Pour en finir avec les "poubelles à UNL"

Projets - Idées
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Pour revenir au sujet du post svp , cette vidéo Ma Monnaie Libre : Leo - P2Tube
montre comment vendre des unl (contre des junes en prenant le DU comme référence des prix ok Galuel :slight_smile: ) n’est pas du tout encore assimilé.

Autrement dit selon mes observations les gens semblent plus enclin à donner des unl que vendre des unl.

Sans doute que le collectif n’a pas assez communiqué sur ce salutaire bureau de change (faut dire que le collectif a plutôt souffert de l’activité peu reluisante d’une gmafia sur place :wink: ).

Au lieu de faire fonctionner le bureau de change MLO (utile pour les frais en unl de locations de salle ) , certains individus on préféré malheureusement pour la bienséance faire du prêt de june entre eux. .

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Par ailleurs, il y a probablement des pros qui accepteraient d’utiliser la G1, pour peu qu’ils en aient l’utilité.

Les associations qui font des MLC arrivent bien à leur vendre leurs bons d’achats pour des UNL, dont les avantages sont minimes, si tant est qu’ils existent.

Pourquoi on n’arriverait pas faire passer des commerçants à la G1 ?

Ça ne va pas être facile, c’est sûr, mais il y a moyen de moyenner.

Les obstacles ?

  1. Qu’ils puissent répondre à la question « Qu’est-ce que j’y gagne ? »
  2. Qu’ils n’aient pas de doute quant à la légalité de l’opération.

Pour le 1) :

  • on peut mettre en avant que ça fait de la trésorerie supplémentaire
  • on peut mettre en avant que ça permet de rentrer dans un réseau d’échange où au début ils seront en situation de monopole, donc ça a de bonnes chances d’augmenter leur carnet de commandes
  • on peut essayer de réunir plusieurs commerçants dans une même pièce pour qu’ils se promettent tous d’accepter la G1 dans leurs échanges entre eux, et cochon qui s’en dédit.

Pour le 2), il y a un guide pros en cours de rédaction, pour améliorer la page Pros de monnaie-libre.fr. Et il faudrait peut-être faire les réunions pros en invitant aussi le comptable de chaque commerçant.

Enfin, je pense que, pour qu’ils vivent bien l’expérience, les pros ne devraient pas brader leur production, car ils risqueraient de se retrouver dévalisés par des hordes de junistes assoiffés de courgettes, jumbés, ou que-sais-je encore, et in fine mal vivre leur expérience junistique, et quitter la ML pour ne pas y revenir avant longtemps. Que le pro, en bon homo economicus, vende ses produits le plus cher possible. Que les pros captent un max de G1, et les utilisent principalement pour échanger entre eux, comme une certaine monnaie suisse dont je tairai le nom.

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Il ne s’agit pas d’obstacle , il s’agit de connaissances souvent absentes tout simplement :

1/ changer des unl en june permet d’aider le MLO à payer les frais de location de salle et de fût .

2/l’utilisation d’actif numérique en échange d’unl est passible de l’impôt au delà de 300 unl annuels.

Nb: nous sommes toutes et tous à la fois professionnels et particuliers .

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Si tu veux. Dans ce cas change dans mon message « professionnel » et « commerçant » par « propriétaire de moyens de production autre que son temps et sa force de travail ».

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il n’y a rien à changer , tout professionnel est aussi particulier et vis et versa.

Opérer une dichotomie pro/particulier n’aide pas à l’eveil (selon mes observations) .

Galuel a raison de souligner le fait que proposer un bureau de change occasionnel est plus pertinent que proposer de la poubelle à unl.

Le taux de change incitatif ainsi que le fléchage de ces unl récoltées (location de salle ) devrait suffire à faciliter la démarche.

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Un message a été scindé en un nouveau sujet : N-ième question sur pourquoi la certification à distance n’est pas possible

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Le prix d’achat d’UNL peut aussi être adapté jour après jour, ou heure après heure, selon l’objectif visé.

