Critique du DU

Déjà et pour la énième fois, la monnaie repose sur sa propre définition, qui n’est pas celle d’Hervé, Pierre Paul ou yyy.

Sa condition d’existence en tant que telle étant le principe de la partie double créance-dette, sans cela, on ne peut pas parler, identifier une monnaie. Inclure une monnaie pour le troc peut être fait, mais n’a pas d’intérêt, puisque la monnaie prendra alors toujours la valeur de l’échange, c’est à dire, négocié au cas par cas, sans pouvoir dégager un cadre général, commun. Si vous voulez lui donner un cadre général, une mesure commune, alors, vous devrez OBLIGATOIREMENT définir le mode de calcul de la valeur de la monnaie, donc, définir les prix des biens et services échangeables. Je n’y peux rien, c’est la réalité physique qui commande et non la théorie d’Hervé ou de Stéphane.

Dans ton exemple, il manque un élément central et incontournable, sauf par le déni, le fait qu’il n’est valable que dans le cas où les arbres en questions sont la propriété de personne ! Mais plus encore, cela ne contredit pas ce que j’écris, car encore une fois, tu prend un cas particulier et qui n’est pas un échange monétaire, mais un troc où la détermination de l’échange repose sur les acteurs et n’est valable que pour ce cas précis. Bref, demain, Bob ou Alice peut vouloir changer les conditions de l’échanges. Selon ton postulat, la valeur du DU peut donc changer du simple au double voir triple sans que rien ne ce soit produit qui le justifie, sinon l’arbitraire d’un ou des deux protagonistes. Dans une telle configuration, aucune économie complexe, fondé en grande partie sur la division du travail n’est possible.

Autre élément, presque aussi important, c’est précisément la valeur que chacun donne aux fruits et le double rapport d’offre/demande. En effet, plus il y a de banane et plus cela veut dire qu’elle est facile d’accès, mais aussi, que l’offre de banane est grande et donc, le choix de l’acheteur est grand. Etc…

Je pense que là, tu te trompe dans ton analyse, de bonne foi, mais tu fais une énorme erreur par rapport à ta volonté d’être libre au niveau de l’échange. Je le préciserai sans doute par ailleurs, mais je vais quand même te donner une petite explication. La liberté que tu crois être la tienne, est surtout les conditions de ton propre asservissement, ou des autres si ta situation le permet. En effet, c’est sur la base de la liberté des prix, qu’il est possible de capitaliser au delà de son apport personnel et est la raison essentielle, mais qui n’est que partiellement vrai, de l’interdit de monopole et l’obligation de concurrence. Ce que tu oubli et sans doute la quasi totalité des adhérents, c’est que tout le monde n’a pas la volonté d’un juste équilibre ou d’être généreux, mais au contraire, n’ont d’autres ambitions que d’exploiter les autres à leur profit et ne pas savoir quelle est la méthode de calcul des prix des produits mis à la vente, permet de démultiplier ces profits. le fait de distribuer les billets ne changeant qu’à la marge le système. Enfin, ce que tu écris contredis un point essentiel de la TRM et sur lequel je suis d’accord, le fait que la réciprocité est ce qui garantie la liberté de chacun, car c’est elle qui interdit précisément qu’une personne malintentionnée puisse abuser de tes bonnes intentions et finir par fatiguer ces dernières. C’est comme cela d’ailleurs que les systèmes fondées sur les bonnes intentions s’effondre, lorsque des personnes mal intentionnées se mêlent à la partie. Ce qui n’est à priori pas encore le cas, où trop faible pour altérer le système.

Pour finir sur une note de concorde, oui, la valeur est subjective à chacun, cela n’est pas contestable, mais cette subjectivité se situe surtout dans le cadre personnel, pas commun, ce dernier exigeant la détermination d’un mode de calcul pour déterminer la valeur de toute production. Et le temps de vie dédié est la seule qui soit le plus équitable, même si on ne peut pas atteindre l’équilibre parfait, on peut y tendre en respectant ce que nous dit la logique causale, sur laquelle se basent les lois de la physique.

Sinon, évite de tirer des conclusions hâtives, sauf si tu es certains d’avoir bien compris la position de ton interlocuteur. J’écris cela autant pour toi que pour moi !

Tu oubli juste un détail, le fait que ces professionnels échangent des G1 contre des euros, mais à la condition que l’opération soit réversible, sinon, aucun professionnel ne l’acceptera !

