Compter en DU ou en Junes?

J’aimerais bien pouvoir afficher le montant de transactions passés en fonction du DU choisi de l’époque.
Je pense que c’est pas pour tout de suite, mais ça devrait venir :slight_smile:
Voici ma réflexion pour l’instant à quoi ça pourrait ressembler.

La G1 pour la comptabilité, et le DU pour fixé les prix.

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Cool, c’est ce que je fais déjà dans mon simulateur (bon j’avoue que c’est plus par fainéantise que j’ai fait ça).

Et pour l’instant on n’a pas encore pris le temps de réévaluer le c en fonction de l’espérance de vie des 3000 membres actuels (est-elle de 80 ans ?)…

Je trouve qu’on met beaucoup de bâtons dans les roues de la créatrice monétaire juniste, en introduisant un N instable dans l’équation de la croissance monétaire. Surtout qu’on lui offre une super unité de mesure qu’est le DU, avec des propriétés bien sympa, mais sa simplicité d’utilisation n’est valable qu’avec un N stable dans le temps.

La june a 4 ans, et le c actuel est justement fait pour respecter la symétrie temporelle entre des membres avec une espérance de vie de 4 ans :stuck_out_tongue:
Si tu applique le c théorique dès le premier jour, la part relative du DU est tellement minime que tu privilégie énormément ceux qui était là à la création.
Par exemple, pour la june, le DU du deuxième jour était le même que le premier jour. Les gens qui étaient là le premier jour avait une moyenne de 1 DU, puis ils sont passé à 2 DU, et ceux arrivé le deuxième jour se retrouve avec 1 DU, moitié moins.
Si tu applique le DU avec le c théorique, il est de 1/3742 la moyenne.
Du coup les gens qui étaient là le premier jour se partagent bien la masse monétaire via le premier DU, ils sont donc tous à la moyenne, mais le deuxième jour, le DU ne représente que 1/3742 = 0.000267 de la moyenne. C’est pas du tout autant que la veille ! Là, quelqu’un qui débarque le deuxième n’aurait que 0.000267 moyenne sur son compte, et ceux arrivée la veille quasi 1 ? Ça ne me parait pas très égal face à la création monétaire tout ça ^^

Le DU doit être une part relative de monnaie :wink: Si tu ne prends pas M et N en compte pour le calculer par rapport à ces variables, ça me semble compliqué ^^

Si je comprends bien ( :thinking: ) : Le DU est relatif, alors que la Ğ1 est quantitative.

Donc la question de « compter en DU ou en Junes ? » est similaire à la question de « compter en relatif ou en quantitatif ? »

@+ :vulcan_salute: :g1:

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Ca dépend.

Compter en nombre de moyenne (M/N) est du relatif aussi. Relatif à M/N.

Compter en DU c’est compter « en relatif au DU » ou « en fonction du DU ».

Compter en « RSA » est du « relatif au RSA ».

Compter en « prix au kilo » est du re… bon ok on a compris :slight_smile:

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Et quantitatif est relatif au DU(0) :smiley: Mais ce référentiel a cette particularité de ne pas être soumis à la revalorisation des soldes :wink:

Ouais ça pourrait être pas mal. Par contre je ne vois pas à quoi pourrait servir cette proposition:

  • Display relative amounts using a specified UD value (UD from Q2-Q3 2019)

L’étude du module Liebnitz pourrait faire adopter des stratégies pour fixer ses prix, en fonction de ce que l’on veut voir advenir: teaser →

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  • Ce qui est frappant, c’est déjà de constater que peu importe depuis quel référentiel un prix va être fixé et stable dans le temps, il pourra toujours être vu en mouvement depuis un autre référentiel. Ce qui peut nous permettre de nous poser la question de « l’inflation/déflation »?
    Peut-on parler « d’inflation/déflation » sans préciser le référentiel utilisé?
    « L’inflation/déflation » est-elle un problème en soi?
    Je pense que l’on peut déjà se dire que l’on peut répondre « Quelle « inflation/déflation » serait un problème pour qui »?

  • Fixer/stabiliser un prix d’une valeur « V » en relatif à M/N à pour conséquence de:
    → faire augmenter dans le temps le prix en quantitatif de « V ».
    → faire baisser le prix de « V » en quantitatif si N augmente et inversement
    → augmenter le potentiel d’achat de « V » de tous si N augmente et inversement (car avec le même compte, on peut s’offrir plus de « V » si N augmente)

  • Fixer/stabiliser un prix d’une valeur « V » en quantitatif a pour conséquence de:
    → Faire baisser le prix de « V » en relatif dans le temps. Effet freiné par l’augmentation de N.
    → faire monter les prix en relatif si N augmente, et inversement.
    → ne pas agir énormément sur le potentiel d’achat de « V » des individus si N augmente.

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Depuis 4 années d’utilisation de la monnaie libre au travers la vente régulière de crêpes et la location d’hébergement je constate que le choix de comptabiliser le prix en quantitatif (en nombre d’unité de Ğ1) ou en relatif (en nombre de DU) s’opère naturellement par la logique du contexte de l’échange:

  • Le vendeur qui développe des ventes de biens de consommation réitérées (additionnées en comptabilité) dans le temps comme typiquement des crêpes , des bières etc, va logiquement calculer, mesurer et afficher les prix des transactions en unités quantitatives, en Ğ1, parce qu’il est bien plus facile de comptabiliser , d’additionner et multiplier des unités quantitatives que d’additionner et multiplier des parts relatives, des pourcentages , des DU, à convertir en fonction du semestre des échanges.

  • L’acheteur qui souhaite obtenir une valeur qu’il envisage de pouvoir peut être revendre plus tard comme typiquement une maison ou un véhicule, va logiquement mesurer le prix en DU, en pourcentage de la masse monétaire.

La question du point de vue dépend de l’observateur, ça j’ai compris :blush: . C’est inspirant…

@+ :vulcan_salute: :g1:

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