Rationnement sur la nourriture

Code monétaire
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Salut,
Je ne sais jamais dans quel catégorie mettre les post que je fais sur le forum --’

J’ai eu vent de plusieurs personnes proposant du vrac, des fruits, des légumes. J’ai aussi participer récemment au Ğmarché chez Cathy (94 - Ivry sur Seine - ĞHistoria + Présentation + Ğmarché + repas-discussion – 14/05). Il y avait des tomates à vendre.
Je suis arrivé trop tard pour en avoir, elles étaient toute partie hyper vite. Je suis pas le seul dans ce cas là.

Plus généralement, pour éviter que les producteurs et productrice ne soit dévalisées et que tout le monde puisse acheté sa nourriture, je vois 3 solutions :

  • Mettre en place un rationnement : vérifier que les gens n’en prennent pas plus qu’[un certain nombre]. (Solution que je n’aime pas, comme tout interdictions)

  • Rendre visible aux gens qu’il n’y en a juste assez ou pas assez pour tous le monde. Avec un mot : « prenez en uniquement [un certain nombre] en conscience et en confiance ;) » *(solution qui me va, vu que je suis sensible à la participation libre et consciente)

  • Mettre en place des prix qui augmentent : tu en prend 1, ça coute 1 june ; tu en prend 2, ça coûte 4 junes ; tu en prend 3, ça coûte 9 june ; 4, 16 ; 5, 25 ; … *(solution entre 2, entre laxisme et contrainte)
    résumé par le tableau et la formule si contre : DU (²) / produit / pers.

nombre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
coût d’HA 1 4 9 16 25 36 49 64 81 100 121 144 169 196 225 256 289

(le ou la vendeuse peux aussi faire une somme (par ex : 3 ==> 1 + 4 + 9 = 14 junes)

Idée de @qoop : le DU quadratique.

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Une autre solution, inspirée des AMAP, serait de proposer des paniers individuels à raison d’un par personne.

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Une autre idée serait de faire des précommandes. Ce serait une sorte de réservation. Le vendeur, si il s’y prend à temps, adapterait sa production pour éviter une pénurie. Résultat: + pour le vendeur qui verrait beaucoup de G1 arriver sur son compte, + pour les acheteurs qui économisent des euros et encouragent le producteur.

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Vouloir mettre en place un rationnement parce que vous arrivez trop tard me semble excessif !
Oui l’alimentaire est rare en ğmarché et oui ça part vite. Faites une brocante et vous verrez ceux qui sont là à 6h du mat et pourquoi.
Oui, la june est fantastique mais elle ne permettra pas tout et elle ne réglera pas les problèmes d’offre et de demande.
La solution est d’élargir l’offre alimentaire. Chacun un peu, pas seulement les producteurs qu’on attend tous.
Je vends mes confitures, oeufs, et c’est vrai, ça part dans les minutes, à peine le temps de déballer.
J’ai aussi vendu des agrumes d’Espagne bio achetés en € et vendu en ğ1 car pour certains c’est un plus pour leur budget et ça fait circuler la june.

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C’est juste qu’a l’heure actuelle il y en a pas assez, et donc je propose un truc pour ajuster, afin de permettre à tout le monde d’y trouver son compte.

Le risque c’est de dégouter tout le monde :

  • les vendeurs et vendeuse, en se voyant dévalisé en 1 minute et se faire insulter ou prendre des remarques désobligeantes (ce n’est pas parce vous respectez les autres, que tout le monde fais comme vous)

  • les acheteurs et acheteuses, en n’en ayant pas pour tous et toutes.

Je suis d’accord que dans un marché, premier arrivé, premier servi. Est-ce vraiment un modèle souhaitable ? Peut-on en trouvé d’autres ? Et puis dans un monnaie égalitaire, on peux réfléchir autrement non ?

Je rajoute comme arguments que le DU quadratique (dernier paragraphe) peux permettre de :

  • être bénéfique pour l’environnement (et in fine faire réfléchir sur les mode de consommation).

  • être bénéfique pour faire circule la june, car quand on en veux plein, on paye plus cher.

  • le ou la vendeuse se retrouve avec plus de junes, donc avoir plus de pouvoir de dépenses par la suite :wink:

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Même constat : sitôt que des producteurs ramènent de la nourriture, le stand est souvent dévalisé en moins d’une heure.

C’est aussi ce que l’on essai de mettre en place au travers de la ZÉLÉT (= Zone d’Échanges Locale Éco-Temporaire) plutôt que le simple ğMarché.

D’ailleurs, il est nécessaire de s’enregistrer préalablement pour ouvrir un stand sur la ZÉLÉT (selon la méthode basque :es: ).

Une mercuriale faible est réservée exclusivement entre les exposants (producteurs participants) qui ont ouvert un stand installé dans la ZÉLÉT.

