Festival Été LIBRE - Passeport Terre - Hackathon IPFS - Astroport 20:12 -

Je suis ingénieur réseau… Internet est le réseau des réseaux des ordinateurs reliés par la couche TCP/IP. Chaque machine/IP peut héberger 65535 ports ou services réseaux. Un espace informationnel immense et caché.

Le RGPD souhaite imposer des contrôles aux flux de données et s’applique à « lisser » la couche « visible » de ce que chacun expérimente comme étant « Internet » (le port 443 essentiellement).

Non, la RGPD a eu surtout pour fonction de prolonger le « contrat » dans l’espace numérique. Quand vous vous connectez, cliquez sur j’accepte, il s’agit du contrat reliant votre identité numérique (« avatar » ou « ghost ») à l’ensemble des contrats de marchandisation (régulé on l’espère) de ces données.

La réelle problématique qui se cache derrière ces progressions concerne la continuité du contrat qui lie notre personne physique au monde physique (carte d’identité = personne juridique = NOM commercial) dont nous n’avons pas vraiment conscience comme il est signé à notre naissance par nos parents. Au contrat numérique qui lui est rattaché.

Le défaut actuel de cet Internet est son incapacité à assurer de manière fiable le lien entre les pseudos de nos comptes et cet avatar numérique unique qui nous est attribué. Les clics sur « j’accepte » le font progresser…

Maintenant, on nous a donné l’habitude de manipuler des QRCodes, et on nous parle d’identité numérique européenne, de pass vaccinal… Les fichiers SECU fusionnent avec la CAF et le reste.
Tout cela augmente la précision de l’association du contrat de la personne physique et numérique. Essentiel en plein « virage numérique ».

Pour terminer la mutation, c’est d’un espace numérique totalement chiffré, signé, hashé dont on a besoin. En bref c’est la technologie blockchain appliquée à l’ensemble des données d’Internet. Une simple mise à jour logicielle qui permettra de limiter son usage à la seule couche applicative. Fermant, les 65534 autres ports qui existaient et rendant compatible RGPD l’ensemble.

Cette éventualité est inadmissible, mais inéluctable!
Alors, pour ne pas laisser cette technologie dans les mains de ceux qui nous contrôlent ou voudraient le faire, il faut d’abord réaliser qu’il s’agit de la possession et l’usage d’une clef. Une clef double, publique et privée. Si nous ne le comprenons pas, nous risquons de ne récupérer que la clef publique en laissant l’autre à l’administration…

Plutôt que de rester sans rien faire, je vous propose de créer notre « cryptopays » dans ce type de réseau que nous garderons pair à pair pour qu’aucun organe de contrôle ne puisse s’y réclamer, ni s’installer. Astroport.ONE en développement installe nos données dans IPFS, chacune de nos clefs produisant des (block)chaines d’informations, vidéo, texte, multimédia (comme BunkerBOX) qui servent à participer à un jeu où rêves, défis et talents s’exposent et se mesurent.

Nous préparons ce Hackathon cet été afin de peaufiner et expérimenter cet espace numérique artistique libre considérant la toile de confiance de la monnaie libre comme preuve d’Etat Civil de cette nouvelle société virtuelle et réelle.

Dans l’humour et la déconnade bien évidemment.