Qui a étudié Friedrich A. Hayek (1899-1992) ?

Organisation du credit et de la circulation, et solution du problème social :

https://books.google.fr/books?vid=BL:A0017240617&redir_esc=y&hl=fr

de Proudhon.

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Si si tout à fait :slight_smile: Désolé, quand tu disais :

j’ai cru que tu parlais de régulation étatique :sweat_smile:

Je dis que l’inverse de l’autoritarisme c’est le libéralisme. Un Etat libéral, par définition, ne peut pas être autoritaire.

Un régime politique autoritaire est un régime politique qui par divers moyens (propagande, encadrement de la population, répression) cherche la soumission et l’obéissance de la société.

Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association, et qu’aucun pouvoir n’a le droit de violer, et prône la liberté d’expression des individus).

Mon argument est que le poids des Etats ne fait que d’augmenter depuis plus d’un siècle dans la grande majorité des pays, et qu’il ne sont donc pas libéraux. De mon point de vue, les politiques se revendiquent libéraux, car le libéralisme, comme l’a dit @mamygeek, c’est avant tout une philosophie du Droit, née des Lumières. C’est comme pour le mot « Démocratie » : on s’approprie le mot, pour l’évincer comme solution. « Contre la démocratie actuel qui ne fonctionne pas, il faudrait mettre en place une démocratie ! ». Je sors donc le chiffre du taux de prélèvement obligatoires qui ne fait qu’augmenter, et qui prouve bien que les Etats sont de moins en moins libéral.

Je crois que ce que tu appelles le Libéralisme c’est pour moi du Capitalisme de connivence : on vante les mérites de la propriété privé, de l’enrichissement personnel, qu’il faut des coupes budgétaires et réduire les aides, mais le but de tout ça n’est pas de donner plus de libertés aux gens, c’est que le contrôle passe des politiciens à leur proches en transformant entreprises publiques en entreprises privées : c’est plus simple pour détourner la monnaie ! Ce n’est plus l’Etat qui contrôle et vole la population, c’est juste « le marché qui est fait comme ça désolé, les économistes (orthodoxes) sont formels on peut pas mieux faire, va bosser (pour nous) ».

C’est pour ça que je ne suis pas d’accord quand tu dis :

Tu vois ce que je veux dire ?

  • « Pinochet, conseillé par les Chicago Boys, installe une dictature sanglante au Chili » => pas libéral
  • « Les Etats Unis ont ainsi empéché tous les pays d’Amérique du Sud de mener des réformes agraires » => pas libéral
  • « plus de 70 ans d’embargo de la part de son voisin » => pas libéral

Si je relis tes messages et que je remplace "liberal’ par « capitalisme de connivence », je suis entièrement d’accord avec toi depuis le début en fait :smiley: On a juste pas la même sémantique pour le même mot :wink:

Les pays occidentaux sont aussi libéraux qu’ils sont démocratiques …

Tu en penses quoi ? :slight_smile:

Sur ce forum, on pense plutôt que l’accumulation du capital vient surtout des privilèges accordés à une minorité :

  • elle vole les membres de la zone économique via un intérêt obligatoire (tout euro en circulation est lié à une dette envers une banque commerciale)
  • vu qu’elle ne dépense pas assez pour permettre le remboursement des intérêts, les membres sont également obligé de faire faillite et se font racheté par cette minorité (je te donne 100, tu dois me redonner 105. Ils sont où mes 5 ? Ok je rachète ta boite et on est quitte).
  • Elle créé de la monnaie pour l’investir dans des industries rentables, personnes ne peut donc lui faire concurrence via l’épargne
  • Via tout ces privilèges, cette minorité s’enrichie et achète le pouvoir aux politiques pour faire passer des lois à son avantage, garantissant encore plus son enrichissement

Sans ces privilèges de création monétaire, l’intérêt n’est possible que via l’épargne, et redevient donc un risque, c’est à dire une possibilité d’appauvrissement, faisant disparaître l’accumulation sans fin (Néanmoins, il reste toujours une possibilité d’accumulation de richesses via le pouvoir politique).

Entièrement d’accord avec toi :slight_smile:

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Bon, on est donc d’accord sur plus d’un point !

Quand tu dis que l’accumulation du capital vient des privilèges
accordés à une minorité, je pense que la loi du marché ne bénéficie
qu’à cette minorité, grâce notamment à la maitrise des outils
boursiers.

Merci pour l’argumentation cependant, c’est bien departager sur ces
thèmes que trop de gens ne connaissent pas.

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Malgré tout, je pense qu’on doit contraindre les appétits individuels, car la société est plus que la somme de ses parties, et c’est pour ça que des règles collectives doivent être édictées, et pas laisser à l’appréciation de chacun ou d’une quelconque main invisible.

Ce que le collectif peut aider a gerer ce sont les biens communs. L’objectif serait alors de réussir a utiliser et protéger une ressource sur plusieurs générations. Aujourd’hui on le tente avec la Ğ1 :slight_smile: C’est en lien avec une des 4 libertés de la TRM, cette gestion sur le long terme des ressources.

La où il faut se méfier c’est quand l’état devient constructiviste. Si il essaie de choisir pour les individus comment il faut agir, de manière unilatérale. La monnaie dette est typiquement un constructivisme, en ce sens qu’elle pousse les individus a rechercher le profit.

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Ou sinon en version RAP & punchlines… The Original Economics Rap Battle! Fear the Boom and Bust: Keynes vs. Hayek (round 1 :grin: )

Et le round 2 de cet épique Economics RAP Battle : Fight of the Century: Keynes vs. Hayek ( :rofl: )

@+ :vulcan_salute: :g1:

Post de 2010.

Les deux sont hors sujet concernant la relativité (TRM).

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