Ma réflexion: C’est le même problème dans la monnaie dette. Il y a des faux, au milieu des vrais billets. C’est une institution qui se charge de garantir la valeur des billets et pièces. Je pense que la transformation d’une valeur de notre portefeuille en billet June est simple à réaliser. Mais l’inverse se retrouve risqué. Il faudrait une institution pour ça. Un peu le rôle d’un banquier june.
2e réflexion: En cas de billet june chez un commerçant: Ce dernier doit pouvoir vérifier instantanément la solvabilité de ce billet et l’encaisser immédiatement. En cas de réussite, il détruit le billet devant sa cliente, ou lui rend. Libre à elle de l’utiliser ailleurs tant que son compte est provisionné. En cas de perte, il faut trouver un verrou pour invalider le billet. (Genre destruction ou révocation du « compte à billets »
C’est exactement la formule choisie pour V.I.E., des assos à qui on doit faire confiance pour émettre et retirer des billets difficiles à imiter, et gérer les G1 qui correspondent.
L’avantage pour le client est donc qu’il peut payer sans électronique. Les inconvénients sont qu’il doit fabriquer ses propres billets à l’avance (et avec les bons montants) et qu’il peut se les faire voler.
Une fois que le paiement est effectué, le billet n’a plus aucune valeur. Or sans électronique, le client ne peut pas vérifier si le billet a été dépensé. Donc une fois que le QRcode du billet a été vu par le commerçant, le client doit considérer que le billet a potentiellement été dépensé, et risque de récupérer son billet vidé.
Ça c’est possible : il suffit de garder une trace du code du billet chez soi, et de virer l’argent du billet avant que le voleur ne le fasse. On peut même faire un billet à durée de vie limitée, dont l’argent revient à l’émetteur du billet s’il n’a pas été dépensé avant telle date.
Je trouve super intéressant toutes les propositions et contre propositions mais ne serait il pas utile de copier DÉJÀ ce qui fonctionne, le mettre en commun, élargir son périmètre et ENSUITE l’améliorer.
On parle ici d’échanges locaux et pas de transactions boursières. Il faut donc remettre dans son contexte.
Notre collectif (et nous ne sommes pas seuls) va d’agréger au travail de l’Ardèche (merci au pionniers courageux qui osent) pour essayer aussi de mettre en place ce coupon de vie. C’est en forgeant que Léonard de Vinci … et en se tapant un peu sur les doigts aussi.
En parlant de pionniers, j’ai appris par bouche à oreille que les collègues d’Ardèche ont en fait monté une association pour gérer la G1 en Ardèche et qu’ils ont même obtenu un subvention de l’ADEME. Ce sont bien des informations qui ne transparaissent pas dans le réseau. Rares sont les structures juridiques qui se montent autour de la G1 et elles ont très peu de rapport entre elles et avec l’ensemble du réseau. Il y a encore beaucoup de travail.
Vérifiez svp et vous vous rendrez compte que personne ne gère les ğ1 des autres, que l’ademe donne à qui lui convient et que surtout cela n’a strictement rien à voir avec du juridique.