J'ai une proposition à faire concernant l’utilisation de ğ1 produites

Ce matin sur.le marché, un commerçant me disait qu’il y a toujours des loups pour tout saccager, qu’aucune loi ne leur a jamais résisté. Il faut donc trouver autre chose.

Et c’est possible. La TRM est déjà un exploit ; alors pourquoi pas un second ?

Ce sujet (l’opportunité de la loi) sort du cadre du forum.

Ce sujet n’est pas traité dans la TRM.

Le sujet des intérêts est bien traité dans la TRM. Voir pages 83 et 84.

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les loups ne saccagent pas plus les troupeaux que les bergers ne saccagent les foret pour en faire des pâturages.

La loi du berger n’est pas plus douce pour le loup que celle du loup pour le mouton. si le berger condamne le loup qui a condamné le mouton, ne dois ton pas également condamner le berger ?

Je ne penses pas que le berger soit plus altruiste que le loup.

Aucune loi n’est légitime pour celui qui la subit, seul celui qui l’impose la trouve juste. n’est-ce pas le lot de toute société qui exclues ses individus? produire des loups sauvage qui un jours auront faim?

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Oui, je sais. J’ai intégré cette idée de pas de loi à la fin du post de mon blog dédié à ce sujet.

Mais il y a quelqu’un parmi nous qui sait comment faire autrement qu’avec des interdits ou obligations.

La June est une idée géniale. Il y en a forcément une autre pour protéger notre monnaie de l’usure par l’intérêt.

Il suffit de bien poser le problème et quelqu’un trouvera la solution, peut-être vous.

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Je proposerai au hasard, l’éducation ?
Une personne éduquée est en mesure de pratiquer deux choses :

  • Elle est capable d’ escroquer
  • Elle voit venir les escrocs

Protéger les gens par l’interdit, c’est les infantiliser.
Bien des bébés à qui on a interdit 100 fois de toucher la porte du four se brulent tôt ou tard.
En revanche les bébés à qui on a montré que s’approcher d’une porte brulante provoque une sensation désagréable savent parfaitement éviter ensuite ces situations.

L’autorité et l’obligation produisent plus surement des peuples soumis et infantilisés que des peuples libres et adultes.

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Concernant les intérêts, on sait depuis des millénaires, que c’est un outil de destruction, de saccage, d’esclavage.

La limite est aussi bien décrite pages 83 et 84 de la TRM.

Alors comment se fait-il qu’autant d’inconscience soit possible ?

Je remets le lien complété ce matin : La baignoire percée, la motopompe et les bassins (d'exploitation) - Râler pour créer

Il faut savoir accepter que nos interlocuteurs n’aient pas toute la connaissance absolue, ni la disponibilité mentale pour intégrer les savoirs qui toi te semblent absolument nécessaire. Un minimum d’empathie permet d’adapter son message. On ne force pas une personne à comprendre, on l’accompagne dans la curiosité qu’on suscite. Trouver l’intérêt personnel sur lequel s’appuyer et l’aider à développer sa pensée en annonçant clairement qu’elle est libre d’aller dans notre sens.

Pédagogie, médiation, séduction du porteur de parole, si elles ne sont pas des compromissions, sont plus efficaces que l’imposition du discours. Sinon on provoque un rejet. Si j’ose une image : le message doit adhérer pas rentrer.

Envisager qu’on puisse avoir tort, que nos intentions sont suspectes, aident à comprendre l’interlocuteur perplexe. L’inviter à la critique, à la vérification, et lui mettre à disposition des informations digestes sont des clés.

Si les vérités se suffisaient à elles-mêmes pour être entendues, il n’y aurait pas de prof.

Tu reconnais cultiver un côté rebutant négatif rien qu’avec le nom de ton blog jesuisunraleur. Tu veux être constructif ou juste avoir raison? Un peu des deux j’imagine. Un peu de bienveillance et de tolérance à la médiocrité n’ont jamais empêché de l’élever. Au contraire.

Je pense que c’est parce que le prêt répond à un besoin :

« Tu me donnes maintenant quelque chose que je veux maintenant, en échange de quoi je te promets de te le rendre plus tard, et vu que tu te prives de ce quelque chose pendant un certain temps, je suis prêt à te payer cette aide/ce service que tu me fais. »

Le problème est que de l’aide/service à l’asservissement il n’y a qu’un pas, surtout quand on commence à appeler" monnaie" de la monnaie que votre banque vous doit mais qu’elle n’a pas et qu’elle peut compter sur le monopole de la violence de l’Etat pour venir réclamer le remboursement sur de la monnaie qu’elle n’a toujours pas et les intérêts de cette monnaie.

