La monnaie libre peut-elle devenir une monnaie dette?

Cool ! C’est rassurant ! :slight_smile:

Pour faire simple , il sembke que les chiffres correspondant à de la Ğ1 utilisés dans le jeu vidéo et dans les billets imprimés sont de la « fausse monnaie » qui nécessitent un ajout d’une couche de tiers de confiance supplémentaire.

Le réseau de paiement par Ğ1SMS n’utilise pas de « fausse monnaie » mais reste encore techniquement aujourd’hui centralisé (par un serveur de confiance ) dans l’ouverture de compte affilié à un numéro de téléphone ainsi que dans les transferts .

Dites-moi si je me trompe .

Le Ğ1SMS et la ğ1carte de paiement abouties techniquement de façon décentralisée ne seraient ils pas des moyens parcimonieux (sans «fausse monnaie ») de faciliter le développement du DU?

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Pas vraiment du coup, vu que les MG sont créé/détruit en fonction du nombre G1 sur un certain portefeuille ^^

Les MG sont une monnaie-proxy d’une monnaie libre, c’est mieux que proxy d’une monnaie non-libre héhé :stuck_out_tongue:

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Pas dans le processus de création monétaire de la Ğ1 en lui-même.

Encore une fois, il y a là une petite confusion entre le processus de la création monétaire de la Ğ1, et celui des échanges monétaires (y compris les prêts entre particuliers), ou des méthodes pour effectuer des échanges.

Celui qui émet des Ğ1-Billet en trompant autrui sur la valeur dudit billet est équivalent à un fraudeur, mais cela ne remet pas en cause le processus de création monétaire de la Ğ1 pour autant.

Concernant les MineGeld (jetons de Juneland adossés à la Ğ1) : Techniquement à quel moment le MineGeld fait parti du processus de création monétaire de la :g1: ? C’est là aussi un simple processus d’échange, comme si pour avoir des simflouz tu devais préalablement alimenter ton compte SIMCITY d’un montant de X€.

Le jour où la Ğ1 sera échangeable contre d’autres cryptos : idem le processus d’échange ne sera pas la même chose que le processus de création.

Le seul processus d’échange qui influe directement sur le processus de création monétaire de la Ğ1 reste l’obtention des 5 certifications.

@+ :vulcan_salute: :g1:

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Bonjour GULLANDES,
Je me demandais s’il s’agissait d’une chaîne de Ponzi.
Merci pour la réponse.
sandra K.

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Wow, merci pour cette super réponse !
C’était super intéressant =)

En effet les pratiques auxquelles je pensais se rapprochent plutôt de ce que les traders font, avec des promesses à risque, etc… Les pyramides de Ponzi sont un parfait exemple, et ne seraient pas impossible avec la :g1:. Et en effet, ce n’est pas pareil que de réellement créer de la monnaie !

La pratique des banques en euros de prêter plus que ce qu’elles ont est en fait réglementé par la loi. Rien n’empêche tout à fait que cette loi existe et s’applique dans le contexte de la :g1:.
Sauf que comme la :g1: n’est pas rentable à stocker (sa valeur relative diminue avec le temps), il y a de bonnes chances que les banques ne puissent pas être rentables en l’appliquant directement. Il faudrait qu’elles aient à la fois un stock et un flux entrant pour pouvoir prêter une grosse somme. Et comme ce flux devra venir de prêteurs individuels (qui voient là une sorte d’épargne), ou de rembourseurs de prêts précédents. Il faudrait creuser pour voir si ça peut être rentable, voire faire l’expérience pour savoir si l’envie de prêter plus que son fond a encore un sens…

Je pense donc que c’est pas totalement impossible, mais la :g1: le décourage clairement.

Bonjour @Mateo,
Excellent !
Merci pour le partage.

Communauté Tchèque naissante* :laughing:

À mon avis, il n’y a pas d’équivalence de ce côté-là, puisque la Ğ1 ne fait aucune promesse de rendement par rapport à une mise de départ, et personne ne t’en propose.

Seul le DU est co-créé et la June ainsi distribué quotidiennement à pat égale entre tous les membres certifiés co-créateurs du DU ( = co-banquiers).

Pourquoi « trader » la monnaie des autres lorsque tu deviens ton propre banquier ? :innocent: Je suis en forme là :joy:

Le processus est même l’inverse du trade : au départ, tu mises 0 et une fois certifié tu co-créés un DU quotidien avec l’ensemble des autres membres, et dont une partie est reversée en monnaie libre :g1: sur ton compte membre.

