Quelques réflexions au SAV

Bonjour Pedro , nous nous connaissons sans doute , j’ai une question : comment croyez vous que Toulouse soit devenu un espace privilégié pour intégrer la toile de confiance ?

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Bonjour Jean-F. Merci pour votre réponse.
Oui, je suis des vôtres et bientôt je commencerai à me lancer dans des présentations !
Bonne fin de journée !

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Par Airbus :wink:

Bonjour yyy,
Pardon de vous contrarier, mais non. Des millions de personnes n’ont ni ordinateur ni téléphone portable, et encore une fois, ont du mal à comprendre le fonctionnement (et déjà celui de la monnaie-dette !) et sont dans la fracture numérique. Disons alors que les choses arrivent quand elles arrivent et qu’il y aura ceux qui voudront et pourront rejoindre le convoi et d’autres non.

Lorsque je m’affaire à animer les installations logiciels j’ai remarqué que mon auditoire n’a pas d’ordinateur ni même de smartphone très souvent .
Les gens comprennent qu’ils pourront en trouver en ğ1 et sinon qu’ils peuvent utiliser les appareils informatiques de leurs proches. (Cet aspect fracture numérique est un faux problème )

Concernant la difficulté , de par mon expérience délibérative semble t elle aujourd’hui la plus ancienne de la toile , elle concerne particulièrement le champs informatique de téléchargement de Cesium sur bureau :
je ne suis jamais arrivé à comprendre github /gitlab ni à faire arriver à télécharger Cesium en local sur le bureau de ceux qui le souhaitent alors qu’ils sont eux mêmes des fois ingénieurs.

Par delà , ceux qui maîtrisent l’informatique devraient , plutôt que râler , s’affairer à rendre simple cette opération de téléchargement via la plateforme github/gitlab pour les novices.
Personne n’a encore remarqué que même le site Monnaie libre occitanie .org ne permet pas d’effectuer cette opération pourtant basique et essentielle pour le « bon» usage et la «bonne» production de DU.

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Un sans abris avec un QR-code de compte portefeuille imprimé sur un bout de papier peut déjà le faire flasher par un donateur en Ğ1 (Il peut aussi donner de mémoire le début de sa clef publique). Il pourra ensuite se rendre chez panecoplus pour y faire quelques courses, et je ne doute pas que quelqu’un ne lui prête un smartphone ou tout autre moyen pour effectuer le paiement.

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Effectivement, tout à fait d’accord avec toi, sans appareils numériques pour accéder aux clients numériques autour de la blockchain Ğ1, difficile de recevoir ou transférer des junes :confused: Et même si on imagine un artefact physique comme des billets ou des pièces, ça restera décorrelé de la blockchain, et donc sans garanti technologique qu’on ne puisse pas te voler :confused: (Une association peut te dire : « pour chaque june que tu me donne je te donne un jolie billet, et inversement », mais rien ne garanti qu’elle te rachete vraiment tes billets). Après la confiance peut quand même exister envers ce genre d’association, permettant des artefact physiques.

Après, d’autres innovations autour de la monnaie libre apparaissent : on a par exemple vu des transferts de june juste via l’envoi un simple sms :slight_smile: Et l’idée de billet avec puces sécurisées :wink:

Pour les personnes sans appareils numériques, il faut en fait voir apparaître les cartes et terminaux de paiements.

Rien n’est impossible :slight_smile: Mais ça ne sera ni gratuit, ni immédiat.

Cette histoire de « fracture numérique » est un leurre de problème, c’est un argument fallacieux qui permet d’eviter De faire l’effort nécessaire de changement de paradigme socio-économique.

Je sais de quoi je parle , je suis thérapeute dans un quartier les plus pauvres de France et Nadou est médiatrice sociale chez les précaires et accidentés psychiques .

Le message précédant le tien montre qu’il suffit qu’une seule des deux parties détienne un terminal (PC, smartphone, phone (G1SMS) bientôt) pour que la fracture numérique soit réduite et les échanges possibles.
Il reste ensuite des solutions moins numériques consistant à utiliser des carnets d’échange dont @kimamila avait proposé une version à imprimer permettant de différer la saisie.
Rien de très extraordinaire, cela ne demande pas plus ni moins de confiance que d’accepter un chèque de banque…

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Tout à fait d’accord :slight_smile:

Rebonjour à tous.

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt les réactions à ce sujet. L’actualité récente me paraît faire écho à ces questionnements sur les fondamentaux du projet June:

  • le rapport du GIEC
  • la COP24
  • la crise des Gilets Jaunes en France et en Belgique

Le système économique que nous connaissons depuis la fin du 19ème siècle et le modèle des structures de travail pyramidal se fissurent de toutes parts. Ils ont atteint leurs limites.
Et la tarte à la crème RH de la « pyramide inversée » ne va pas: une pyramide ne tient pas sur sa pointe… à moins d’en couper la pointe… :wink:

Ce phénomène se constate partout dans le monde, quel que soit l’environnement politique, culturel ou philosophique.

