J’ai vaguement l’impression que les contre arguments à la chute totale des réseaux possibles, capables de garantir la pérennité d’une monnaie de type Ğ1 tombent dans l’oreille de sourds.
Pour les dinosaures barbus dont je suis, qui ont connu la CB (citizen Band) qui était des radios RX/TX (Reception/Transmission). Nombreux ont été les technophiles un peu imaginatifs qui ont imaginé un truc complètement incroyable ! La transmission de données numériques à distance via un signal analogique. Ca donnait une porteuse (signal d’émission modulé permanent) écoutable sur le canal choisi, ressemblant aux sons des antiques fax.
N’importe qui pouvait capter ces signaux, les enregistrer sur cassette audio puis les transférer sur leur ordinateur TO7, Amstrad 464 etc… Elles n’étaient en revanche pas sécurisées, c’est pourquoi ces expériences restèrent marginales mais concluantes.
Une CB n’était rien d’autre qu’un talky-walky un peu boosté en puissance, avec des composants assez rudimentaires facilement réparables par des bidouilleurs de salon.
Je me souviens avoir discuté avec ma petite CB en ondes FM avec l’Angleterre et même Beyrouth dont j’avais reçu une QSL (carte postale avec cachet du pays) attestant de la communication. J’ai eu aussi en BLU, courament des contacts avec le Brésil et la Grèce.
Et oui nous avions alors de curieuses pratiques sur les réseaux sociaux d’avant l’ère du minitel précédant celle d’internet.
Tout cela pour dire que si demain le réseau filaire tombait nous pourrions sans considération de Ğtechnologies futures, utiliser avec succès et efficacité des technologies passées très basiques et suffisantes pour diffuser une blockchain moins rapide en matière de rafraîchissement mais très efficace pour peu que les impatients consommateurs que nous sommes deviennent de patientes personnes respectueuses du temps pour faire bien, plutôt que de la vitesse pour avoir plus.
Le colapse est probable, mais encore une fois il faut raison garder.