Autrement dit, il faut garantir la convertibilité des G1 en euros et avec un cours sinon stable, du moins positif, sans cela, les professionnels feront très vite leurs comptes. Tant que tous les adhérents jouent le jeu de la contrepartie, voir même donner plus, le système fonctionne, mais, si une partie commence à vouloir tirer profit personnel du système, donc, prendre sans rien donner en échange, je ne parierai pas sur son avenir !!!

C’est quoi, « sa propre définition » ? La définition propre à la personne qui en parle ou la définition propre à la monnaie ?

Pour pouvoir communiquer à propos d’une chose, il faut être d’accord sur des définitions communes, potentiellement portées par des termes arbitraires et temporaires, n’ayant aucune importance.

Enfin, la seule chose qui repose sur une définition est un raisonnement. Une chose ne repose pas sur une définition, c’est même l’inverse. Une définition n’est qu’une abstraction permettant de classer chaque objet concret ou abstrait d’un univers en deux catégories, d’une unique manière et sans ambiguïté, si l’observation de ces objet est suffisante.

Comme dans le thread sur la théorie de la valeur, on a un problème de méta-définition.

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Elle vient d’où cette « propre définition » ? On l’a trouve où, comment ?

Tout à fait, ce n’est pas un échange « monétaire selon sa définition propre d’Hervé », puisqu’il ne dépend pas de VP, c’est un troc.

Je ne connais aucune monnaie qui ai été un jour basé sur le « temps de travail socialement nécessaire ». Et tu la confirmé toi même, les pièces métalliques, le dollar, l’euro… ne sont pas des monnaies selon toi. Pourtant, je vois des économies complexes basées sur ces même choses tout autour de moi, ainsi qu’à travers l’histoire. Ta théorie va à l’encontre de l’observation ?

Tu prend un dictionnaire et tu la trouve !

Sauf que pour remplir sa fonction, être conforme à sa définition, on peut pas dire que la monnaie a une partie créance et pas de contrepartie dette. Car c’est la définition soit du vol, soit du don. Ce sont ses conditions d’existences qui, si elles ne sont pas rempli, ne permet pas de parler de monnaie.

Non, ce n’est pas un échange monétaire, mais entre deux objets. Si ta monnaie ne fait que rendre compte de cet échange et n’est pas reproductible aux autres de même nature, alors, ta monnaie n’est pas une unité de compte au sein d’une économie globale, nécessitant des prix communs, mais est seulement un compromis particulier, non reproductible, donc, limité à cet échange, donc, à ce troc et donc, n’est pas utile.

Perso, je ne connais aucune monnaie qui n’est pas basé sur le « temps de travail socialement nécessaire ». Et ce que je confirme, c’est que les supports monétaires que sont les pièces métalliques, le dollar, l’euro, etc, sont fondés sur cette base là.

Maintenant, cite moi donc les économies complexes auxquelles tu pense, et voir si la monnaie ne repose pas là dessus.

La monnaie est définie par Aristote1,2 par trois fonctions : unité de compte, réserve de valeur et intermédiaire des échanges.

la G1 a tout ça. Et plus si affinités.

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Fort bien. Je vais voir l’article « monnaie » de Wikipedia, et ô surprise, la dette et la créance n’y sont pas indiqués comme caractéristiques essentielles de la monnaie.

Ce qui montre bien que vous parlez de votre appréciation de la monnaie.

D’autre part,

Il y a beaucoup de choses à préciser par ailleurs ou plus tard, un article serait sans doute un bon moyen de préciser votre pensée de façon exhaustive.

DU = c*M/N

Non, le DU évolue selon une formule précise donnée au-dessus, justifiée par le fait que les humains naissent, vivent et meurent. Si vous n’avez pas compris ça, je ne vois pas ce que vous critiquez.

En monnaie libre, le DU étant l’unité de mesure invariante, ce n’est pas sa valeur qui change mais celle des valeurs échangées. Vous pouvez également compter en tomates, ou toute autre unité non libre. Mais la tomate est une unité de mesure très élastique et périssable.

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Et bien désolé, mais j’ai trouvé ça :

https://pastebin.com/raw/ZW0BtKWa

Selon l’unique dictionnaire (qui se défini comme étant l’unique dictionnaire), la monnaie n’est pas basé sur le temps de travail socialement nécessaire.