Par exemple 20 000 Ğ1 les 10 UNL est très intéressant comme prix, alors que 20 Ğ1 pour 10 UNL pas du tout, si je me base sur les enchères Ğ1 des RML14.

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Oui. On peut aussi faire tirer au dé ou une flèche qui tourne style roue de la fortune, si on ne veut pas se prononcer sur un taux de change Ḡ1/UNL.

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Je crois que l’idée est surtout que l’organisateur commence en proposant un taux intéressant pour lui, qu’il voie s’il y a preneur, essaye de tout vendre à ce prix là puis, à chaque fois qu’il n’y a plus preneur à un certain taux, demande moins d’UNL contre chaque G1 jusqu’à, idéalement, avoir récolté toutes les UNL dont il a besoin. Il me semble c’est quelque chose dans ce bout là que j’avais observé à FestiJune2 Mayenne. Dans mon souvenir, ce n’est pas le taux 50G1/UNL qui avait été proposé d’entrée de jeu (mais ça commence à être loin, donc je me trompe peut-être ; il faudrait redemander à Benoît :thinking:).

Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi on demanderait à Stéphane de se prononcer sur le taux de change G1/UNL ; comme toujours, ce sont l’offre et la demande qui décident de ces taux (sauf pays qui ont une politique monétaire qui fait qu’ils cherchent à conserver un certain taux entre leur monnaie souveraine et le dollar, mais là encore ils le font en achetant et en vendant des devises sans arrêt, donc ça reste plus ou moins l’offre et la demande qui décident).

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Cela n’a pas beaucoup de sens que de faire marcher le hasard pour établir un taux de change occasionnel.

Il n’existe pas de problème pour prononcer un taux de change.

D’ailleurs Un bureau de change a toujours été proposé lors des rassemblements monnaie libre :

-Aux rml 9 du Havre par exemple : un billet de 5 unl a été acheté en vente aux enchère avec 400 ğ1 (si ma mémoire est bonne ).

-aux rml10 , le taux de change était proposé à l’accueil de 1 unl contre 20 ğ1 et je me souviens que Galuel a eu la bonne idée d’échanger avec le restauranteur en junes 100 unl contre 3000 ğ1.

-aux rml 11 de douarnenez le collectif a obtenu du don (poubelle a unl) plutôt que proposé de l’achat d’unl.

-Lors des rencontres organisées par le collectif MLOccitanie depuis 3 ans , le taux de change proposé est de vendre l’unl contre 10 junes et pour les Rml14 , 100 unl ont été achetées et 500 unl reçues en don.

Comme l’explique pertinemment Galuel , le collectif mlo va proposer dorénavant (à partir des junes recoltees ) des taux de change incitatif de 1unl pour 20 ou 30 junes réservé aux moments où le collectif nécessite un apport d’unl pour régler une facture de location.

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C’est effectivement une très bonne idée, beaucoup plus valorisante pour notre monnaie et ne relevant pas de la charité. Je vais prévoir un bureau de change pour les RML15 où les gens qui n’ont pas de G1 pourront échanger leurs UNL pour pouvoir échanger sur place…

Merci.

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Et tu te souviens du taux de change adossé à l’heure de la journée que j’avais proposé ? :joy:

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Et si ce prix d’achat des UNL ne fonctionne pas ?

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Si le prix d’achat d’unl ne convient pas alors il s’agira de le monter jusqu’à ce qu’un vendeur d’unl trouve le prix intéressant.

Si le nombre de junes dans le portefeuille n’est pas suffisant pour atteindre le prix d’achat d’unl alors nous élaborerons un financement participatif en june naturellement.

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Personnellement donner des G1 pour ensuite vendre mes UNL contres ces G1 que j’aurais préalablement données, me semble une perte de temps, je crois que les organisateurs ont suffisamment de boulot, pour ne pas en rajouter. Autant donner direct des UNL.

