La question démocratique

Ces réseaux reflètent une sorte de volonté de trouver les moyens de se rejoindre, de coopérer, chacun à sa manière.
On peut constater, ou pas, qu’il s’agit d’un élan général qui se développe en ce moment.
Il est bien sûr évident que chaque individu transporte avec lui des bagages émotionnels qui entrainent souvent des prises de pouvoir au sein de ces communautés (lesquelles se referment sur elles-mêmes dans ce cas).

Je parle de tribus (mais je reconnais que le mot est mal choisi) dans le sens de groupements d’individus partageant les mêmes intentions pour créer des moyens de vivre ensemble en harmonie. Chaque groupement ayant sa manière d’y parvenir par simple consensus en leur sein et cela ne peut se faire qu’à un niveau local.

L’expérience générée aurait l’avantage de montrer l’efficacité ou l’inefficacité de la formule selon le succès qu’elle entraînerait. Cette forme de démonstration par d’exemple se ferait par le vécu, pas dans l’intellect.

Le partage des idées des uns et des autres pourrait aussi amener à quelque chose de plus évolué et créé par une intelligence collective.

« Réflexe communautaire » en effet, comme instinct grégaire, nous fonctionnons d’abord par réflexes en tant qu’animaux adaptatifs, mais c’est après s’être connectés que nous pouvons passer à un stade plus évolué, je pense.
L’intellect jouera peut-être un rôle essentiel à ce moment là pour l’organisation, la structuration, le classement etc. dans la matière.

Mais je crois qu’il faut d’abord planter une graine d’intention constituée d’un consensus issu d’expériences.

Un terrain d’essais sans pareil : la June !
Où chaque initiative est ouverte et possible,
Rien n’empêchera cette initiative de se développer sinon le manque succès qu’elle rencontrera.
Un esprit révolutionnaire que je ne retrouve dans aucun autre réseau !

C’est là, je pense que les ateliers constituants de Chouard pourraient jouer un rôle pour régler des problèmes concrets en fonction de besoins communs…
C’est là aussi que s’il n’y a pas eu de réflexion préalable sur les intentions que chacun a envie d’introduire, on tournera en rond .

intentions : est-ce que j’ai envie de voir grandir le groupe ? Ai-je besoin de grandir moi même ? Qu’est-ce que je mets en priorité ? Quel est le plus important ?
Suis-je capable d’empathie ?

La conscience est un concept vaste et complexe, étudié à la fois par la philosophie, la psychologie, les neurosciences, et d’autres disciplines. Voici une exploration de ce qu’est la conscience :

Définition Générale

  • Conscience : L’état d’être conscient de soi et de son environnement. Elle inclut la perception, les pensées, les sentiments, et l’expérience subjective de l’existence.

Perspectives Disciplinaires

Philosophie

  • Philosophie de l’Esprit : La conscience est souvent discutée en termes de qualia (les qualités subjectives de l’expérience), de la distinction entre l’esprit et le corps (dualisme vs. matérialisme), et de la nature de la subjectivité. Des questions comme « Qu’est-ce que cela fait d’être un certain être? » (par exemple, le fameux article de Thomas Nagel, « What Is It Like to Be a Bat? ») soulignent les aspects ineffables de la conscience.

Psychologie

  • Psychologie Cognitive : On examine ici la conscience à travers les processus mentaux comme l’attention, la perception, la mémoire, et le raisonnement. La conscience est vue comme une fenêtre sur nos perceptions internes et externes.

  • Psychologie Clinique : Les troubles de la conscience (comme le coma, les états végétatifs, ou les troubles dissociatifs) offrent des perspectives sur ce que signifie perdre ou altérer la conscience.

Neurosciences

  • Neurobiologie de la Conscience : Les neuroscientifiques cherchent à comprendre comment des états conscients émergent de l’activité neuronale. Des théories comme la Théorie de l’Information Intégrée (IIT) de Giulio Tononi ou la Théorie Globale de l’Espace de Travail (Global Workspace Theory) de Bernard Baars tentent d’expliquer comment la conscience fonctionne au niveau cérébral.

