Attention ce n’est pas parce la « valeur » n’est pas connue, qu’il n’y a pas de valeur.
La valeur de la G1 est laissé à l’estimation de chacun (c’est aussi ça être libre)
Quand nous seront très nombreux, les estimations individuelles convergeront par mimétisme et en fonction de l’offre et la demande.
Je sens que cela va être tendu sinon difficile de trouver un équilibrage « compatible » par tous, lorsque la sera vraisemblablement échangeable contre d’autres monnaies libres ou même non-libres sur des plateformes de cryptos-trading…
Autre aspect…
A contrario d’un actionnaire, un salarié ne perçoit pas de dividende sur les bénéfices de l’entreprise mais un salaire. On pourrait même dire que les intérêts d’un salarié sont divergents à ceux d’un actionnaire.
« Le salaire est un revenu qui est payé à la force de travail. La force de travail est employée un certain temps pour réaliser une certaine quantité de travail. …/… Enfin le salaire est payé au temps ou à la tâche. On parle de « salaire horaire » (ou journalier, hebdomadaire, mensuel) dans le premier cas et de « salaire à la pièce » (ou au poids, au volume, etc.) dans le second. Ces types de paiement dépendent étroitement du secteur économique et de sa mécanisation : lorsque la productivité dépend essentiellement de la machine (amélioration technique, vitesse, etc.), le salaire est payé au temps, lorsqu’elle dépend surtout du travailleur (cueillette manuelle de fruits, etc.), le salaire est payé à la tâche. …/… Le paiement des salaires ne peut faire l’objet d’un crédit : le principe du salaire est d’être versé régulièrement tout au long de la durée du contrat. » Salaire — Wikipédia
Lorsqu’il n’a pas accès au crédit de la monnaie dette, et donc en guise de sa propre création de richesses, à y regarder de près, que fait donc un salarié payé au SMIC sinon que d’échanger son temps (de travail) contre des unités monétaires (pour rémunération).
Sans revenir sur les accords de Grenelle à l’époque du SMIG et avant qu’il ne devienne le SMIC depuis 1970, on parle bien souvent de coût horaire salarial (ou de masse salariale), et on en parle encore à ce jour…
Considérant que le DUğ1 est quotidien (toutes les 24 heures), je ne vois pas en quoi, il serait incohérent de fractionner 1DUğ1 par tranches 24 heures. Sauf si tu es comme ceux qui réclament des journées de 28 heures en espérant ainsi avoir plus de temps ?
Sans être nominatif, mais celles et ceux qui ont bénéficié d’un emploi fictif savent bien que le temps c’est de l’argent.
Désolé, la maison ne fait toujours pas crédit ( ), et abandonne effectivement la retraite par répartition (je n’ai pas envie que mes enfants paient pour ma vielle pomme, alors qu’ils ont aussi leur vie à faire).
Ce système de répartition ayant montré ses limites et étant inefficace de nos jours, dû au changement démographique de la population et à la rupture du contrat social entre les générations pré et post-babyboom.
Mais, tu tiens l’idée sous-jacente : Avec ou sans emploi, « actif » ou retraité, ton DUğ1 quotidien co-produit reste le même pour tous les co-banquiers de la et le temps est le même pour tous (invariant) quelle que soit la durée de vie de chacun.
1 nuit = 1 jour plein oui aux Pôles terrestres et seulement 6/12 mois…
L’autre semestre 1 jour = 1 jour plein aussi à cause de l’inclinaison de la terre.
Mais cela, tu le savais déjà (je ne te l’apprends pas) :
Après, je ne connais pas de personnes qui habitent aux Pôles terrestres. De toute manière, en respectant la ğLicence, je n’ai certifié personne qui demeurait temporairement au Pôle (nord ou sud) de jour ou de nuit.
Si si, économiquement une production peut aussi se calculer en € ou en unité de temps (à l’année, à la saison, mensuellement, hebdo, jours, heures). Cela relève de la gestion économique par secteur, par service, par employés, etc selon les stats que l’on désire obtenir.