Il doit y avoir encore une confusion :thinking:… Certes aucun système n’est parfait, mais la Toile de Confiance n’est pas pyramidale.

Regarde les vidéos ci-dessus pour comprendre ce qu’est une pyramide de Ponzy ou un montage financier à la Madoff pour mieux comprendre.

Si tu considères la monnaie libre :g1: comme un montage pyramidal, alors demande-toi qui a construit la plus grosse pyramide à ce jour pour refinancer l’économie réelle : je doute que ce soit les Mayas, les Incas ou les Égyptiens (même la pyramide du Louvre est :pinching_hand: )… Quelques exemples au hasard (ou presque) :

(et ce chiffre de 160 milliards d’euros n’est même pas définitif)

  • Et tout récemment (24 mars 2021) dans L’édito Éco de Pierre Kupferman : « L’euro est-il le nouveau lingot ? » avec en prime la promotion de la signature de la pdt de la BCE qui garantit la valeur des billets émis et en circulation dans la Zone €uros…

https://twitter.com/PierreKupferman/status/1374746289984929795?s=20

Oui à l’image de la fameuse règle d’or appliquée aux États… :rofl:

Ce qui ne servirait à rien puisque la monnaie libre :g1: n’est initialement pas créée sur de la dette, à l’inverse de l’€.

@+ :vulcan_salute: :g1:

Durant ces 3 dernières années, où j’ai exclusivement mis mes compétences d’architecte systèmes et réseaux au service de l’avènement de la monnaie libre pour tous, j’ai essayé pas mal de trucs et créé un paquet de prototypes fonctionnels (largement incompris).

Les G1BILLET auxquels tu fais référence, sont des portefeuilles papiers à remplir avant d’offrir.
G1SMS utilisé pour les créer permettrait de les pré-remplir…

Par contre, l’expérience « ZenTag » (payements par QR Code + code PIN) correspond plus à une banque (système Astroport avec thunder network IPFS) émettrice de monnaie parallèle dont il garantit le remboursement Le taux paramètre de l’expérience était de 1 pour 1.

Comme je m’intéresse à créer un système d’information totalement décentralisé, l’espace numérique P2P qu’il constitue ne prend sa dimensions que si on multiple les « stations », chose qui n’a pas eu lieu encore… Enfin si quelqu’un est intéressé pour faire usage de mon travail, j’en serai ravi.

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Il n’y a pas de confusion. J’ai bien compris que la :g1: n’est pas pyramidale. Je dis que ces pyramides ne sont pas impossibles. Mais vu l’inflation de la :g1:, pour être rentable, il va falloir annoncer de très gros bénéfices :laughing:

Merci pour les quelques liens. On comprend bien qu’une monnaie n’est qu’une convention d’échange de valeur, et que ceux qui en profitent (la plupart d’entre nous malgré tout) ont intérêt à la maintenir. Et c’est maintenu par une course incessante à chercher à « en avoir pour son argent ». S’il n’y avait pas cette tension, la monnaie ne vaudrait plus rien, et on en utiliserait une autre. Je vous conseille vivement la lecture de Sapiens, par Yuval Noah Hariri, d’ailleurs.

Malheureusement, j’ai bien peur que cette affirmation soit fausse. Il n’y a pas de texte de loi qui régisse la création monétaire (et j’ai bien cherché).
La seule « règle » que doivent respecter les banques commerciales est celle établie par leur créancier : la banque centrale. Elle ne peuvent pas faire plus de crédits que le ratio multiplicateur appliqué au montant de leur compte en monnaie centrale (monnaie primaire).
Or, @yyy corrige moi si je me trompe, mais ce coefficient multiplicateur est établie par les « Accords de Bâle ». C’est à dire par une réunion de Banquiers. Et il n’est pas respecté par les banques, qui le dépassent souvent allègrement.

