Xavier Moreau – Bitcoin et blockchain : menaces ou opportunités ?
Pointé du doigt par certains souverainistes qui voient en lui une menace contre l’un des attributs régaliens de l’État, le bitcoin l’est aussi par certains globalistes comme George Soros qui craignent un effritement des monopoles financiers actuels. Qu’en est-il réellement et qu’est-ce que la technologie « blockchain » permet d’envisager comme changements dans un avenir proche ?
L’analyste Xavier Moreau livre ici des éléments de prospective quant à l’avenir des monnaies cryptographiques et de la technologie blockchain.
Entretien réalisé par Pierre-Antoine Plaquevent pour Les Non-Alignés.
Alors c’est à la fois super intéressant et super flippant sa vidéo.
Que pensez-vous du problème que l’état ne puissent plus prélever ses taxes ? C’est quand même flippant, les taxes ce sont aussi les écoles, les hopitaux, l’entretien des routes et d’autres trucs vitaux. Pas vraiment envie d’un état complètement privatisé…
Ps: Bon lui n’a pas vraiment l’air fan du socialisme hein…
Houla, j’ai coupé au bout de qq minutes, impossible d’aller plus loin j’ai les oreilles qui siffle a entendre autant d’aberrations cocnernant la technique, ce type n’y connais rien…
Pourquoi taxer ? Les taxes servent à répartir ce qui est trop centralisé, il existe bien des moyens de faire de la répartition en cas d’excès centralisateurs de richesses dans la MNL. Et il est facile de démontrer que de tels excès sont impossibles à atteindre dans une monnaie libre par le simple fait que la répartition se fait au moment de la création du DU. Reste l’accaparement de la masse monétaire, mais disposer de monnaie n’est pas disposer de richesses.
D’ailleurs sans parler de privatisation, car la création monétaire libre est individuelle mais globale, on peut considérer qu’un nourrisson peut disposer dès sa naissance d’un compte membre géré par les parents. de ce fait ce n’est donc pas forcément aux parents qu’il incomberait de payer les études mais au compte membre de l’enfant…
on peut imaginer bien d’autres moyens comme le crowdfunding ou que sais-je encore qui n’a pas encore été inventé.
Par exemple il me vient à l’idée un système où chaque personne abonde un compte commun qui en fonction de sa participation volontaire, donnerait accès à prix plus ou moins modéré voire gratuit en fonction du niveau de participation à cette sorte d’assurance éducation ou aléas santé, etc…
Je balance cela à l’arrache mais faisons confiance aux hommes pour faire société de manière intelligente, une fois qu’une monnaie qui n’encourage pas l’égoïsme aurait cour.
Valeur en dents de scie, annonces de législations de plusieurs États, publicités retoquées, sans oublier des piratages et même des braquages : depuis plus d’un mois, rien ne va plus pour la plus célèbre des cryptomonnaies. Faut-il l’enterrer pour autant ? Non, répond David Teruzzi, informaticien, spécialiste de la Blockchain et des mathématiques appliquées.
« Bitcoin c’est avant tout un break technologique énorme, pour moi l’un des cinq plus gros que l’humanité ait jamais vécu […]. De la même manière qu’Internet est arrivé à vulgariser de manière massive l’information, le Bitcoin arrive à faire la même chose avec l’argent […]. Avec le Bitcoin, nous avons de l’argent programmable, pour la toute première fois. Nous avons une monnaie planétaire, pour la toute première fois […]. »
La blockchain est la solution en dernier recours pour se prémunir d’une prise de contrôle d’une base de données. C’est difficile à gérer. Si on pouvait faire autrement, on ferait autrement.
Dans les vidéos sur ces salons, je ne vois que des startups avides de levées de fond (ICO), des spéculateurs ou intermédiaires du bitcoin qui centralisent les clef privées sur des serveurs « honeypot pour pirates » en n’oubliant pas leur commission.
La blockchain n’aide personne. C’est juste un outil technique. C’est le projet qui l’utilise qu’il faut juger pour savoir s’il porte des valeurs d’égalité, de liberté ou non.
Pour assister à ces expos, il faut payer obligatoirement en monnaie non libre européenne l’équivalent d’un RSA. Ils n’acceptent pas les crypto-monnaies. Un comble !