Que la Ğ1 soit considérée comme une œuvre d’art ne me dérange pas le moindre du monde. Là preuve : La manière dont je m’exprime sur ce forum ( par rapport aux autres membres ) est assez particulière, j’en suis bien consent ( ).
Ce que je ne comprends pas est de vouloir qualifier / catégoriser la Ğ1 exclusivement comme une œuvre d’art pour éviter les débats qui découlent de la création et de l’utilisation de ladite « œuvre » dans les domaines socio-économiques et/ou politiques plus large.
La Ğ1 en tant qu’œuvre d’art est même une originalité séduisante ( mais pas une singularité : Tout comme la monnaie n’est pas une fin alité pour celui qui l’utilise ).
En fait, si je comprends son auteur, en tant que telle, la Ğ1, n’a aucun attrait particulier ( autre que symbolique ), c’est un simple référentiel.
Les échanges, dans une communauté, pourraient même avoir lieu avec des patates ou des « vrai-faux » billets de monopoly que cela reviendrait au même ( le fameux problème de référentiels ).
Ce qui prend du sens, c’est la manière dont est calculée la Ğ1, les valeurs qui sont utilisées dans son processus de calcul et qu’elle soit rattachée au dividende universel (DU). Et là politiquement, à mon avis, c’est aussi beaucoup plus intéressant.
Oui voilà une œuvre d’art socio-économique … Il y a donc une idéologie politique ( au sens large ).
On ne peut pas dire que la Ğ1 est simplement une œuvre d’art détachée de tout « champ lexical »’ de tout contexte.
Alors que le terme de « monnaie libre » fait bien appel à 2 « notions » : d’une part « la monnaie » et d’autre part « la liberté ». Et les champs sémantiques de ces 2 « notions » ont bien des valeurs sociales, économiques et politiques différentes pour chacun et dans la société.
Pour faire vite et court ( ), la monnaie libre Ğ1 ré-adresse, une nouvelle fois, les notions qui, à mon sens, étaient déjà abordées ( même avant 1989 ) dans le documentaire de l’Île aux fleurs :
Vu par un situationniste ( = changement de référentiel artistico-culturel :lol : ), la Ğ1 serait alors considérée comme une « monnaie de singe » , et si l’expérimentation de la banque de Suède aboutie , alors la Ğ1 ne serait même pas un cryptoactif mais une Monnaie Digitale de Banque Centrale (MDBC) de détail ( libre ).
C’est mon point de vue. Il n’est pas nécessairement identique pour d’autres. Et évidement mon point de vue peut aussi évoluer, et même changer… Selon le référentiel utilisé (ça c’est pratique parfois).
En tout cas, ce n’est pas le but d’une œuvre d’art de se développer et prendre de vitesse ses adversaires Ce qui signifie que la monnaie libre ne peut pas être en soit qu’une simple œuvre d’art, il y a aussi autre chose qui va avec… Qui est de paire.
Et je comprends donc que les adversaires de la Ğ1 n’étant pas les possibles forks libres pouvant éventuellement émerger via d’autres projets alternatifs socio-économiques différents, mais toutes les autres monnaies privatives et non-libres ? C’est bien cela ?
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