:stuck_out_tongue:

Bon, plus sérieusement, il n’existe pas UN dictionnaire, mais DES dictionnaires, et DES définitions (qui évolue dans le temps). C’est relatif aussi, la définition des mots, et donc leur sémantique associée :wink: Comme l’a superbement expliqué tuxmain, pour discuter, pas le choix, il faut se mettre d’accord sur les termes. Dans plusieurs centaines d’années, la plupart de ces mots auront changé de sémantiques ou n’existeront plus.

Débattre sur le sens des mots et dire qu’on n’est pas d’accord avec le dictionnaire de l’autre ne sert à rien, c’est perdre du temps sur les mots, et non sur les concepts. C’est bien pour ça que je précise, ou que j’invite à utiliser d’autres mots, pour simplifier la réflexion.

Donc les contraintes de l’échange monétaire ne s’applique pas ? Il n’y a pas besoin que les deux objets à échanger ai le même « temps de travail socialement nécessaire », parce qu’une monnaie n’est pas utilisée ?

  • L’économie romaine durant les 2 derniers siècles, utilisant le sesterce d’environ 27 grammes de laiton.
  • L’économie de l’Union Européenne, utilisant l’euro.

Je veux bien que tu me donnes le « temps de travail socialement nécessaire » d’1 sesterce et d’1 euro, et que tu m’expliques pourquoi. ça me permettrait de mieux comprendre ! Merci d’avance :slight_smile:

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En effet il faut bien se mettre d’accords sur le sens des mots

J’avais pour ma part adopté cette définition :

  • (mathématiques)méthode de résolution d’une équation par approximations successives.

Considérant qu’au moins le terme « approximations successives » laisse un peu de place à « une amélioration » de l’existant. Mais la Led n’est pas née de l’amélioration de la bougie …

Dans la définition que tu as retenu, on pourrait paraphraser Einstein :
" La folie c’est de refaire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent "

La monnaie libre n’est pas une tentative d’amélioration de la théorie de la dette, comme seul paradigme possible.
C’est autre chose …

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Tiens l’argument du dictionnaire, ça fait bien 8 ans qu’on l’avait pas revu celui là…

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La définition communément admise de la monnaie, que l’on retrouve dans tous les dictionnaires, c’est qu’elle est une unité de compte et un intermédiaire des échanges (qui implique la partie double). Si elle n’a pas au moins ces deux fonctions, alors, ce n’est pas une monnaie. Il y a bien des mots comportant des définitions contradictoires où effectivement, il faut se mettre d’accord sur le sens qu’on les comprends, mais pour ce qui est de la définition de la monnaie, ce n’est pas le cas, car la monnaie répond à des conditions d’existences sans lesquelles, on ne peut pas parler de monnaie. Ces conditions étant qu’elle soit une unité de compte et un intermédiaire des échanges, ensuite, on ne fait que débattre de la forme qu’elle peut prendre et qui sont nombreuses.

Tu peux ou non calculer le troc en tenant compte du temps de travail si les deux parties sont d’accord, de la même manière qu’en utilisant la monnaie comme l’euro dans un échange particulier, mais si tu veux calculer l’échange au plus juste de sa valeur monétaire, tu devra te référer à la valeur moyenne relevé sur le marché de l’objet en question et la négociation tournera autour de cette valeur. le prix de la baguette tourne actuellement autour de 90c, mais peut varier de 70 à plus d’un euros. Au delà, c’est un échange particulier où la valeur de l’objet est définie sur des critères particuliers, propre à cet échange.

Au temps des romains, à quoi donc servait essentiellement la monnaie ? A payer les soldats et les artisans, c’est à dire, tous ceux qui ne pouvaient pas êtres réduits en esclaves ou uniquement payés en natures. Comprendre que le temps de travail de l’esclave appartenant à son maître, il n’a pas besoin d’être calculé en termes monétaires, seulement ceux qui ne sont pas esclaves, propriété de leur maître. Mais ce fait là n’apparait pas directement et encore aujourd’hui, puisque ce qui est négocié n’est pas le temps de travail, mais un prix de vente contenant déjà le calcul du temps de travail, majoré des charges et de la part de bénéfice. Mais, que ce soit dans la Rome antique ou aujourd’hui, la valeur unitaire d’un sesterce ou d’un euro est fondé sur le temps de travail socialement nécessaire" par celui qui calcule son prix de vente, pour savoir quelle plus-value il va réaliser. Seulement, ce temps de travail il le connaît parfaitement pour lui, mais pas forcément des autres, donc, pour tous ses propres achats. Ici, ce calcul de la valeur unitaire d’une monnaie a déjà été développé par Adam Smith et Marx.

