MLC - Monnaie Libre Complémentaire (gbillets papier)

Bonsoir,

Je vous fait part de mon projet afin de recueillir des remarques permettant de l’améliorer si possible. Mon objectif est de créer une monnaie libre peu technologique (utilisation de monnaie physique et non numérique) et surtout anonyme. L’urgence est là car je suppose qu’avec les restrictions sanitaires, des choses qui nous semblent normales actuellement seront peut être illégales demain. Avoir un livre de compte public est un inconvénient.

Malheureusement, je ne vois pas comment concilier une monnaie papier qui reste papier (l’équivalent des billets et non des chèques) et une décentralisation de l’émission des billets. Je vois donc une association qui travaille localement et qui émet des billets avec un caractère infalsifiable. Les billets seront émis contre un échange correspondant en Ğ1 à l’association gérante.

J’imagine les billets comme suit :

  • une valeur faciale

  • un numéro de série unique qui se suit avec une augmentation des numéros de série en fonction de la valeur faciale. Par exemple :

    • le premier billet de valeur 1Ğ1 aura pour numéro de série : 1
    • le second billet de 5 Ğ1 aura pour numéro de série : 6
    • le troisième billet de 10 Ğ1 aura le numéro de série : 16

    ainsi, le numéro de série représente la masse monétaire de cette monnaie complémentaire au moment de l’émission du billet. En comparant avec le compte en Ğ1, on aurait une indication sur le fait que le billet est bien adossé à une valeur en Ğ1.

  • une étiquette de sécurité avec un code (idéalement un ProofTag, mais peut être simplement une étiquette hologramme numérotée). La correspondance entre le numéro de série et le code de l’étiquette serait publique afin de garantir la validité du billet. Un attaquant ne pourra pas juste imprimer un billet avec un numéro de série existant, il devra encore trouver la bonne étiquette avec le bon code.

  • d’autres fonctions anti-copie du billet jouant sur des techniques d’impression, des encres, …

  • on peut ajouter une clé numérique qui grâce à une clé de chiffrement de l’association émmétrice permettrait de calculer une clé unique et facilement vérifiable en fonction du numéro de série et du code étiquette. Cela permet de vérifier que c’est bien l’association qui a émis le billet sans devoir accéder à la base de donnée.

L’émission des billets se passerait ainsi :

  • une somme en Ğ1 serait versée sur un compte simple portefeuille représentant la masse monétaire de monnaie papier
  • de manière publique (peut être en commentaire de la transaction) les numéros de série des billets émis seraient associés à la transaction et à la masse monétaire du portefeuille.

La confiance est garantie par :

  • le fait que le compte portefeuille ait uniquement des crédits et aucun débit
  • le fait que le numéro de série soit inférieur ou égal à la masse monétaire du compte portefeuille
  • le fait que la bonne étiquette infalsifiable soit associée au billet selon son numéro de série

On peut imaginer échanger des billets contre des Ğ1 numériques, mais cela nécessiterait de faire des débits sur le compte portefeuille de l’association et indiquer quels billets seraient invalidés. Cela complexifie la vérification de la validité d’un billet (on devra comparer son numéro à chaque fois)

C’est ce qui est fait pour les gros gmarchés (depuis une première en septembre 2017 aux RML10 si je me souviens bien .)
Il s’agit de billets estampillés pour l’occasion d’un gmarché par un tiers de confiance qui les proposent en miroir des versement des visiteurs qui souhaitent les utiliser (Avec l’assurance que les vendeurs sur place les accepteront le temps du gmarché.
A la fin de la rencontre le tiers de confiance s’engage à racheter les billets du gmarché.
De simples bouts de papiers avec le tampon du tiers de confiance marqué pour l’occasion suffisent tout simplement.

Il existe un projet de billets tout simples, émis par une association et échangeables avec des G1 auprès d’associations locales : https://www.helloasso.com/associations/acvl/collectes/vers-une-creation-de-moyens-d-echanges-libres-et-equitables

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Je pense que pour être sûr de la valeur de chaque billet, il faut que chaque billet soit un « paper wallet », c’est-à-dire qu’il contienne les QR-code et clés d’un portefeuille unique pour chaque billet. La clé privée serait masqué par un truc à gratter.
On pourrait y ajouter des « timbres » et tampon à coller à chaque revalorisation du DUğ1, ainsi le billet pourrait être estampillé en DUğ1.
La vraie révolution de la Ğ1 c’est bien l’unité d’échange relative le DUğ1.

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