J'ai une proposition à faire concernant l’utilisation de ğ1 produites

Ok, je ne serai jamais d’accord avec l’opinion "La Ğ1 n’est qu’une monnaie, le reste on s’en tape on fait « comme avant » " , là aussi il faudrait faire une consultation , un vote de la communauté pour connaître l’opinion majoritaire.

Au sujet de la liberté, en générale, avec un grand l, on dit bien qu’elle s’arrête là où commence celle des autres, bref qu’il y a des limites, je ne vois pas pourquoi, s’agissant de celle (liberté) de la monnaie, il n’y en aurait pas.

a) Liberté

La liberté se définit comme étant un principe symétrique : non-nuisance vis-à-vis de soi-même et d’autrui.

Déjà, avoir ça dans les textes de loi serait un bon début. source : Formalisation — Théorie Relative de la Monnaie v2.718

edit : je précise mes idées. Si on utilise cette définition de la liberté, alors on peut vivre en « liberté totale » (chacun.e fait ce qu’iel souhaite) et pour autant, être dans l’illégalité si en situation de monopole, par exemple, ou d’abus de pouvoir.

Moi je veux bien, mais si on laisse faire les taux usuraires c’est une source de fragilisation de la monnaie, il me semble.

C’est factuel, aucun vote ne modifie un fait.
Le DU est produit selon une théorie mathématique. Il n’est que cela, le résultat d’une formule.

Après comme dit plus haut, le reste est question d’organisation sociale au travers du législatif et du judiciaire qui relève des décisions choisies ou subies par les humains.
Le vote étant certainement le meilleur vecteur de privation de liberté, non de démocratie comme l’évoquait l’abbée Sieyes :

« Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. »

La révolution Française prônait l’aristocratie en aucun cas la démocratie

Pour ce qui est de la limite de liberté il n’y en a pas sans symétrie comme le précise @matograine.
Sinon la liberté des uns (qui donc ?) sera toujours la privation de liberté pour les autres.

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Salut !

J’ai du mal à comprendre ta proposition : utiliser la masse monétaire « immobile » pour la prêter à taux zéro ? Je ne vois pas comment le faire techniquement si on ne possède pas les clefs privées des comptes.

La question « comment financer des projets en monnaie libre » a pour moi deux réponses :

  • Le financement participatif par projet
  • Des caisses d’investissement, avec des participant.e.s qui virent une partie de leurs DU régulièrement, et une direction (tiers de confiance) qui choisit les projets financés.

Le tout étant facilité si un service financier est mis en place, je pense notamment à un service de virement récurrent.

edit : j’ai fait l’expérience que des sommes « dormantes » importantes peuvent être mobilisées par de la communication. Cet été, Remuniter étant bientôt à sec, nous avons été plusieurs à lancer un appel à le renflouer, et de fortes sommes « dormantes » ont étées collectées. Un processus similaire pourrait avoir lieu si une organisation donnant suffisamment de gages de confiance proposait de gérer de l’épargne pour la prêter à des projets progressistes. (le taux est une autre question)

@jeanferreira: Mais là tu parles de l’inopportunité d’élire des représentants, je suis bien d’accord. Avec les moyens de communication actuels, on pourrait se passer des représentants, ou en tout cas réduire leur rôle.
Mais je parlais de tout autre chose: faire un questionnaire pour voir ce que pense la communauté sur un sujet, il ne s’agit pas d’élire des gens à qui on va confier tout le pouvoir.

Non je parlais uniquement de taux 0 pour les prêts, quels qu’ils soient. La masse monétaire immobile je ne sais pas comment on peut l’utiliser.

Oui, je recentrais sur la proposition de @profil31

Ok, la première idée est bonne, mais en revanche la seconde, ça me paraît compliqué. Pour relancer les donateurs vous avez en gros utilisé la première méthode? Ok, je ne vois pas l’intérêt de fédérer plusieurs projets, fût-ce par une personne de confiance.

Admettons : Je crée mes DU, et j’en gagne en plus par mon travail. Après ma consommation, j’ai des DU en surplus. Je souhaite les prêter à taux minime, éventuellement nul, libellé en DU, pour ne pas perdre en parts monétaires, et avoir de la monnaie de côté pour ma future maison.

Etant dans un travail passionnant et très prenant, je ne souhaite pas me pencher sur les détails des différents projets possibles, leurs faisabilités, leur sérieux, etc. Cela me prendrait trop de temps.

Par contre, un établissement financier me permet de gérer ces prêts à ma place. Je lui envoie donc mes DU en surplus, chaque mois, avec (par exemple) la garantie de pouvoir récupérer tous ces DU sur ma demande, après un délai raisonnable. Responsabilité ensuite à l’établissement financier de prêter mes DU de façon à ce qu’ils soient remboursés.

