Ce que dit Mr Hessel en 2013 ici à propos des résistants est encore plus pertinent que son « indignez-vous à l’unissons » vis à vis des pionniers que nous sommes de la monnaie libre dans l’histoire passée , présente et à venir:
https://twitter.com/eveilenvol/status/1338236442036883461?s=09
Que celui qui se sente enchaîné· travaille à sa propre libération.
Cet adage est par son manque d’adoption vraisemblablement le frein essentiel pour une très grande majorité des gens vis à vis du développement pionnier de la monnaie libre.
Cet effort de type « compagnon du devoir 2.0 » que nous vivons aujourd’hui singulièrement les générations futures n’auront pas à faire l’effort de travail équivalent puisqu’ils naîtront au sein de communautés organisées (en partie seulement peut être) financées sous coproduction de monnaie libre leur permettant d’exercer leur liberté sans avoir à travailler comme nous aujourd’hui nécessairement pour l’obtenir.
La raison du manque récurrent d’adoption de cet adage par les individus est ,selon moi une conséquence historique sociale , politique de l’utilisation de monnaie centralisée par nos ancêtres qui s’est construite à partir de la révolution industrielle sonnant le déclin du compagnonnage et l’avenement du financement de l’idéologie marxiste syndicale de lutte de classe corrélé (enseigné encore aujourd’hui en facultés universitaires) au détriment de l’éveil proudhonien respectueux du principe de subsidiarité véritablement « populaire » dont la monnaie libre dans son fondement est l’aboutissement logique .
PS:
Le compagnonnage vient du latin populaire *companionem, « celui qui partage le pain avec un autre », de cum, « avec », et panis, « pain » dont le but est l’entraide, la protection, l’éducation, la transmission des connaissances entre tous ses membres.
Il est pertinent d’aller regarder l’histoire du compagnonnage au travers la coopération créatrice issue de équipée mythique historique : Salomon, Maître Jaques et père Soubise ".