C’est sur que symboliquement c’est pas pareil, mais faut-il privilégier l’efficacité ou le symbole?
On peut aussi arguer de l’efficacité du symbole… :face_with_thermometer:

C’est un avis qui n’engage que moi, et encore pas trop. :sunglasses:

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Ce n’est pas les même personnes qui donnent des ğ1 et qui vendent des unl.

Acheter des unl (et faire appel à une poubelle à unl) n’est utile aux organisateurs que lorsque leur événement nécessite un versement incompressible d’unl.

Aussi au fur et à mesure que la june se développe l’achat d’unl avec devrait se libérer logiquement.

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Puis-je proproser une solution ?

Avant l’évenement, n’importe qui peut envoyer des junes au bureau de change en indiquant son prix d’achat d’UNL et devient associé de ce bureau.

Exemple :

  • Alice envoie 2000 junes et demande 1 UNL pour 10 junes
  • Bob envoie 600 junes et demande 1 UNL pour 15 junes
  • etc…

Le jour J, les UNL sont achetées suivant les propositions d’achat crescendo: Les 200 premieres UNL (acheté 10 junes l’unité) vont à Alice, puis les 40 prochaines UNL (acheté 15 junes l’unité) vont à Bob…

(Afin d’éviter une ruée sur le bureau de change pour les premieres UNL au prix les plus bas, ce qui pourrait amener cohue, bousculades et litiges, un premier échange simultané peut être organisée à l’ouverture de l’évenement, voir même en ligne quelque jours avant. Explication sur l’échange simultanée plus en dessus.)

A la cloture de l’evenement, on fait l’inverse. Les associés peuvent (doivent ? :slight_smile: ) vendre leur UNL en indiquant leur prix de vente.

Exemple :

  • Alice demande 20 junes pour chacune de ses 200 UNL
  • Bob demande 15 junes pour chacune de ses 40 UNL
  • etc…

De même, n’importe qui peut faire des propositions d’achat d’UNL. Les propositions de ventes et d’achats sont comparées et le prix maximisant les échanges est choisi afin de réaliser un échange simultané.

Par exemple, si :

  • Carole souhaite acheter 60 UNL à 30 junes maximum, et
  • David souhaite acheter 50 UNL à 25 junes maximum

Et bien on sait que 110 UNL peuvent être échanger à un prix entre 20 et 25 junes l’unité. Le bureau peut choisir 22.5 junes l’unité (suivant des règles décider à l’avance).

Carole et David payent 22.5 junes au lieu de 30 et 25 junes respectivement,net reçoivent leur UNL, tandis que Alice et Bob recoivent 22.5 junes par UNL au lieu de 20 et 15 junes respectivement.
Par contre, Alice a été trop gourmande, et elle ne vend que 70 de ses UNL. Elle récupère ses 130 UNL invendus (ou si les associés doivent vendre leur UNL, le bureau conserve ces UNL et Alice reste associée par exemple).

Ainsi, on évite un bureau de change à taux fixe qui pourrait ne pas satisfaire grand monde, être sujet à discorde…

Également, un échange simultané évite la spéculation : dans l’exemple, à la clôture, Elsa aurait pu acheter les 40 UNL de Bob à 15 junes pour les revendre à Carole à 30 junes !

Et des variantes sont toujours possibles : l’achat d’UNL peut être limité aux vendeurs sur place et à l’organisation par exemple. Du moment que c’est transparent :slight_smile:

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Ça m’a l’air bien compliquer tout ça…
Qui vends et qui garde les UNL à la fin?
Le don me parait plus simple, en G1 ou en UNL au choix.

L’achat d’UNL par les organisateurs, avec la caisse de dons en G1, doit servir à payer les services impossible à trouver en G1 pour l’instant.

Dans la cas des « poubelles à UNL » il me semble que c’est le cas.

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Bein la logique est que la personne qui donne des unl n’achète pas d’unl.

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Bonjour.
C’est quoi des UNL ?..des € ?

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