Donc la loi n’intervient absolument pas dans la création de la monnaie. Elle intervient dans son utilisation, pour prélever l’impôt (son tribu, comme c’est sa raison d’être depuis 5000 ans). Et sacrément ! :wink:

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D’accord, je croyais que les accords de Bâle étaient forcément validées par la loi.
Même s’il s’agit d’un accord entre représentants des banques centrales (Comité de Bâle — Wikipédia), qui sont appointés par le gouvernement, leurs règles sont en fait des propositions de réglementation, et chaque état est tenu de les faire rentrer en vigueur ou non (par la loi, par exemple).
En France, on a une proposition de loi toute fraîche pour transposer une partie de l’accord dans la loi (Résolution nº 377, adoptée par l'Assemblée nationale, visant à protéger la compétitivité du financement de l'économie dans le cadre de la transposition de l'accord du Comité de Bâle de 2017).
Bien sûr il faudrait aller dans le détail pour savoir si la loi parle de ce rapport entre les liquidités disponibles et ce qui peut être prêté.

Néanmoins, même si j’ai tort sur ce point, je voulais souligner que la partie de création monétaire que les banques font par le prêt n’est pas du ressort de la monnaie, mais des normes et des réglementations. D’où l’idée que si c’était rentable (mais ça va être difficile avec la :g1:), les banques pourraient théoriquement créer de l’argent-dette, quelque soit la monnaie.

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Ce que tu dis me fait me poser une question.
Est-ce que ça introduit pas la notion de fonds spéculatifs ?

Alors vous utilisez l’unité G1 comme référentiel, logique puisqu’il s’agirait d’un compte portefeuille géré par une asso/ou entreprise si certains y reniflent du profit possible, et ne serait donc détenteurs de G1 que par investissements tiers (non producteur de DU).

Pendant ce temps, l’utilisateur apprend à se référer au DU plutôt qu’au nombre de G1.
Très rapidement il va se demander quel intérêt il a (à part éventuellement des organisations qui ont des buts moraux) à participer à un fond qui permettrait à d’autres l’emprunt.
Surtout que proportionnellement, le moment où il met des G1 sur le compte de ce fond et le moment où il pourrait les récupérer ces mêmes G1 auront perdu de la valeur.
Ainsi il serait logiquement tenté de demande un référentiel en DU, ce qui pour le fond devrait se traduire en lucrativité (il devrait d’une manière ou d’une autre obtenir d’autres G1 que ceux qui le constituent initialement pour couvrir la différence dues aux réévaluations du DU).
Si ce n’était pas le cas, selon l’éventuel délai de remboursement des prêts émis (et un éventuel taux d’intérêt visant au minimum à couvrir la dévalorisation des G1 par la réévaluation des DU - chaque G1 vaudrait alors moins dans sa proportion de la masse monétaire), le fond préteur pourrait être en perte, émettre à t0 un nombre de G1 équivalent à un nombre de DU à instant t qui vaudrait moins de DU à t+1.

Pas vraiment une question, pas vraiment une réponse, mais un éclairage dans ma compréhension serait le bienvenu… qu’en pensez-vous ?

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Et ce serait sans doute le principal intérêt de mettre ses G1 dans un fond d’investissement : garder un certain pouvoir d’achat.
Le but de ce fond serait bien de faire du bénéfice, pour ses clients déposant.
Pour les emprunteurs ce serait un bon moyen d’avoir accès à de la monnaie, sans faire une campagne de crowfunding avec plein de pub pour récupérer plein de tunes.

Ce qui empêcherait pas non plus les organisations non lucratives de faire appel aux dons pour se financer.

Et une entreprise à but lucratif, peut au lieu d’utiliser l’emprunt, se financer par actionnariat. Tout utilisateur deviendrait actionnaire d’une ou plusieurs entreprises, ce qui redonnerais la possession de l’outil de production au peuple. Un drôle de mélange de capitalisme communisme.

J’ignore quelle société nos descendants mettront en place avec cette monnaie, ils auront peut-être des idées qu’on imagine même pas. Ce que je sais c’est qu’avec cette monnaie il auront plus de choix qu’avec le système monétaire actuel.

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Bien sûr, votez en G1 :wink:
à quand le G1servicepublic ?

Ce qui m’interroge est plutôt la part d’utilisateurices entrants dans la G1 sans pour autant changer de paradigme.
En gros, je résume mon questionnement…

Disons que monsieur X produit des DU depuis quelques temps, il s’en sert pas forcément autant qu’il en produit, mais voit qu’il commence à y avoir de grosses offres sur le marché (par exemple terrains maisons véhicules etc…).

