Hors sujet

"Les différents courants de l’épistémologie s’accordent sur un point : une expérience scientifique doit être reproductible.

En d’autres termes, la description exacte et circonstanciée du protocole mis en œuvre dans l’expérience ou l’observation doit permettre à tout chercheur de la reproduire, et d’obtenir les mêmes résultats. Ce postulat fonde l’idée d’universalité des sciences. Où que l’on se trouve, et qui que l’on soit, une même expérience donnera toujours le même résultat." (source)


Cette définition communément admise comporte vous le reconnaîtrez peut-être un biais énorme quand il s’agit d’inclure la conscience ou l’état d’esprit de l’expérimentateur comme paramètre à l’expérience reproduite !

Alors si ce nouveau facteur est différent pour chacun, pouvons nous faire confiance à la science?
Cela ne serait qu’une façon de voir que la raison entend et comprend, mais que faire de l’intuition, que faire de nos émotions? Comment nos pensées influencent notre expérience? Sans nos consciences pour expérimenter l’expérience de la vie, la matière existerait-elle? La magie (âme agit) ou la matière (âme à tiers) lequel est plus « réel » que l’autre? Quel rôle joue la somme des consciences?


Ce que je constate, c’est que nous portons en nous les limites de nos points du vues. Comme des navigateurs embarqués dans un tunnel de réalité, remplis des informations interprétées par nos sens. Eux même petites lucarnes du spectre fréquentiel environnant. Tous nous regardons au travers de lunettes qui font office de longue vue.

Vraiment, il me semble peu probable que nous finissions par nous mettre d’accord sur la perception que nous avons chacun d’un sujet, encore moins du monde qui nous entoure. La preuve se fait une nouvelle fois ici. Ce qui est malheureux, c’est la division qui résulte de ces frictions. Ce sont les interminables débats qui ne mènent personne nul part. Pire encore quand cela se résout par le contrôle ou la censure.

Avez-vous déjà imaginé que votre pensée puisse créer la réalité?

Souvent confronté à cette dissonance humaine: PFH, le « putain de facteur humain » :wink: J’en arrive à me demander s’il ne s’agit pas d’un mauvais sort. Une constante perturbatrice qui par sa présence force à l’opposition permanente, cela pour garantir la stabilité et l’évolution. Et chaque fois nous luttons contre, nous augmentons ce déséquilibre, qui nous éloigne de l’équilibre et l’harmonie…

C’est d’ailleurs en constatant le changement de comportement (d’état d’esprit) des joueurs rencontrés lors de mes parties de Géconomicus que l’expérience monnaie libre m’a séduite. Voilà que le mauvais sort réapparaît?! Non :cry:

Peut-être faut-il se faire une raison, nous ne pouvons pas être amis avec n’importe qui, n’importe comment (dommage pour les flower power :sunflower: )… Peut-être que les toiles de confiance ont des limites à leur taille, et que leur géométries sont nombreuses?

Notre monnaie libre est relativiste, le monde libre aussi. Si nous cessions d’être méfiant à priori (ce qui est un biais de la monnaie dette) nous pourrions laisser croître la confiance à posteriori…Et pour aider à passer le « mur du PFH », une WoT P2P dynamique me parait intéressante à essayer…

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