C’est que vois tu, tu peux contraindre un esclave à t’obéir sans contrepartie, mais s’il ne l’est pas, tu peux obtenir son obéissance que par l’intérêt, par le salaire couvrant ses besoins et un minimum de ses désirs. Un soldat étant forcément un salarié et non pas un esclave. Mais que l’unité de compte monétaire soit basé sur le temps de travail, tien uniquement dans le fait que toute production monnayable étant le résultat du seul travail humain, c’est le plus indiqué à donner la valeur de base de l’unité de compte, tout autre référence étant particulière. Ensuite, on peut toujours négocier des prix qui n’ont plus rien à voir avec le temps de travail, mais cette référence reste toujours sous-jacente. Ainsi, un tableau de Van Gogh est totalement décorrélée du travail, mais tout un chacun s’y réfère comme base d’évaluation.

L’itération s’appuie sur la récurrence, donc, sur la répétition d’un calcul, d’une opération, d’un raisonnement vers lequel elle revient, jusqu’à ce que la réponse cherché soit atteinte. Je vais prendre un exemple banal. Je cherche mes clés parce que je les aies égarés. Mais où chercher ? L’itération consiste à chercher en tous les endroits, d’abord les plus probables et souvent pour finir dans les moins probables. La récurrence est l’ordre premier, soit, trouver les clé, l’itération consiste à chercher dans des endroits différents et non toujours au même endroit, ce qui serait le cas avec seulement la récurrence, qui applique alors la définition de la folie d’Einstein et c’est ce que fait d’ailleurs le DU !

Alors le DU est bel et bien une monnaie, mais il va falloir vous mettre d’accord entre vous déjà !!!

En fait, la seule différence que je note (mais je peux encore me tromper) entre le DU et la monnaie comme l’euro, tient dans son mode de création, sauf que cela n’est pas suffisant pour remplir les objectifs visés par la TRM. J’avais prévu d’en faire ma seconde critique, mais je pense que je vais plutôt aller directement faire la critique du principe de relativité tel que définie par Stéphane Laborde, parce que cela me prend trop de temps.

Non, tout simplement parce que le principe de partie double est la condition pour que la monnaie soit un intermédiaire des échanges. Sans cette condition, ce n’est pas un intermédiaire des échanges, et une unité de compte, ce n’est donc pas une monnaie. Ce point a suffisamment été débattu en début de sujet, aussi, vous pouvez vous y reporter.

Non, la condition pour qu’une valeur économique quelconque soit un intermédiaire d’échange, et puisse donc ainsi servir éventuellement de monnaie (unité de compte commune), est qu’il soit expérimentalement vérifié que la dite valeur économique est bien effectivement utilisée comme intermédiaire d’échanges.

Toute dissertation qui ne se fonderait pas sur un expérience vérifiable (réfutable), serait ainsi fondamentalement anti-scientifique.

Ainsi on peut observer qu’ont pu être utilisées comme intermédiaires d’échanges expérimentalement vérifiables :

  • L’or
  • L’argent métal
  • Des cumuls de dettes (UNL communément utilisées au XXème siècle)
  • Le bitcoin
  • Les Ğ1
  • Les DUĞ1

Qui sont donc tous des candidats monétaires déjà vérifiés expérimentalement, donc aucune théorie bien fondée ne pourrait donc ne pas intégrer comme candidats monétaires déjà validés par l’expérience (la TRM n’invalidant aucune).

D’autres candidats monétaires non vérifiés, mais vérifiables et réfutables pourraient s’avérer tout aussi bien de bons candidats.

Et donc, in-fine, la seule question nécessairement essentielle qui s’adresse à tout locuteur qui apporte une vue sur l’objet est bien :

Et vous ? Quel est donc votre candidat monétaire déjà vérifié, ou bien à vérifier, réfutable, que vous vous proposez d’utiliser comme intermédiaire d’échange, vous concernant, et concernant les hommes qui voudront bien l’utiliser tout aussi bien ?

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer mes sincères salutations.

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Merci pour la formule de politesse, mais elle n’était pas nécessaire !