  • Études sur les États Altérés : L’utilisation de drogues, la méditation, ou des expériences de mort imminente fournissent des données sur les variations de la conscience.

Dimensions de la Conscience

  • Conscience de Soi : La capacité à réfléchir sur soi-même, à se reconnaître comme un individu distinct avec une continuité temporelle.

  • Conscience Autoscopique : La perception de l’environnement externe, la capacité à être conscient de ce qui nous entoure.

  • Conscience Sociale : La compréhension des états mentaux des autres, souvent appelée théorie de l’esprit.

Problèmes et Mystères

  • Le Problème Difficile de la Conscience : David Chalmers a popularisé ce terme pour décrire la difficulté de comprendre pourquoi et comment les processus physiques du cerveau génèrent l’expérience subjective.

  • La Question de l’Unicité : Pourquoi chaque individu a une expérience subjective de la conscience unique même si nous partageons des structures cérébrales similaires?

En conclusion, la conscience est un phénomène multidimensionnel, à la fois un produit de l’activité cérébrale et une expérience subjective qui défie une définition simple ou unifiée. Elle reste l’un des grands mystères de la science et de la philosophie.

A Brief History of the Study of Consciousness, Stuart Hameroff

On n’arrive pas à la débrancher @chrisaiki!

N’oublions pas que dans @chrisaiki il y a AI.

Le ai de chrisaiki est le ai de Aïkido, amour, harmonie
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C’est vrai

Excellente question.

Le problème tient essentiellement dans la détermination de ce qu’est un peuple, adulte qui plus est. Est-il le producteur, le travailleur ou le simple occupant d’un lieu ? L’adulte est-il caractérisé par un âge ou une fonction ? Un gamin de 16 ans qui travaille est souvent bien plus mature qu’un étudiant approchant la trentaine… Le peuple a-t-il son mot à dire sur des sujets trop pointus et sur lequel il n’a peu d’intérêt ou peu de compétences ? En somme le peuple qu’il faudrait déjà définir est-il légitime sur tout et n’importe quoi ?

Et le peuple est-il une entité suffisamment stable dans le temps pour le maintien et le développement de lui-même ?

Vastes questions déjà n’est-ce pas ?

C’est vrai, mais ça tombe bien je ne suis pas de Droite et encore moins un droitard (je n’ai aucune envie d’être un gauchiste mental). Si je peux apparaître comme étant de Droite, c’est essentiellement parce que je m’oppose à des idéologies trompeuses dites de Gauche et qui sont celles mises en avant par le système financier dont j’ai largement parlé et dont on ne m’a jamais apporté la contradiction sur le fond.
Donc si tu m’assimiles à la Droite, c’est bien toi qui fais une confusion. Georges Marchais voulait mettre fin à une certaine immigration massive, je suppose que tu ne le mets pas à Droite pour autant non ?

En effet, c’est bel et bien ta vision biaisée des choses, que tu dénonçais justement. Je ne m’oppose pas par principe, je m’oppose par conviction à des idéologies qui sont derrière des apparences charitables, destructrices. Et je m’en explique. Et quand on ne veut pas aller au bout de son argumentation parce qu’elle serait contradictoire, je provoque pour faire bouger les lignes.

J’ai déjà démontré sur ce forum que je pouvais être en accord total ou partiel avec certains de mes opposants habituels quand je considérais qu’ils visaient justes alors inutile d’essayer de me mettre dans les cases ségrégatrices de la « démocratie » que je n’utilise que pour montrer leur cadre limitée justement.

Je partage totalement cette vision des choses.