Je peux évidemment choisir un établissement qui financera l’armement, car la défense est le bon droit de tout.e citoyen.ne (ou pas) ou préférer un établissement qui financera la permaculture, car l’agriculture est nécessaire à l’ensemble de la société, donc solvable (ou pas également).

edit : pour Remuniter, voilà ce que j’ai posté : Matograine (@matograine@mastodon.zaclys.com) - Mastodon.zaclys.com
Des membres « assis sur leur tas de Junes » l’ont vu passer, et ont réagi, tu peux le voir à l’augmentation du nombre de DU en juillet sur le compte de Remuniter. https://g1.duniter.fr/#/app/wot/TENGx7WtzFsTXwnbrPEvb6odX2WnqYcnnrjiiLvp1mS/stats?stepUnit=month

Une contribution à une caisse d’investissements pourrait être motivante d’autres manières.
Par exemple la participation au financement de biens d’utilité publique pourrait donner lieu à des services à prix réduit au prorata de la participation. Une sorte de carte de réduction personnalisée dans tous les établissements ayant bénéficié des contributions. À défaut de dépenses, on pourrait envisager alors un reversement de dividendes également au prorata des dons sur une période donnée.
Il y a certainement 1000 formes de contributions possibles en proposant ses excédents de monnaie à la facilitation de la création de biens ou services utiles à la communauté.
C’ est un nouveau monde à imaginer, c’est le moment d’être réalistes : Rêvez !

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Pages 83 et 84 de la TRM, on comprend le problème des intérêts. Il ne faut surtout pas qu’ils dépassent l’augmentation de la masse monétaire.
Sur mon blog, je propose trois solutions, dont celle de partager cette augmentation entre prêteur et emprunteur, moitié chacun.

Ici, en monnaie libre, le seuil de l’usure est à 10 %, puisqu’il ne faut pas dépasser l’augmentation de la masse monétaire.

Ok, mais cela va bien dans le sens un organisme <-> une cause, et non un organisme qui fédérerait plusieurs causes, comme tu semblais le dire dans ta proposition2. Je suis plus pour ta proposition 1.
Personnellement je ne vois pas pourquoi le crowd-funding fonctionnerait différemment en monnaie libre qu’en monnaie dette.

les caisses d’investissement me paraissent utile de biens des manières mais je penses que responsabiliser l’épargne est tout aussi important. à mesure que je m’éloigne de l’utilisation qui est fait de ma monnaie, je m’en déresponsabilise. je doute que la distributions des capitaux épargné serait la même s’il etait d’usage de décider sois même . quoiqu’il en soit, l’épargne en France à disparue de la classe moyenne donc en euro la question est réglé, le peu de responsabilité qu’il reste au rôle de l’épargne est désormais très localisé.

En ğ1 par contre… c’est un monde à réinventer

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Et donc il faut bien une loi qui interdise de dépasser ce taux. Qu’on ne me dise pas que « c’est contre l’esprit du libre ». Si on veut la liberté à tout crin, on fait comment pour ne pas dépasser ce seuil?

Pour ce que j’imagine: une plateforme de crowdlending, l’utilisateur pourrais choisir dans cet écart la : 0-10% en supposant qu’il se stabilise autour de 5% une valeur étrangement connue pour être le prix de l’argent lui même :slight_smile: comme décris dans le bouquin de piketty.

en effet 10% c’est ce que vaudra le DU au moment du remboursement et 0 c’est celui au moment du prêt . Il parait donc tout a fait juste de pouvoir s’arranger pour un prix entre les deux.

mais les gaussienne généralement s’écartent toujours un peu plus de leur écart type . Il conviendrait pour un organisme recherchant une stabilité économique de ne pas organiser un marché en dehors de ces 0-10 mais il parait évident que les gens s’arrangeront entre eux s’ils le veulent vraiment.

Il y a sans aucun doute une autre technique que la loi et l’interdit pour aboutir à une monnaie durable. Ce ne sont que des vieux systèmes liés aux pillages, saccages, sabotages, etc. On va trouver autre chose. Je complète l’article au fur et à mesure de vos observations. cela permet de garder un texte plus clair que le débat du forum.

Ça c’est une bonne chose, il faut capitaliser, mon dada ! :racehorse:

Ben j’aimerais bien faire avancer ce schmilblic, personnellement je ne vois pas comment faire pour interdire sans contraindre, ou pour contraindre sans interdire ??? Là, y’a quelque chose qui me bloque.
Je pense quand même (et cela clora le fork, il faudrait créer une autre discussion) qu’on ne peut pas faire grand chose sans un minimum de contraintes, la liberté totale c’est l’anarchie, y’en a qu’ont essayé, ils ont eu des problèmes :slight_smile: - fin du fork.