Ce qui est expérimentalement vérifié depuis le début, c’est que, si la monnaie, quel que soit son support, ne comporte pas la partie double, elle n’a aucune valeur d’échange. C’est tautologique et malgré tout, vous n’arrivez pas à le voir;

Ce qui est vérifié expérimentalement, c’est que, chaque fois que le détenteur de la monnaie ne trouve plus de débiteur, alors, il peut tout faire avec sa monnaie, sauf échanger !

C’est cela qui est vérifié pour tous les exemples que vous donnez, le fait que le créancier monétaire rencontre un débiteur acceptant la monnaie comme preuve de valeur d’échange réciproque à sa propre créance, qu’il pourra présenter à d’autres sur le même mode. Mais, ce qui est la créance pour l’un est la dette, le dû pour l’autre et réciproquement, car il n’y a échange, que s’il y a des valeurs à échanger.

La monnaie que je défend n’échappe pas à cette condition et est d’ailleurs expérimenté depuis suffisamment longtemps, puisqu’il s’agit de ce qu’on appelle improprement la monnaie de crédit; c’est à dire, celle dont la créance s’annule avec son remboursement et permet, dans cette condition d’annulation, de gérer l’économie de manière le plus équilibré qui soit. Mais, cela implique un changement de paradigme au niveau de la propriété des moyens de productions collectives, sinon, cela ne peut pas fonctionner.

Tout cela sera expliqué ultérieurement, mais vous pouvez aller sur agoravox et lire cet article qui explique l’erreur d’analyse concernant cette forme de monnaie…

C’est un article intéressant :slight_smile:

J’ai une première question : dans ton idée de système monétaire, qui a le droit de créer des crédits sans intérêts ? Un petit groupe d’individus ? Si c’est le cas, ne sont il pas privilégié par rapport au reste de la population ?

Est ce qu’on pourrait pas imaginer que tout le monde puisse créé des crédits ? Avec une même limite, bien entendu, car si certains peuvent faire plus de crédits que les autres, ils auraient aussi un avantage !

Car si tout le monde ne peut pas faire de crédits, mais que certains sont tributaires d’autres pour avoir de la monnaie, alors tout le monde n’a pas le même droit d’échanger :confused: c’est ce qu’on cherche à faire avec la monnaie libre :slight_smile:

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Soit, donc Ğ1 et DUĞ1 sont donc des monnaies, c’est très bien.

C’est qui est le cas de la monnaie libre DUĞ1 par changement de référentiel, puisqu’elle revient in-fine à ce que chacun des N membres de la monnaie, attribue un crédit permanent sans intérêt de DUĞ1 / (N-1) à chacun des N-1 autres membres.

Oui il reste à @Herve_Hum à détailler son code d’émission monétaire précisément.

Il sera ensuite aisé de juger si sa monnaie est libre ou non libre.

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J’apprécie ta réponse.

Non, personne ne peut décider à ta place, c’est toi et toi seul qui est le créateur de la monnaie dont tu as besoin. Le principe est simple, mais sa mise en application demande d’exploiter le potentiel technique existant actuellement. Rien de compliqué, seulement de la complexité obéissant à la seule logique causale et à aucun humain en particulier, sauf pour lui permettre d’exploiter les autres.

je l’ai écris, le système doit remplir les objectifs visés par la TRM et non faire semblant comme avec le DU.

Pour cela, il doit respecter le principe de réciprocité, condition d’une monnaie libre en société.

C’est à dire que nul ne peut prétendre à plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. le principe étant donc l’équilibre entre droits et devoirs, mais tout deux contenue dans l’individu lui même et non pas séparés, divisés comme actuellement pour permettre la capitalisation de droits par une minorité propriétaire de l’économie et in fine, en faire supporter les devoirs par les autres, c’est à dire, les salariés. Sauf que l’expérience acquise prouve de manière irréfutable que l’économie n’a pas ou plus besoin de la propriété pour bien fonctionner, mais au contraire, doit l’abolir si l’humanité veut poursuivre son chemin sans passer par la case destruction de masse. Maintenant, cela doit aussi comprendre le principe de solidarité, qui veut qu’on ne saurait demander à une personne handicapé ou âgée ou tout ce qui l’empêche d’émettre de la monnaie, de ne pas en disposer. La solidarité étant au fondement de toute société paisible.

L’aphorisme décrivant le système étant "l’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale, définie par la somme des besoins et aspirations de chacun, dans la limite des contraintes jugées supérieures que sont les droit/devoir intergénérationnels et le respect des autres formes de vies. L’intérêt particulier étant définie par son utilité particulière au sein de la communauté.

