Lorsque vous expliquez la création monétaire des UNL (Unités monétaires Non Libres) européennes, certains petits malins vous demandent vos sources… Et là, c’est le drame !
Le site web de machin, c’est pas une source fiable ! Que dit la loi ?
Ben la loi ne dit rien, c’est bien le problème…
Sauf que, notre gouvernement bien aimé, dans sa grande mansuétude, nous offre une source fiable, car venant de lui (et il est fiable non ?).
Cerise sur le gâteau : le « bien aimé » Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance (aka l’intersyndicale de Bercy) utilise comme référence celui d’un autre site (très utile pour les étudiants en économie) :
« Le crédit bancaire, c’est grâce à ce processus que le stock de monnaie en circulation croît en liaison avec les besoins de monnaie du système économique.
Seules les banques commerciales ont ce pouvoir de création monétaire. »
ok rien sur les conséquences sociales, économiques, politiques et culturelles .
Et comme dans cette video de la Banque de France non plus , il n’existe pas d’explication de la coexistante de l’intérêt bancaire corrélé au crédit ni de la destruction monétaire.
j’ai fais ce panneau pour contribuer à remédier ce manquement:
la video de la banque de France est « officielle » ;-).
D’ailleurs ce qui et officiel, légal est il légitime?
La question de la légitimité de l’information est une question fondamentale.
Pour la légitimité, c’est un autre et vaste sujet en effet.
La recherche de sources officielles, à mon sens, a seulement pour but de calmer les doutes/le déni/la dissonance cognitive que je rencontre parfois chez certains sceptiques.
Il est clair que tout est fait pour que le sujet ne soit jamais abordé. Voir par exemple le livre « La guerre des monnaies ». Faut-il perdre son temps à répondre aux « petits malins » ? Ma réponse est « non ».
Merci pour la précision, mais juste pour t’informer que beaucoup de personnes refusent de reconnaître que 91% (chiffre de la zone euro en 2017) de la monnaie en circulation est crée par le crédit bancaire.
D’où l’intérêt d’avoir une information officielle.