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Il nous faudrait une plateforme de communication pour décider des grands projets.
J’ai entendu parlé de communecter et viens de découvrir

https://decidim.org/

D’autres idées?

Alors voici un calcul sur des taux d’intérêts que j’ai vus la semaine dernière sur ce forum :

3 % / mois = 42, 576 % / an, soient 32, 576 % au-delà de la croissance de la masse monétaire

5 % / mois = 79, 585 % / an, soient 69, 585 % au-delà de la croissance de la masse monétaire

Est-ce souhaitable. A-t-on intérêt à se laisser faire, puisque au-delà de 10 % tout le monde paie pour que quelques-uns s’enrichissent ?

Je t’invite à te renseigner sur la finance islamique :slight_smile: c’est un vrai système bancaire et financier proposant différents services dans lequel l’intérêt est interdit.

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S’agissant de prêt de DU :

Chaque membre coproduit un DU par jour , comment se pourrait il que tous ces gens payent en DU quelques uns alors qu’ils ne le souhaitent pas ?

Et surtout avec quelle monnaie ils paieraient des intérêts que duniter ignore.
duniter ne gère que la monnaie qu’il comptabilise. Les promesses il ne connaît pas, elles ne concernent que les humains. Si nous différencions monnaie dette et monnaie libre, c’est que la 2ème est structurellement distincte de la notion de dette…
ces promesses ne mettront dans l’embarras que leurs contractants

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C’est la masse monétaire qui est pillée pour rembourser les intérêts qui dépassent son augmentation.
Si l’augmentation de la monnaie est de 100 et que toi tu demande 110 d’intérêts, l’appauvrissement des autres est de 10.

Tu considères que ces 10 sont de la June, mais encore une fois, ils n’existent pas pour duniter. Donc les 10 ne sont pas de la June, donc n’influencent pas la masse monétaire june, donc ne dévaluent pas la June.
S’ils ne peuvent pas être remboursés par l’emprunteur, le prêteur soit en fait son deuil, soit recours à la justice humaine qui pourrait bien considérer alors le taux comme abusif voir de la création de fausse monnaie libre.
Quand on apporte un faux billet à la banque, elle le récupère pour destruction, en aucun cas elle le rembourse. En tant que « auto banquiers » pourquoi compenserions nous de la fausse monnaie?

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Le problème d’intérêts en monnaie-dette versés sur un crédit dont le principal part à l’égout n’a rien à voir avec ceux versés en monnaie libre sur un prêt dont le principal retourne dans l’économie.

Considérons ces points :

  • celui qui a bénéficié du prêt a pu faire quelque chose qu’il n’aurait pas pu faire sans le prêt, il a donc eu un avantage par rapport aux autres,
  • pour pallier à cet avantage, il a dû offrir dans le temps quelque chose de supplémentaire à la société, qui lui a alors donné en échange le montant du prêt plus les intérêts,
  • celui qui a prêté s’est trouvé privé de cette monnaie, il a donc pris un risque (celui de ne plus revoir sa monnaie, celui d’avoir soudainement besoin de monnaie alors qu’il pensait ne pas en avoir besoin, etc.),
  • pour pallier au risque, celui qui a prêté reçoit donc en échange plus que ce qu’il avait prêté.

En monnaie libre, tout le monde est donc gagnant :

  • celui qui a reçu le prêt a pu faire ce qu’il n’aurait pu faire autrement,
  • la société a bénéficié de quelque chose de la part de l’emprunteur, au moins correspondant aux intérêts et peut-être même bien davantage (peut-être a-t-il inventé le moteur à énergie libre grâce au prêt),
  • le prêteur a récupéré son investissement plus des intérêts,
  • aucune monnaie n’a été créée ou détruite dans le processus, il ne s’agit que de circulation de monnaie existante, la monnaie jouant alors son rôle : fluidifier les échanges et servir les humains qui l’utilisent.

Ceci étant dit, il y a une alternative au prêt à intérêts lorsqu’il s’agit de prêter pour financer un projet qui peut s’avérer lucratif : le prêt sans intérêts mais avec partage des bénéfices éventuels, comme dans la finance islamique.

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