C’est ce qu’on peut appeler une relation causale complexe !

C’est bien le minimum de ce que j’attends de votre part.

un autre article à lire, car en relation directe, mais en tant que préambule. Si je devais le réécrire, je ne l’écrirai pas exactement de la même manière, un peu trop simplifié à mon goût aujourd’hui, mais le fond est là.

Pour finir avec ce commentaire, il faut toujours avoir à l’esprit qu’il n’existe pas de système parfait, chacun contient ses qualités et défauts, avantages et inconvénients, mais, plus on les connaît, mieux on peut s’en prémunir. Et surtout, un système répond à un environnement donnée, qui n’est plus valide quand ce dernier change. Ce qui est le cas aujourd’hui, j’en donne mon explication, mais bon, je ne le mettrai en lien que si cela vous intéresse !

Bien, maintenant, je vais essayer de me focaliser pour écrire au sujet de la théorie de la relativité !

Pour l’instant il est impossible de juger ce qui est toujours non expliqué. Il n’y a rien qui ait détaillé nulle par le code monétaire pensé par @Herve_Hum, qui permette de le voir effectivement fonctionner, ne serait-ce qu’à minima sur un exemple simplifié dans le cadre des trois producteurs par exemple, avec bien entendu inclut le remplacement générationnel.

Merci pour ce début du réponse :slight_smile: Dans ton système, 1 unité monétaire correspond à quoi ? A un certains « temps de travail socialement nécessaire »?

Du coup Alice peut acheter ce qu’elle veut, son solde devenant négatif ? Et si elle ne veut pas revenir à 0 ? Et si elle meurt avec un solde négatif ? Il se passe quoi ?

Autre question :
Si Bob dit qu’il met 2h a trouver une pomme, et qu’il a besoin d’une pomme par jour pour survivre, si il dit qu’il passe 4h pour trouver 2 pommes, et si il décide d’en garder une pour lui et de vendre l’autre… Il doit la vendre à combien ?

  • 2h parce qu’il a mis 2h à la trouver
  • 4h parce qu’il faut prendre en compte le coût pour survivre ?

Si il avait dit qu’il avait passé 6h pour en trouver 3, quel prix pour vendre les deux autres ?

  • 2h chaque
  • 3h chaque, car le coût pour survivre est réparti maintenant entre les deux pommes ?

Et si en fait la deuxième pomme n’est pas acheté, il vient de perdre/se faire voler 1h ?

Carole achète un pain à Bob et dit passer 1h à produire 1 chaise :

  • suivant si Bob a produit 2 ou 3 pommes, le prix du pain diffère, et donc le prix de la chaise aussi ?

David veut acheter une chaise à Carole, la chaise est vendu 5h. Comment être sûr que Carole n’a pas acheté le pain à 4h mais 3h, et essaye de voler 1h à David ?

Elena veut acheter du pain, mais pense que Bob flâne la moitié du temps. Fabrice cherche aussi du pain, et propose un prix différent de Bob :

  • est ce que, finalement, chacun ne va pas se retrouver à proposer le prix qu’il veut, l’acheteur décidant de si ça vaut le coup ou pas d’acheter à ce prix ?

Désolé, mais pour moi c’est encore flou ! Je cherche à comprendre.

tant que je n’ai rien publié il est en effet impossible de juger !

Il te faudra attendre que je présente l’idée du système pour avoir la réponse à tes questions. j’ai juste posé les, disons, cahier des charges qu’il doit remplir, les mêmes que pour la TRM d’ailleurs. Mais encore une fois, il ne faut pas s’attendre à ce que le système soit parfait, c’est de mon point de vue impossible. Restera alors à choisir celui qui vous paraît répondre le mieux aux objectifs visés. Mais va falloir être un peu patient.

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Rigoureusement impossible si la monnaie pensée n’est pas libre, puisque la TRM consiste en une démonstration qui aboutit à une forme de solution unique.

Ceci étant rappelé, nous attendrons donc désormais que ce système soit explicité clairement avec des exemples de fonctionnement, tels que peuvent être clairs et sans ambiguïté possible le bitcoin, pour la Ğ1, tout comme l’UNL en situation d’abus de position dominante.

Un système clairement exposé peut alors ensuite être analysé et simulé, et on peut notamment conclure à certaines de ses propriétés. Comme par exemple pour une monnaie de voir très rapidement et très simplement si elle est libre ou non libre.

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