheter par centaines ou par milliers » quand le cours est trop bas ?
:wink:

?
des « junistes motivés pour casser »…, ça tu trouveras toujours :sweat_smile:
… capables d’empêcher un positionnement de recherche de profit monétaire sur une place de marché monétaire ? mmmh :thinking:

Ha, là on aborde les potentialités de cette création monétaire sur un marché.

Dans ce registre c’est la grande inconnue, du fait du DU totalement inédit.
C’est ce qui fait tout l’intérêt de cette aventure d’ailleurs.

Oui, et du résultat nul n’est certain, d’où l’idée d’une expérimentation dédiée, la F1, exposée aux aléas et aux mouvements de foule excitée. On pourrait évidemment échanger des G1 et des F1, hors DEx, et si la F1 se fait écraser, la G1 continue sa vie IRL sans dommage. Je vois ça comme une simple règle de prudence en fait.

RQ : Et si la devise sur le marché était le DUF1 et non la F1 ?
Alors la croissance de ce symbole monétaire serait asymptotique et non exponentielle. Comment un marché pourrait-il se comporter avec l’introduction d’un référentiel relativiste dans des lois dynamiques quantitatives ? Ce sera super intéressant à observer.

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Je ne vois pas le souci, pour prendre deux exemples extrêmes, la personne qui sculpte une tour eiffel dans un grain de riz peut faire payer le grain de riz 0,1G1, celle qui sculpte du platine aimera faire payer le platine en € et je comprendrai!
Elle aura un prix en G1 pour la main d’oeuvre.
Tout ça pour dire que plus les intrants en € sont chers, plus c’est compliqué de les convertir en G1, parce qu’en ce moment dépenser des G1 représente plus de travail qu’en €, sauf dans un gmarché géant où il y aurait tout.

Un taux de change entre deux monnaies libres serait facile à faire… car même formule.
L’histoire du papiermark et du rentenmark est intéressante, le premier a été coulé par la spéculation, le deuxième indexé sur l’hypothèque pour rétablir la confiance.

Le logiciel libre laisse la liberté de tuer au travail des salariés, voir 996.icu. La liberté doit intégrer le collectif et les notions de non-nuisance réciproque.
Les conséquences sur la communauté des junistes qui pourrait être majoritairement contre peut être humaine aussi, oui des heurts, manière de dire que c’est une question difficile.

Et pour les denrées absentes, chocolat ou autres, nombreux sont les producteurs qui font du troc entre eux sur les fins de marché.
On a bien des producteurs en june ok pour le troc non?

C’est noté.

OK…

A mon avis, la complexification des procédés et processus de création sont inhérents à l’usage de monnaie dette. En effet, la compétition en œuvre et la sélection des solutions et méthodes par le créateur monétaire impose de façon certaine un filtrage à l’innovation.

Nous sommes dans le monde du banquier, de l’assureur et du marchand.
Chacun incapable de créer le monde ne font que l’arranger et l’organiser pour conserver leur existence. Combien de brevets ont été passés sous silence ?! Combien de méthodes complexes ont été misent en œuvre pour conserver l’avantage dans ce système compétitif? Combien de subterfuges et de malversations ont été déployées pour que nous n’arrivions pas à comprendre l’arnaque imposée.

Nous sommes dans l’estomac de cette machine !


La Ğ1, et plus généralement les logiciels libres et les connaissances libres forment le socle d’un système qui constitue un « Bien Commun ».

Quand on parle de « plateformes de change », on se retrouve rapidement à penser à celle du « broker monétaire », mais le change est partout, il dépend de la quantité de « valeur relative » à l’échange et des « prix » pratiqués. C’est un réflexe acquis dans le « monde estomac ».

Pour nous en extraire, nous devons arriver à constituer un « corps social » qui arrive à assurer notre propre existence. Alors plutôt que d’entrer par le « marché d’empoigne » des brokers.

Pour mesurer il faut disposer d’une échelle.

On peut se servir de la G1 pour capturer de l’€ et le mettre en « cage » :wink:
Si on découpe en morceaux de 10cts, cela revient à valoriser 1€ le Ẑen mais pas la Ğ1 !!
En tout cas, pas tant que l’émetteur du « stable coin » en dispose… C’est au moment où il en manque qui en cherchera sur le marché en € cette fois… Et son prix de réserve sera de 10€.

Si nous étendons l’usage de notre « blockchain » et dévoilons sa capacité à porter des contrats (ce que permet UPlanet).