@Joam Comme beaucoup d’autres tu as l’air de dire qu’il faut nécessairement aller vers plus de démocratie, or ma question initiale également reprise par @Yvv était de s’interroger sur d’où nous vient cette volonté d’aller vers plus de démocratie sans manifestement ne rien y comprendre.

Alors je repose mes questions : d’où tiens-tu cette volonté acharnée de vouloir mettre en place une démocratie ? Qui t’a mis cela en tête ? Pourquoi une telle nécessité ? Pourquoi serait-ce le système absolu ? Et est-ce qu’une démocratie (sous quelque forme que ce soit) n’est pas in fine l’un des meilleurs terreaux pour que pousse un capitalisme sans limites ?

Si la démocratie est le pouvoir de décider par et pour soi-même en tant qu’individu ou groupe, cette décision s’accompagne nécessairement de la responsabilité inhérente à cette décision. Or je vois assez peu de personnes voulant assumer ces responsabilités alors de ce point de vue-là ce n’est pas plus de démocratie que les gens veulent, simplement le petit privilège égotique de pouvoir ouvrir sa bouche pour ne rien dire et sans en assumer les conséquences. Et là on retombe dans l’infantilisation suspectée par @Yvv un peu plus tôt.

Si les gens voulaient plus de démocratie, la june aurait été massivement adoptée depuis longtemps.

@chrisaiki merci pour tes interventions qui nous démontrent que tu disposes bien d’une intelligence artificielle…

@Spiranne30 il est cohérent de vouloir faire des clans et des tribus quand on utilise l’écrtiure inclusive, elle a été faite pour ça : diviser et opposer.

Par contre comme l’a fait remarquer très justement @Yvv, la civilisation pour exister en tant que telle doit largement dépasser les clans et les tribus sinon tu n’aurais pas ni eau courante, ni électricité et j’en passe.

Et je ne parle pas de l’aspect militaire que notre société ne connaissant pas la guerre et la violence oublie. Il faut nécessairement dépasser le cadre du clan ou de la tribu pour s’opposer à d’autres forces de tailles plus conséquentes. On peut le déplorer ou non mais la réalité du monde fait qu’une tribu ne peut plus exister, si ce n’est à l’échelle zoologique…

La question démocratique ne sous entend-elle pas plutôt la question du Bien Commun ?

Si oui, et si c’est bien ce qui ressort de nos échanges, alors la discussion peut être bien mieux orientée et effectivement on évite de tourner en rond.

Certes cela nécessiterait de définir ce qu’est le Bien Commun mais par manque de compétences à ce sujet et par volonté de parler plus directement du sujet de la gouvernance, voilà ce que je peux en dire.

La monnaie libre nous apprend que nous sommes une « cascade de vie », une somme d’être humains dans l’espace mais aussi dans le temps.

Tout système de gouvernance doit donc s’extirper du temps pour pérenniser. Ainsi il ne peut y avoir de Président élu dans des mandats à plus ou moins court terme, mais bien une personne (ou un groupe de personnes) dont le mandat doit être à vie.

Ce mandat doit être transmissible pour :

  • lui donner une notion transcendante
  • que le ou les suppléants soient préparés à cette tâche

Dans le même temps, le « peuple » doit pouvoir s’organiser pour décider à courte échelle de son histoire etc. et opposer un contre-pouvoir à ce(s) monarque(s), par des corporations de métiers qui sont le déterminant ultime d’une personne du point de vue de la société (parce que dans une certaine limite on se fiche de ses activité sexuelles récréatives par exemple).

Voilà il me semble comment mêler gouvernance temporelle productive et pérenne et intelligence collective (une certaine forme de démocratie donc) à laquelle je suis totalement favorable dans un cadre bien précis, sinon c’est de la bouillie collective dont il ne sort que des divisions qui peuvent arranger certains par moments…

Il me semble que c’est la nature humaine qui souhaite que l’humain en question se sente respecté pour ce qu’il est, notamment un être social vivant avec d’autres. La démocratie est pour moi le respect des citoyens constituant une société et leurs avis sur tout ce qui concerne ladite société. Et de ce point de vue le capitalisme n’est pas vraiment démocratique, puisque c’est d’abord la loi du profit financier qui règne, manipulé par quelques-uns, au détriment du respect des humains et de leurs identité profonde. Bon, le sujet est vaste et jamais fini.