Monsieur X fait vite son calcul et se rend compte qu’il lui faudra longtemps pour épargner par simple création monétaire suffisamment pour se payer ladite maison ou ladite voiture…

Alors bien sur il peut vendre des biens/services pour obtenir des G1 complémentaires à sa part de création monétaire…
Mais si des organismes se montent, proposant des prêts, plusieurs options se posent.
Si monsieur X veut vite sa maisonvoiture il va effectivement peut être faire un emprunt, surtout si son urgence d’usage est impérative…

Mais ce n’est pas ce que je voudrais observer, c’est un second cas de figure…
celui du spéculateur…
Monsieur X se dit, j’ai déjà 3 barraques et 12 voitures, je n’en ai pas la nécessité, mais le profit j’aime bien…

Monsieur X ne s’étant pas trop servit de ses G1, il en possède un certain nombre. Si le contrat avec ces organismes est le suivant :
Monsieur X finance 1000G1 à t0 avec 1DU=10G1, l’organisme lui rendra à t+1 ou t+2.3.4… à égale valeur entre DUavec réévaluation du DU en t1.2.3.4…
Disons qu’en t4 le DU a été réévalué un certain nombre de fois et qu’il vaut 20G1
L’organisme doit rendre à Monsieur X 100DU (puisqu’en t0 1DU=10G1), à part que cela représente donc maintenant 2000G1.

Si Monsieur X est un petit malin, et qu’il avait un gros portefeuille rempli de G1 lorsqu’il a débuté sa spéculation, il aurait ainsi pu financer plusieurs organismes de prêt de la même manière.

Proportionnellement à la masse monétaire, selon le contrat proposé ci dessus, il aurait ainsi « gagné » NDUt4-NDUt0 de plus que son propre DU, N étant le nombre d’organismes financés parallèlement.

On est d’accord il y a spéculation ?
-edit peut-être terme inapproprié… mais en tout cas il y a un mécanisme pas génial, il produit +que les autres parcequ’il avait à investir… et naturellement va demander des garanties à l’organisme… qui risque de le reporter sur l’emprunteur (hypothèque etc)…

Yep, les banques se font contrôler leur bilan comptable tout les x jours. Entre ces jours, YOLO :slight_smile: Et effectivement, c’est des accords, pas forcement des lois/réglements à appliquer de suite.

Par exemple, Bâle III signé en 2010 :

Les recommandations du comité de Bâle doivent être transposées en droit national d’ici le 1er janvier 2013 et les banques auront jusqu’en 2019 pour les appliquer.

Sinon, pour être plus précis, Bâle III c’est surtout 3 règles :

  • reserve requirement = les dépots (au passif) sont limités par les réserves en monnaie centrale (à l’actif)
  • capital requirement = les actifs financiers (à l’actif) sont limités par les fonds propres de la banque (au passif)
  • liquidity requirement = les actifs financiers (à l’actif) sont limités par leur rentabilité, par rapport aux couts des dépots et emprunt de la banque, ainsi que du risque de retraits de monnaie centrale

Aujourd’hui, les reserve requirement de la zone euro sont à 0%, comme ceux de la livre sterling d’ailleurs. C’est pas ça qui limite les crédits en ce moments, c’est plutôt le capital requirement (et en fait, surtout la demande de crédits).

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Comme en politique les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Promettre des junes que l’on a pas n’est pas une escroquerie, mais de l’exploitation de crédulité.
La confiance peut être récompensée comme trahie. À chacun d’assumer les risques inhérents à la notion de confiance.
La question qui me préoccupe beaucoup plus, c’est de savoir s’il faut protéger la june d’un abus d’appellation de la même manière qu’une marque, afin d’éviter la confusion qui existe justement entre les euros de banque centrale, et les eurocredit des banques commerciales.

Les promesses de june ne doivent pas porter le nom de june, amha…
Et ceux qui veulent jouer avec le feu assumeront qu’en cas d’insolvabilité de l’émetteur de promesses, il n’y aura pas possibilité de les indemniser avec une « planche a junes » que duniter ne saurait faire tourner au détriment des gens qui ne confondent pas monnaie et casino.

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Abus d’une qualité vraie (escroquerie)
« L’escroc ne ment pas sur son identité mais sur sa qualité professionnelle dont il use abusivement. Il soutient à sa future victime qu’il est en capacité d’obtenir la remise d’un bien ou d’une somme d’argent, en raison de sa qualité. » De fait, un politicien, lorsqu’il fait des fausses promesses est un escroc.

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Et en plus, la grande majorité des politiciens sont aussi avocats… Et businessmen/businesswomen à la fois…

@+ :vulcan_salute: :g1:

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