Aaaah, pinaise, un de ces TRÈS nombreux dingos de la secte de « la fraude du nom » et autres « êtres souverains », ces dignes héritiers des grands délirants du « je ne contracte pas » et de la « Common Law Court » (une pseudo-juridiction créée par des illuminés pour justifier leurs lubies).
On les avait presque oubliés ceux-là, et c’est vrai qu’on n’en avait pas encore parlé - et cela ne nous manquait franchement pas tellement ils sont urticants.
Permets-moi de t’accorder quelques précieuses minutes de ma majestueuse attention pour que nous examinions en détail ton raisonnement à géométrie variable.
Le mythe de la « souveraineté individuelle »
L’idéologie des « êtres souverains » repose sur l’idée que les lois ne s’appliquent qu’avec le consentement de l’individu. Ainsi, en déclarant « je ne contracte pas », ces pauvres hères s’imaginent pouvoir échapper aux taxes, aux amendes, voire aux poursuites judiciaires. Malheureusement pour eux, la loi ne fonctionne pas comme un abonnement Netflix qu’on peut résilier quand on n’aime plus la série.
La Common Law Court, à laquelle tu dis être « déclaré », est un vaste cirque juridique inventé par des individus qui croient pouvoir établir leur propre système légal en parallèle des lois existantes. Spoiler alert : personne ne prend ça au sérieux, sauf ceux qui se font escroquer par cette fumisterie.
En pratique, toutes ces déclarations sont inopérantes face aux juridictions officielles, et les adeptes de cette doctrine finissent inévitablement par se prendre un mur judiciaire en pleine face. Mais c’est leur droit après tout, certains aiment apprendre à coups d’huissiers et de saisies bancaires.
« Faire ce qui est juste pour soi » : la morale à géométrie variable
Là où cela devient fascinant, c’est lorsque tu affirmes que la liberté n’est pas « faire ce que l’on veut, mais ce qui est impérativement juste pour soi ». En somme, tu choisis ta propre définition de la justice, indépendante des lois en vigueur. Magnifique, quelle belle porte ouverte à tous les abus ! Après tout, si « ce qui est juste pour moi » signifie rouler à 200 km/h en centre-ville ou vendre des cailloux magiques censés guérir le cancer, pourquoi s’en priver ?
C’est cette logique puérile qui fait que le mouvement des « êtres souverains » ne produit rien d’autre que des multirécidivistes de l’amende impayée et du refus d’obtempérer.
L’argument du « ça s’autodétruit tout seul »
L’idée que les pratiques new age « s’autodétruisent toutes seules » est d’une naïveté confondante. Non, elles ne disparaissent pas d’elles-mêmes, elles prospèrent au contraire, grâce à des crédules qui, eux aussi, pensaient que tout se régulerait naturellement. Des individus vulnérables sont bernés quotidiennement par ces charlatans et perdent du temps, de l’argent, voire la santé en fuyant des traitements médicaux sérieux pour des balivernes ésotériques.
Si l’escroquerie n’existait pas sous prétexte que « les gens sont libres de choisir », les tribunaux de commerce n’auraient jamais à traiter d’affaires de fraudes et d’arnaques.
« L’État vivant breton » et autres fantasmes séparatistes
Enfin, je me dois de souligner ton dernier chef-d’œuvre : l’évocation de « L’État vivant breton » ou de « la Bretagne vivante », une sorte de micro-État imaginaire où tu pourrais échapper à l’emprise de la République française. Décidément, cette lubie de créer des enclaves souveraines relève de la même croyance magique que les adeptes du Flat Earth ou des chemtrails.
Tu sais ce qui se passe quand quelqu’un tente de créer un État indépendant à l’intérieur d’un pays sans la reconnaissance d’aucune instance internationale ? Rien. Absolument rien, si ce n’est une belle rigolade des autorités qui n’accorderont même pas un regard à ces gesticulations.
Conclusion
Tu peux bien te déclarer « souverain », refuser les lois et te réfugier dans des fictions juridiques autoproclamées, cela ne changera rien à la réalité : le droit ne fonctionne pas selon tes caprices.
Ton raisonnement ressemble à celui d’un enfant qui ferme les yeux en pensant que cela le rend invisible. Mais bon, si ça te fait plaisir de vivre dans une illusion juridico-magique, grand bien t’en fasse ! Juste une chose : ne viens pas pleurer le jour où tu découvriras que la justice réelle ne se soucie guère de tes théories farfelues.
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« acheter cette finca aurait équivalu à aider financièrement la fuite de cette personne » ???
Alors qu’on ne peut quasiment RIEN acheter en monnaie libre ?
On ne peut pas se déplacer (acheter un moyen de locomotion ou un titre de transport), on ne peut pas se loger, on ne peut pas manger…
En dehors de troquer son canapé contre une boîte de conserves chez un décroissant militant végan, c’était quoi, son plan de fuite financé par la Ğ1 ? ![]()
Tu surestimes largement la portée réelle de cette monnaie. Si un fugitif compte sur les junes pour survivre, il n’ira pas bien loin… à moins d’être déjà en cavale dans une cabane autosuffisante, et encore.