Si nous nous dotons d’un moyen d’effectuer de transactions aussi simple que notre concurrent monétaire, nous passons dans le « bien commun » cette activité. Celle de bouger, à notre place, un chiffre sur un compte.

Mais nous avons aussi l’opportunité d’aller plus loin… En étendant l’usage de notre blockchain et en facilitant les transactions, nous pouvons transformer notre groupe en une SCI (Société Collective Immobilière) pour mettre en commun nos valeurs en euros (qui se transmute en Ẑen que nous utilisons à la place). Je ne connais pas les contraintes légales de ce modèle, mais la blockchain ouvre des perspectives nouvelles pour mutualiser nos ressources et construire un « Bien Commun ».

La question qui est posée dans l’entête de ce fil de discussion est:

« Que craignez vous réellement avec l’apparition de taux de change ? »

Le message de Sylvain répond exactement à cette question de manière à la fois concise (ce qui n’est pas à la portée de tout le monde, et certainement pas à la mienne) et étayée, donc je ne crois pas qu’il y ait lieu de dévaluer sa réponse, bien au contraire: c’est peut-être bien la meilleure réponse à cette question apportée jusqu’ici.

Ce à quoi il fait allusion, avec un raisonnement qui tient la route et qui décrit une partie (celle qui fait peur) des liens de causalité liés à la facilitation technique (de fait, qu’elle soit ou non désirée) qu’apporte la V2 logicielle à l’introduction potentielle / probable à terme de la June aux plateformes de change est la dualité paradoxale liée à l’évolution de toute chose dans le monde: plus ce que l’on crée a de potentiel plus aussi le risque devient élevé et bien réel que cette chose soit détournée au profit de ce qui se détourne de la vie. En gros, c’est inhérent à ce qui se détourne de la vie de détourner (corrompre) toute source de vie et de puissance.

Faut-il pour autant se refuser la vie / l’évolution pour mieux se protéger du risque de détournement de cette évolution? Je ne crois pas.

Si on a que de la merde dans sa vie, ça protège des convoitises, c’est certain, mais vaut-il mieux en rester à vivre une vie de merde, ou bien risquer le fait de s’élever au niveau d’une vie qui vaut la peine d’être vécue?

Je crois que le meilleur chemin est de risquer le fait de prendre la voie de son plein potentiel en toute conscience des risques de détournement du potentiel que l’on aura construit. En se prémunissant à l’avance de celui-ci, puis en affinant toujours plus cela à mesure que l’on prend possession de ce plein potentiel.

Maintenant je ne sais pas s’il est ou non désirable que la june finisse par être échangée sur des plateforme de change, mais si l’on veut éviter que la June ne finisse listée parmi d’autres devises sur de gros marchés, il convient je crois de se poser la question: Qu’est-ce qui peut pousser (consciemment ou non) certains développeurs à vouloir faciliter cela? Et pour répondre à cette question on peut bien se demander comment donc ces développeurs sont censés pouvoir à long terme pourvoir à leurs besoins matériels? Car comme le dit l’adage « Tout travail mérite salaire. » Il dit bien « tout travail », cela inclue donc naturellement le bénévolat: Il est bien naturel que lorsque l’on œuvre à servir la vie on ait le droit à sa juste part de la vie que l’on co-crée. Et si aujourd’hui les développeurs ne peuvent pas dépendre des dons reçus en junes pour subvenir à leurs besoins matériels (car le membre moyen met peu à disposition de son travail et de ses biens en monnaie libre, comparé aux MNL et que donc la valeur réelle de ce qui s’échange à ce jour en monnaie libre est bien faible par rapport à ce qu’elle devrait déjà être) ils pourraient bien peut-être ce faire s’ils pouvaient échanger une partie des dons reçus contre des euros (d’où peut-être l’attrait, tout à fait légitime dans l’état des choses, subconscient ou non, chez certains d’entre eux, envers la possibilité d’intégration future aux marchés de changes). Et si nous voulons contrer cela, il faut le faire dans le sens de la vie, dans le sens de ce qui est juste et donc mieux répondre que cette option là à la question « comment / de quoi sont donc sensé vivre ceux qui contribuent le plus à l’implémentation de la monnaie libre? »

