Je sors du restaurant Basso ComPotes à Toulouse Basso . Com'Pôtes - YouTube
Il y a 2 ans, quand je bossais à proximité, j’étais venu semé une petite graine de June dans la tête de Julien, le patron . J’avais dans l’idée de donner une conférence dans ce lieu vivant au milieu de cette zone d’activités bétonnée, bitumée et déshumanisée. Je ne sais pas trop quel public aurait assisté à ça, mais je me dois de le tenter.
Entre temps, l’idée de la Monnaie Libre Ğ1 a germé dans sa tête, au même titre que le joli potager sauvage autour du resto.
Il a aussi été sollicité par la Sol Violette de #Toulouse. Mais après s’être documenté, sur les 2 outils, il souhaite une présentation de la June. Je vais chercher comment l’organiser, sur quel formule et surtout quel créneau horaire compatible avec son activité.
Bien sûr, il a bien souffert économiquement du confinement. Les concerts du soir sont désormais interdits. Il arrive à louer sa salle pour les particuliers, avec ou sans restauration.
Je crois qu’il a un petit potentiel comme usager de services, en don, en échange de repas ou en monnaie libre . Son restaurant a besoin d’un coup de main, un peu de bricolage, un spot électrique à refixer, un peu de rangement, du jardinage, un petit site internet, rien de très professionnel. Donc si un-e toulousain-e a ce genre de compétences, je pense qu’il peut aller lui proposer. S’il n’a pas encore assez de june pour régler, j’avancerai la somme.
Un truc que Julien m’a raconté : il refuse le paiement par carte bancaire. Les commissions et la location du terminal sont trop cher. Des clients habitués ont enregistré son RIB et le règle en faisant un virement. Aujourd’hui, c’est plus d’un tiers de son chiffre d’affaire qui passe par virement bancaire.
L’îlot de verdure est vraiment nécessaire au milieu de cette triste mer de macadam. N’hésitez pas à passer avant ou après le service pour lui parler de l’expérience du restaurant http://etrillum.fr/ de Nantes.