J’ai toujours eu du mal à m’intéresser à « l’économie », tant l’approche me semblait invariablement absurde, voire nocive. Quand je l’ai fait, c’était avec l’impression de céder à une pression sociale. Un peu comme si un tenant de Copernic s’obligeait à lire un livre de théologie.
Pas lu, et ne traitant toujours pas spécifiquement le sujet de la monnaie.
Thèse que j’ai retenue des entretiens lus ou visionnés :
la physiocratie a progressivement vidé de son sens beaucoup de mots ; il les a appauvris sémantiquement, voire les a pervertis ; le mot « économie » lui-même a été victime de ce processus orwellien, nommant aujourd’hui une chose qui relève en fait de son contraire.
Si c’est pour faire beau alors oubli tous les livres sur la finance, le trading, les théories économiques (micro ou macro), évite aussi les livres sur la politique monétaire ou sur les notions budgétaires, et consacre toi que sur l’essentiel : l’orfèvrerie de la monnaie…