La mercuriale forte est destinée au public non-producteurs de valeurs qui viennent dans la ZÉLÉT ou au FESTI ğLANDES en qualité de simples visiteurs (= consommateurs).

Concernant le rationnement : Pour éviter la prédation monétaire, chaque exposants à la possibilité de fixer une limitation des produits / lots échangés par visiteur, selon les stock disponibles sur les stands et en réserve.

Du coup, les grandes familles sont éventuellement désavantagées par rapport aux célibataires.

Dans un premier temps, on tente le rationnement pour être certain que tous ceux présents sur la ZÉLÉT soient servis.

Puis dans un second temps, en fonction du stock restant : chaque stand garde la possibilité de vente aux enchères de vickrey :

Enchères : Une vente aux enchères est organisée par stand à la fin de la journée de la ZÉLÉT, pour les producteurs/exposants désirant y participer.
→ Enchère de Vickrey — Wikipédia

Ça se tente, effectivement, mais chaque producteur doit avoir suffisamment à mettre en commun, ou alors il faut un producteur qui a une large variété et en quantité suffisante pour plusieurs paniers.

Autre point : indirectement on rationne bien chaque type de fruits/légumes par panier individuel pour faire en sorte d’avoir des paniers homogènes et équilibrés.

En fait, faut tenter plusieurs solutions en fonction des producteurs sur place. Pas évident non plus de garder les mêmes producteurs d’un événement à l’autre, si il n’y a pas la même régularité que les AMAP.

Les AMAP en € c’est toutes les semaines.
En monnaie libre = impossible de tenir une mensuelle avec régularité : c’est selon le nombre de membres dans la région.

Mais l’idée du panier façon AMAP est bonne.

C’est aussi pour cela qu’on limite les stands ésotériques ou de massage, et que l’on demande aux participants de s’enregistrer préalablement, pour que la ZÉLÉT ne ressemble pas à un salon du soin et du bien être de médecine alternative, mais qu’il puisse exister une offre de stand avec des produits tangibles.

Un marché sans marchandise n’est pas un marché, quelque soit la monnaie.

Il faut considérer le ğMarché ou la ZÉLÉT avant tout comme un site vitrine des possibles producteurs locaux en monnaie libre.

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Après libre à la personne qui vend de faire des lots ou d’ajuster. Elle est libre (d’aucun dirait qu’elle fluctue à la tête du ou la cliente :smirk:)
La valeur de la monnaie libre ne se crée t-elle pas à l’instant de l’échange ?
Hors de cet instant que vaux t-elle ? Quel est sa valeur ?

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La co-création monétaire est libre, mais elle a aussi des règles, tant de part la TRM que par son implémentation numérisée Ğ1V1. Et il y aura encore plus de règles avec la Ğ1V2s = Ğ2s.

De fait…

Rien ne t’empêche d’élaborer une « sur-couche économique » par dessus la co-création monétaire, un modèle économique qui soit adapté à la situation locale d’utilisation de la Ğ1 par un groupe. Le groupe étant aussi libre d’implémenter une expérimentation économique, libre à chacun d’y participer ou pas.

Idéalement, il faudrait ré-inventer l’économie, et expérimenter les échanges entre différents groupes locaux via le système d’hawala.

Le prix libre est super dans le système de monnaie dette. Mais dans un système où c’est déjà la création de la monnaie qui est libre, est-ce que justement le prix libre n’est pas contre-productif dans un groupe économique avec des personnes qui sont aussi producteurs de valeurs ( produits / biens / services ) ?

N’étant pas économiste : je tente.

Justement, c’est là seconde étape de la ZÉLÉT.

Idéalement pour les mercuriales faibles : les producteurs devraient se concerter sur la valeurs de leurs productions respectives en fonction des productions de valeurs des autres exposants au moment [t] de la « bourse d’échanges » au moins 1 heure avant l’ouverture au public non-exposant.

Libre ensuite à chaque exposant de fixer le coefficient multiplicateur pour fixer la mercuriale fortes sur son stand ou par catégorie de produits exposés pour les simples consommateurs non-producteurs de valeur au même moment [t].

Ensuite, il y a des règles négociables…

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À tous ceux veulent fixer des règles, la première question que je pose, c’est « Que vendez-vous en Ğ1 ? »

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:point_right: Le prix de l’alimentaire - #2 par GULLANDES

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Tu veux dire faire un conciliabule pour fixer un même prix pour chaque stand ?
Tant que c’est fait librement et qu’il n’y a pas de mécaniques de pression pourquoi pas.

PS (anecdote (rigolote (ou pas…))) : dès que j’entends des gens qui se réunissent pour se mettre d’accord, je ne peut m’empêcher de penser aux réunion du secteur de l’électricité pour se mettre d’accord sur une durée de vie d’une ampoule (obsolescence programmée) :crazy_face:. Déformation du cerveau … oui… je vais dire ça …

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