Si la démocratie est le fait de décider à plusieurs ce qui est le mieux pour nous-mêmes, effectivement celle-ci n’a jamais été vraiment mise en œuvre, en tout cas de nos jours et bien qu’on nous rabâche à longueur de journée que nous devons défendre notre « démocratie ».

Entre la démocratie que nos élites financiarisées soutiennent et celle que certains junistes veulent à tout prix mettre en place, il y a donc a minima, un problème de terminologie qu’il faudrait tout de même clarifier. Parce que dans le discours des uns, je ne vois que le prolongement des autres très souvent…

Sans trop m’avancer, la démocratie des élites correspond au droit et à la liberté d’élire ses propres maîtres, voire d’annuler les élections si elles ne penchent pas du côté de la dite démocratie…
Et la nôtre, celle des junistes, ressemble plus à un RIC si je ne m’abuse.

En général toute bonne prise de décision s’accompagne de la responsabilité inhérente à celle-ci, sinon ça n’a évidemment aucun sens, qui peut contredire cela ?

Tu laisses entendre que l’humain doit être respecté pour ce qu’il est, un être social (c’est très vaste mais je pense avoir saisi le sens), c’est-à-dire un être qui prend cause et fait pour la société dans laquelle il vit.
Or toute la réalité démontre le contraire : l’immense majorité des gens n’en a aucune envie, d’autant plus quand la dite société met tout en œuvre pour conserver dans le confort et dans la somnolence et l’ignorance sa population.

Si les gens avaient réellement l’esprit démocratique que tu décris, rien ne se déroulerait comme les choses se déroulent aujourd’hui et la monnaie libre, entre autres, aurait pris tel un feu de forêt !

Te rends-tu compte que nous proposons rien de plus qu’une monnaie perpétuelle gratuite et juste, rien que ça ? Et combien sont prêts ne serait-ce qu’à l’entendre alors qu’on leur offre ce présent sur un plateau ?..

Certes je dresse un portrait négatif, certes nos sociétés occidentales sont particulièrement amorphes et oui nous avons malgré tout le devoir de continuer notre travail d’éveil et de recherche.

Par contre il faut aussi arrêter de croire que les gens, la masse, recherchent la démocratie réelle, c’est exactement l’inverse.
Et beaucoup seraient prêts à « payer cher » pour ne pas avoir à se soucier des autres ou des conséquences de leurs actes. Je n’émets même pas de jugement de valeurs, c’est anthropologique : en tant qu’être sociaux nous apprécions particulièrement la hiérarchie et l’inégalité (oui oui) car c’est source de paix lorsque chacun est à sa place. De là à dire que les choses sont inamovibles, je n’irai pas jusqu’à là.

Pour finir, une anecdote, une expérience sociale que tout un chacun a vécu ou presque : prenons par exemple un tout petit groupe d’une douzaine de personnes, des manifestants. Imaginons qu’ils soient convoqués par la police par exemple, ou pour une audition importante.

Penses-tu que chacun va se sentir investi par cette mission ? Ou plutôt le collectif ne va-t-il pas se retourner et reporter sa « souveraineté » sur celui ou ceux qu’ils jugeront plus légitimes ?

En réalité, dans toutes les situations importantes, c’est-à-dire qui impliquent un retour de bâton et des conséquences directes, tout le monde enverra valser la démocratie au profit des plus aptes… C’est ça le réel, personne ne parlera plus de démocratie comme nous l’entendons lorque les conséquences seront réelles, c’est beaucoup plus confortable d’être gouverné

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