Et encore, on peut se faire un tatouage temporaire…
C’est que le porteur du token ne peut pas prouver aux autres que son token est difficilement modifiable : certes il y aurait une version officielle du hardware qui serait en readonly, mais il peut la bidouiller pour qu’elle soit modifiable facilement, et la version modifiable pourra être achetée sur Internet facilement aussi.
C’est pareil qu’avec le tatouage : comment prouver de manière non-invasive que c’est bien un tatouage permanent ? À part au savon, au microscope, avec une analyse chimique ou un certificat délivré par le tatoueur, c’est compliqué.
Pourquoi vouloir exclure de la création monétaire les personnes ne disposant pas de pieds ou de main ? Que cela soit par accident, malformation de naissance, nécrose suite à une blessure …
La reconnaissance par l’iris étant déjà utilisée par certains services de renseignements des armées de plusieurs pays, notamment pour identifier certaines personnes particulièrement recherchées.
Est-il possible d’utiliser le hash d’une donnée biométrique forcément approximative ? Si la mesure change d’un dixième de millimètre, le hash va changer radicalement… donc il faudrait utiliser la mesure en clair, ce qui pose des problèmes de vie privée, ou utiliser un autre type de hash, s’il existe.
Ou alors il faut réduire suffisamment la précision de la mesure, pour éviter le bruit, et avoir toujours le même hash.
Avec la biométrie, il faudrait que l’utilisateur publie d’abord son bio-hash signé avec sa clé privée, pour que les gens puissent vérifier son bio-hash en le rencontrant, et être sûrs que ce corps est bien celui ciblé par la clé publique qu’ils veulent certifier.
Ça pose trop de problèmes divers donc je doute qu’on l’utilise un jour, même si la technologie devient très accessible, mais c’est intéressant quand même, et comme ces systèmes sont de plus en plus présents partout, c’est toujours bien d’y réfléchir pour les comprendre.
@GULLANDES trop facile de mettre une lentille et d’ailleurs dans GATTACA ils grugent le système avec un patch de sang sur le doigt je crois bien.
@tuxmain effectivement, on a besoin du hash pour l’anonymat (et aussi que la donnée ne soit pas déjà fichée en masse quelque part!), donc il faut une lecture qui donne toujours le même résultat.
C’est mieux si on peut faire la lecture physiquement lors de la rencontre. Du coup, pour ne pas vexer les manchots, le réseau de veine du visage serait peut être pas mal… La réponse ne devrait pas changer si on centre bien le visage dans un ovale et comme on va devoir bientôt se protéger contre la reconnaissance faciale…
Apparemment non ( ) toujours pas. Du moins, pas dans un pays en guerre et donc sans opticien, ni pharmacie, ni même un 7-Eleven ouvert pour un kawa café.
10 ans après, ça va être extrêmement difficile de convaincre certaines populations du monde de se faire vacciner (contre X ou Y) par des organisations occidentales (même si elles sont apolitiques).