Bouleversement climatique et paupérisation croissante - avec concentration de toujours plus de richesse entre les mains d’un nombre toujours plus réduit de personnes - en sont les conséquences.

L’une des conséquences est la fin du crédit donné par une part toujours plus grande de la population à l’autorité, politique et économique.

Comme on l’a constaté récemment en France et en Belgique, l’autorité politique n’a pu donner en réponse aux Gilets Jaunes que des offres financières (de l’ordre du reliquat) restant dans le périmètre du système économique à réformer. Et au prix d’un endettement de l’Etat que la population devra payer sous une autre législature. Donner une réponse de fond serait revenu pour l’autorité politique à scier l’une des branches sur laquelle elle est assise.

Une véritable réponse réformant le système économique mondial répondrait autant au bouleversement climatique et à la paupérisation croissante de la population.

Heureusement, cette révolution se fait silencieusement. Chaque jour, des centaines de nouveaux projets économiques voient le jour et se développent à l’initiative de quelques personnes, à l’échelle du quartier, du village, de la communauté. Des réactions citoyennes apolitiques, face à l’autisme des élus qui au fond ne peuvent trouver leur place dans ce mouvement de fond mondial qui les rend obsolètes.

Mon intention n’est pas d’instiller un débat politique dans ce forum, ce n’est pas sa place.
J’avance ces considérations pour amener sur l’urgence du développement large d’une alternative. Le GIEC nous donne encore un an et demi, la population demande des réponses pour maintenant, pas pour juin 2019, et pas en échange d’un nouvel endettement.

Dès lors il ne me semble pas que le temps de développement choisi pour la June (ou toute autre monnaie virtuelle) - de l’ordre de 80 ans apparemment, réponde à l’urgence de la situation à laquelle nos sociétés sont confrontées. Et nous n’avons même plus le temps des débats selon les experts.

Au niveau de la Toile de confiance, je suis plutôt circonspect quant à prendre pour référence « l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution » (cfr @yyy et @kimamila le 11/10/2018) pour organiser la règle de la cogérance. Pourquoi prendre pour référence organisationnelle un outil fondamental du système auquel on objecte ? "On ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré" (Einstein).

Il me paraît équitable qu’à partir du moment où l’on commerce en June, on participe également à sa cogestion et reçoive un DU, sans autre démarche supplémentaire. « Less is more » disait Mies Van der Rohe …

La situation d’urgence comme jamais l’Humanité n’a a connu à laquelle nous devons répondre concrètement et pas dans 80 ans, nous mène à ne pouvoir mettre en œuvre que des outils intuitifs faciles d’utilisation pour le plus grand nombre, et relativement aisés à mettre en œuvre par la réforme du système économique existant au niveau macro-économique, comme par exemple:

  • la monnaie locale (papier et/ou numérique)
  • revoir la distribution des sources de taxation sur le « panier de la ménagère » au niveau fiscal (moins de taxes sur les fondamentaux (énergie, alimentation, prix des loyers), compensées par la taxation sur le moins vital)
  • réforme fiscale pour une fiscalité européenne et non plus nationales
  • ce qui offrirait une assiette territoriale macro-économique efficace (l’échelle d’un Etat ne suffirait pas et induirait des concurrences entre Etats) pour que les budgets nationaux soient essentiellement financés par la TVA et beaucoup moins par la taxation du travail: ainsi, ceux qui consomment plus et polluent plus, contribueront plus.

La June peut être une solution pour dans quelques décennies et il importe que l’on s’y investisse pour y parvenir.

Mais pour connaître ce nouveau système monétaire, il nous faut d’abord traverser le cataclysme qui nous fait face.

Bonjour PhilippeBeuthe,

Je ne la prend pas pour référence, je l’y oppose à la toile de confiance :wink:

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D’autre part la June est utilisable sans statut membre.
Les.prix exprimés en DU permettent sans aucun problème de commencer à vendre ou acheter dès à présent. L’expression quantitative ne doit pas fausser la compréhention de la valeur relative. Toute valeur absolue étant par ailleurs réfutée par la TRM.

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Pour ma part, je ne crois pas avoir jamais cité l’ACPR. Encore moins comme référence. Cet organisme est obscur, sans transparence aucune, contrairement à la Toile de Confiance, dont les règles sont connues et devant lesquelles nous sommes tous égaux.

Qui « on » ? Un ordinateur ? une entreprise ? Peux tu définir ce « on » ?
Si tu veux dire « un être humain vivant », alors comment (par quels mécanismes) le distinguer d’un ordinateur qui « commence avec la June » ?
C’est le but de la Toile de confiance, que tu semble rejetter : distinguer « l’être humain vivant » (avec un seul compte co-créateur de June) de tout autre compte.