Je crois que la meilleure réponse (et la seule réponse qui ferait de la june une monnaie réellement libre, car elle ne le sera entièrement que lorsque ceux qui la développent ne seront dépendant d’aucune autre monnaie pour pourvoir à l’essentiel de leurs besoins matériels) est que nous devons travailler à ce que le système invite la majorité des personnes à librement participer à l’économie libre tout autant (ou plus) qu’ils le font à l’économie non libre, d’une part (afin que de leurs junes acquises les développeurs puissent acheter plus ou moins toutes les choses dont ils peuvent avoir besoin). Et que d’autre part nous nous assurions par la suite, tout en respectant encore la liberté de chacun, que les développeurs perçoivent de nos dons suffisamment d’unités pour vivre à le mesure de ce qu’ils auront mérité pour leur travail. Il suffirait que systématiquement nous donnions chacun(e) 1% des junes que nous gagnons à travers nos différentes transactions pour que les développeurs à ce stade en soient à avoir reçu > 2 100 000 junes collectivement. Je crois qu’il serait bien juste que collectivement ceux qui travaillent à construire la merveille de cette économie (développeurs et autres contributeurs spirituels) se partagent au moins 1% de sa valeur échangée. Et cela les alignera bien avec le fait d’incorporer dans l’écosystème logiciel le fait de faire appel au meilleur chez chacun à travers celui-ci / à travers le fonctionnement du système de manière à promouvoir la valeur de l’économie dans son ensemble.

Voilà, je crois, une bonne et juste voie vers l’indépendance de la monnaie libre à travailler d’avantage, au lieu de trop se préoccuper de son indépendance (pour l’instant encore préservée) vis à vis des marchés financiers. Car tant que l’on ne portera pas les besoins matériels des développeurs de la june à la mesure de ce qu’ils auront mérité, les mots « indépendance de la june vis à vis des marchés financiers » sonneront bien creux dans notre bouche.

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Ce n’est pas possible sans change fiable entre la june et d’autres monnaies.

L’offre actuelle en june à atteint un plafond de verre, car le change à sens unique €=>G1 à ses limites. (Oui ce change là est fait de manière caché par tout juniste faisant une proposition en june, sans un investissement en € il n’y aurait pas cette propostion.)

Les producteurs une fois atteint un certain montant de G1 sur leurs comptes arrêtent car ils ont atteint leurs plafond de verre. En effet ils ne peuvent pas pourvoir à leurs besoins en G1 comme s’acheter une maison, une voiture, de la nourriture. A quoi bon continuer à faire du change €=>G1 pour cumuler des gros montant en G1 inutiles ?
De plus un producteur souhaitant faire 100% de son activité en G1 ne peut pas puisque pour faire sa propostion 100%G1 il faut qu’il commence par faire un change €=>G1. Hors si il ne gagne plus d’€ il ne peut plus faire ce change.

Tant qu’il n’y aura pas un change inverse G1=>€ il ne sera pas possible de créer de la valeur durablement en june.

Absolument pas, ça montre que vous n’avez pas compris que l’essentiel est :
-Qui créé les unités monétaires
-Qui contrôle l’accès aux moyens de paiements et peut se servir sur les comptes

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La june ne devient pas automatiquement un euro déguisé simplement parce qu’elle est sur une plateforme de change, mais ce que je crois que Sylvain veut dire est que cela en revient globalement à la remettre en grande partie entre les mains de ceux qui contrôlent les MNL / la création monétaire des MNL.

À partir du moment où la june serait facilement échangeable contre une monnaie communément acceptée par les membres de la toile (envers laquelle les utilisateurs actuels de la june dans leur majorité ont plus de fidélité, dans les faits, qu’envers la june, quoi qu’ils en disent et quelles qu’en soient les raisons; puisqu’ils échangent à ce jour d’avantage, dans les faits, leur travail et leur bien contre elles que contre la june) et que cette monnaie est créée ex nihilo sans barrière aucune par une infime minorité (" parasite "?) de la population, le fait de dire que la june en deviendrait un euro déguisé n’est pas vide de sens.

Quoi que puissent en dire ceux qui parlent beaucoup mais ne font peu (ce qui je sais bien est loin d’être ton cas à toi), il sera bien facile et il ne coutera rien au système (puisqu’il l’imprime ex nihilo) dés lors qu’il est facilité techniquement d’acheter des junes en masse " d’un clic de souris " d’acquérir au fil du temps 50% de la masse monétaire de la june (sans même faire tellement vaciller sa valorisation car la majorité des personnes pendant longtemps ont pratiqué dans la june des prix totalement décorrélés du rapport entre la masse monétaire et la valeur des biens échangés). Au delà de 50% de la masse monétaire, le fait de l’acheter aura doucement de plus en plus d’impact sur le cours de la june (mais encore une fois, cela ne leur coûtera RIEN, même s’ils achetaient 95% de le masse monétaire, puisqu’ils impriment les MNL ex nihilo et ils pourraient encore bien en acquérir 80%, au moins, sans en faire trop monter les cours). Si j’étais à leur place je me contenterait d’acheter le surplus entre mains " faibles " ainsi et de les accumuler pour les « dumper » au moment(s) stratégiques en pourrissant ainsi ce qu’aura bien pu fleurir dans l’économie de la monnaie libre entre temps.

