Méthode ultime pour le calcul de c : c = f(v,x)

Justement, j’allais ouvrir une discussion intitulée Symétrie temporelle et fixation de c à 0,1 ! Car lorsque je présente la monnaie libre et la Ğ1, j’ai des difficultés à expliquer le choix du taux c par la symétrie temporelle.

Jusqu’à présent, je pouvais dire que c = ln (ev/2) / (ev/2) = 0,0922 arrondi à 0,1 et l’expliquer par « la masse monétaire doit être multipliée par 40 en 40 ans », mais sans pouvoir justifier cette contrainte. Comme atteindre la moyenne prendrait l’éternité avec le seul versement des DU, il s’agit uniquement de décider à quelle vitesse les vivants s’en rapprochent. Pour l’atteindre à 1/p près en T années, il faut que c = ln( p)/T. Avec la nouveauté faisant l’objet de cette discussion, c = ln(1/x)/A, x étant le taux de mortalité à l’âge A : on prend p=1/x et T=A en un point choisi sur la courbe des taux de mortalité. Très bien, mais je remarque qu’il n’y a plus de notion de symétrie temporelle. Comme l’a relevé @cuckooland, le choix du point, et donc de c, est maintenant qualifié d’empirique.

Remarque : dans d’autres domaines, on exprime la vitesse de rapprochement de l’asymptote au moyen de la demi-vie. Celle correspondant à c=0,1 est T = ln2/40 = ~7 ans. On pourrait aussi discuter et réfléchir sur la base de ce paramètre.

Cependant, la TRM (solutions) pose clairement qu’il s’agit d’équilibrer les intérêts des entrants et des sortants. Mais est-il opportun de distinguer les entrants (âgés de moins de 40 ans) et les sortants (de plus de 40 ans) dans un système où le total des DU reçus par une personne dépend déjà directement de la durée de son appartenance à la communauté ? Ma vision est que les bénéficiaires d’un c élevé ne sont pas les entrants, mais tous ceux qui détiennent moins que M/N, puisque cela fait croître leur solde plus vite. Les nouveaux venus en font partie car ils partent de zéro, mais ils n’y restent pas si leur activité économique leur rapporte suffisamment pour franchir la moyenne. À l’inverse, les bénéficiaires d’un c faible ne sont pas forcément les sortants, mais ceux qui détiennent plus que M/N, puisque cela fait décroître leur solde plus lentement.

Tout cela me conduit à penser que choisir c (et donc la force d’attraction de la moyenne), c’est en réalité choisir le taux de redistribution de la monnaie, de ceux qui ont plus vers ceux qui ont moins. C’est donc, malheureusement, une question purement politique. Cela m’ennuie beaucoup d’arriver à cette conclusion car j’aurais préféré que la beauté d’une symétrie choisisse pour nous.

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