Coucou Tony,
je mets mon grain de sel, pour ce qu’il vaut :
La G1 n’est pas parfaite, elle a des avantages et des inconvénients, les uns découlant des autres. Par exemple : on ne peut pas décider de construire un hôpital demain, il n’y a pas de banquiers à qui aller quémander un découvert car il n’y a pas de découvert, l’accès technique est compliqué, on peut pas payer sa baguette avec, c’est difficile difficile de l’inclure dans un business, le marché est tout petit, etc…
MAIS
C’est la première fois qu’une monnaie : est basée sur une théorie mathématiques, peut-être obtenue sans utiliser une autre monnaie en échange, est créée par ses utilisateurs membres et sous le contrôle de ses membres, assure 4 libertés fondamentale, propose un véritable projet de société novateur lui-même inspiré du logiciel Libre, peut être quittée quand on veut (va quitter l’euro)… C’est aussi la première monnaie au fonctionnement anarchiste (au sens sans hiérarchie). Elle ne reflète pas un état mais juste des humains qui l’utilisent.
Perso j’aurais même pas osé en rêver et même s’il y a quelques inconvénients pratiques d’utilisation, il y a bien plus de bénéfices que de pertes : vu qu’elle ne coûte rien il n’y a rien à perdre.
Pour cette histoire de valeur, c’est juste une affaire d’utilisation, je pense. Ça dépend de l’endroit où tu es et de ce qui s’y produit/vend. Il y a des coins qui fonctionnent en économie circulaire qui se vendent des ressources de base complémentaires les uns les autres, très peu cher. Du coup ils ont presque pluis besoin d’UNL (euro). Ça marche. D’autres, comme à Paris, sont prêt à mettre des fortunes contre un pot de miel (j’en ai vendu un 1000 junes lors d’une vente aux enchères) ou de la bouffe, mais par contre tu trouveras des SSD ou des smartphones à des prix dérisoires (j’en ai vendu en bon état un 15 junes). C’est le marché qui décide des prix. Si des loufoques mettent en vente ridiculement trop cher, et ben ils vendront pas, et ce qui est étonnant c’est que si tu vends pas assez cher, souvent les junistes te donnent 2 ou 3 fois plus. J’ai jamais vu ça en euro.
Conseil de vieux briscard : mets tes ventes en « prix libre », tu recevras quasiment toujours plus que ce que tu pensais en tirer à la base. Les gens sont plus généreux quand ils créent la monnaie… Ça redonne de l’espoir je trouve.
Je me place du point de vue critique d’un utilisateur lambda.
1 - « demain » est une façon de parler à ne pas prendre littéralement. Dans 3 ans ça ne changera rien, on ne pourra toujours pas.
2 - ça dépend, ça se discute. Beaucoup de gens aiment avoir un « responsable » à qui parler.
3 - C’est faux. Avec un billet je peux acheter des trucs n’importe où. Avec la june, faut que j’ai un ordi ou un smartphone, que j’ai réussi à installer l’appli, que je comprenne comment m’en servir, que je retienne deux mdp compliqués (ou plus), que cesium marche, que je trouve un juniste qui vend ce que je cherche, etc… La june a beaucoup de qualités, mais pas celle de la facilité.
4 - Non, pas à la boulangerie du coin.
5 -Y’a pas que les individus, y’a l’état qui est sur ton dos quand tu as un business.
6 - Pirouette sémantique. il y a plein de choses qu’on ne peut pas trouver dans un si petit marché. Par contre, tu as raison, c’est normal. Mais c’est bien un inconvénient pour un utilisateur lambda qui ne trouve pas ce qu’il cherche.
Le but n’est pas de nier que la G1 a des inconvénients dans le cadre du système actuel mais de montrer ce qu’elle peut apporter et sans doute changer. J’ai apporté mon témoignage, ça ne veut pas dire que ce sont les mêmes raisons qui attireront d’autres gens. La G1 a des qualités polymorphes qui compensent largement sa non intégration au système monétaire global.
Le système monnaie non libre dette historique et encore actuel est un système (différent du système monnaie libre) dont l’inconvénient majeur est de ne pas être crée en dividende universel.
L’utilisation de la monnaie libre permet d’abandonner cet inconvénient au fur et à mesure qu’elle est comprise.
Nb: l’etat est sur le dos des utilisateurs de sa monnaie.
Oui, et cela même en dehors des « frontière » de l’état concerné. Ce qui démontre bien que la notion de propriété et de souveraineté monétaire n’a pas grand chose à voir avec une zone territoriale et dépasse les notions de « Constitution » et autres, qui sont des droits inférieurs.