Alors oui, la june n’en sera jamais devenue un euro déguisé à 100% puisqu’elle est continuellement créée. Mais est-ce suffisant à pourrir (si / quand on le veut) l’essor de son économie? À mon humble avis: oui tout à fait.

Aujourd’hui beaucoup de junes s’accumulent sur des comptes plus ou moins inactifs: c’est un danger pour les entrepreneurs potentiels car c’est un tsunami monétaire qui est prêt à venir dévaluer à tout moment la valeur accumulée du fruit de leur travail acharné, mais au moins toutes ces junes ne sont pas entre les mains d’une seule et même personne et même si elles étaient dans les mains d’un petit groupe d’acteurs privés, au moins ceux-ci recherchent leur intérêt privé et non pas à nuire à la june en soi. La « fausse participation » à la monnaie libre en créant des comptes pour accumuler des junes sans réellement entrer dans l’économie et sans y vendre (de) ce que l’on a à vendre lui nuit énormément, plus que toute chose, aujourd’hui, mais nuire par profit est bien différent d’une nuisance pour nuire (ce n’est pas une nuisance concertée en tant que tel et elle ne s’exercera pas stratégiquement contre la june, bien au contraire).

Quels seraient les bons côtés de cela? Potentiellement, si c’était mal exercé ou bien si c’était exercé dans l’empressement, les membres les plus habiles de la monnaie libre pourraient s’enrichir (relativement parlant) en MNL. Mais serait-ce la une victoire, d’avoir ce lot de consolation pour avoir perdu ce seul / premier instrument monétaire moderne de liberté économique? d’avoir, après des années de travail sur l’implémentation de la monnaie libre, gagné des MNLs à dépenser dans le grand parc d’attraction de l’ancien monde? On peut bien repartir à zéro ailleurs, en reconstruisant une nouvelle monnaie libre, ou bien dix ou cent monnaies libres en parallèle et en jouant ainsi au chat et à la souris sans qu’il n’en coûte rien au système qui corromprait ces initiatives coup après coup ou cent coups simultanément sans le moindre effort, mais si nous étions corruptible une première fois, pourquoi serions-nous intègres les fois suivantes? Pourquoi serait-ce d’autres et/ou ailleurs et/ou plus tard si ce n’est pas nous, ici et maintenant?

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On est actuellement autour de 28% de croissance annuelle de la MM si je ne m’abuse.

C’est la clef effectivement. Sans ça rien n’a de sens. C’est je crois la priorité majeur / le point majeur sur lequel tous nous concentrer par rapport à la monnaie libre.

C’est prendre le problème complètement à l’envers.
Un chocolatier à qui j’avais parlé de la june m’a donné la bonne réponse: il faut une société de producteurs.
Si on apprend plus de compétences on est tous et toutes moins spécialisés, on propose plus de diversité, et donc tout est plus simple il y a moins de trous dans la raquette du troc, car oui on peut ramener à du troc pour schématiser l’économie june

Encore une chose bien fausse.
On a une productrice chez nous (facile à trouver car un des comptes ayant le plus de junes).
Comme c’est quelqu’un de très compétent et engagé, ben pas le temps de trouver les moyens de dépenser les junes le métier prenant du temps.
Donc c’est à nous de l’aider à dépenser, certains et certaines le font mais il faut beaucoup de monde.
Et avec plus de producteurs même des « rigolos » comme moi ça diversifie et finit par faire de la quantité.

Donc je vais voir nos ami•e•s de mobicoop, et je leur dis: « Bonjooour j’aimerai faire le tour du monde en deux mois avec mobicoop »
« Comment ça ce n’est pas possible? »
« Woah trop galère votre truc, laisse béton ».
On ne construit pas un réseau de solidarité en trois mois.
Pourtant les conducteurs de blablacar se plaignent très souvent… comment ça ils ont pas tous lâché Blablatruc en masse? Ben non.

:+1: S’éveiller massivement à l’évidence que la dichotomie producteur / consommateur est un mensonge, un poison spirituel, tout à fait construit par la société d’esclavage.
Au fait que nous sommes tous, par nature, consommateurs et producteurs. Et que la nature des choses est que la production soit décentralisée presque comme l’est la consommation.

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