Partage d'un article sur l'avenir des logiciels libres

Pour la compilation statique !

Ce n’est pas le cas pour les librairies liées dynamiquement ! . Ni des appels à des exécutables GPL, à ou à des API développées en GPL, ou que sais-je !

Et il peut tout à fait être produit sous une autre licence dans le cas de l’intégration sous forme de librairie. Tant que le code de Duniter n’est pas modifié, toute entreprise peut construire quelque chose par dessus et ne pas libérer son code.

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@b3j0f merci d’avoir un peu débroussaillé tes propos :slight_smile:

L’emploi du terme « idée » pour des fonctionnalités est inapproprié. Une idée est bien autre chose. Une idée peut-être aussi vaste que l’univers et je pense qu’au delà du mot, c’est ce que tu entends. Suis-je dans le vrai ou pas? :slight_smile:
D’autant plus pour ne pas l’utiliser à « toutes les sauces » et restreinte à un domaine, ce qui dénature le concept… :wink:

Je ne crois en rien et surtout pas en portant un jugement sur la pensée d’un autre être humain :slight_smile:

Est-ce qu tu ne confondrais pas logiciel libre et la notion d’open-source?

@inso et @Florck vous êtes plus pertinent que moi sur les licences libres :slight_smile:
Ceci dit, c’est intéressant car nous sommes complémentaires… :wink:

Je crois que j’ai déjà évoqué ce cas avec @Galuel, et il m’a convaincu que, très logiquement, on peut dire que si en retirant la sous-partie d’un programme sous licence GPL le programme principal ne fonctionnait plus, alors c’est que le programme principal devrait lui-même respecter la GPL.

Ce que tu dis, c’est que ce raisonnement connaît au moins une exception avec les librairies dynamiques.

L’article wikipédia mentionné par Inso (qui va bien au delà de mes connaissances) m’a l’air de dire qu’au final, si tu inclues une brique gpl sans la modifier du tout, tu échappes à la règle de redistribution puisque cette règle de redistribution s’applique au code modifié. Et ce peut importe le type de linking de librairie…

Cela dépend du jugement. En le juge n’est pas obligé de considérer une définition de l’objet qui lui est donnée.

S’il considère que l’objet « librairie dynamique » n’est en fait qu’un bout de code et que le programme effectif est le tout, alors il peut affirmer que « le tout » devient l’extension modifiée.

Sinon je prend GNU/Linux que j’appelle dynamiquement sans en modifier le code, je compile le tout et je dis que j’ai un OS privateur.

À contrario si on enlève VLC d’un OS l’OS doit continuer de fonctionner, ce qui est très différent.

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Encore faut-il que ça soit faisable… sans modifier le code :slight_smile:

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En fait, notre divergeance fondamentale est que je ne considère pas la GPL comme une licence de logiciel libre, même si seule la Free Software Fundation l’appelle comme cela. Pour moi, il s’agît de licences open-source car le code est accessible. Et j’ai essayé de vous donner ma définition par le biais d’une « idée », et vous m’avez répondu en parlant d’une certaine notion de la liberté. Est-ce celle développée par Stallman ? Est-ce une autre ? ça m’intéresse, car on ne parle pas de la même.

Voici une définition que je trouve dans un dico : « état de quelqu’un qui n’est pas lié par un engagement contractuel, moral ou sentimental ». Là, on est loin du compte non ?

Sinon, si on parle de Richard Stallman, alors on peut ressortir sa dernière punch line « les logiciels propriétaires sont un crime contre l’humanité », ou un truc du genre…

Dans le jargon des utilisateurs de licence MIT, BSD et CC0, ce sont les seules licences libres (et donc open-source) car elles ne sont pas contraignantes dans leur usage, et ne dénaturent en rien les oeuvres licenciées. Et perso, je considère la CC0 comme vrai seule licence libre vu qu’elle n’impose aucun condition contractuelle.

Pouvez-vous répondre à ma question qui est : que risque nodejs à être sous licence MIT ?. Qu’en pensez-vous vis à vis de vos objectifs ?

Pour moi (et pour les utilisateurs de cette licence d’après wikipedia), la GPL est par nature contraignante dans ses usages, et donc, je trouve que cette « liberté » est à sens unique, en restant favorable à celui qui veut que tout soit comme il le pense, et à ceux qui accepteront cette manière de penser. Pouvez-vous me répondre sur la LGPL qui est un peu moins contraignante ? Et d’ailleurs, (petit troll ridicule, libre à vous de répondre ^^) que pensez-vous du fait que le code de la licence GPL ne soit pas sous GPL ? C’est amusant la Free Software Fundation (faites ce que je dis, pas ce que je fais) :smiley:

Sinon, je répète aussi autre chose. Le droit Français a des difficultés avec les licences de logiciels, et la GPLv3 est reconnue en partie, certains points restent illégaux en France (désolé, je n’ai plus souvenir desquels). Alors que la GPLv2 est reconnue entièrement (et là encore, faut tomber sur le bon juge, ou tout simplement, déposer les sources d’une version chez un notaire, à usage unique !).

Donc si vous voulez vraiment avoir une licence potable pour « protéger » en France, (je me demande encore de quoi vous voulez vraiment vous protéger, mis à part s’il s’agît d’une concurrence proprio), alors je pense qu’il est préférable d’utiliser la GPLv2 et de déposer les sources chez un notaire.

Et sinon, loin de la théorie, quand un « gros » veut un logiciel, il met les moyens pour l’avoir, peu importe sa licence, sauf si l’opposant est également un gros :cry: .

Oui mais tu appelles licence « libre » quelque chose qui n’est défini nulle part. La licence libre est définie suivant le principe de la FSF et des 4 libertés utilisateurs. Sinon, tu utilises un terme « licence libre » défini suivant un autre principe… Et donc forcément, le logiciel libre suivant le principe des 4 libertés utilisateurs sera incompatible avec ta conception de la liberté.

On peut suppose qu’un jour, la société qui développe nodejs décide de ne plus publier les améliorations du code sous licence libre, et de faire payer le serveur. Dans ce cas, Duniter ne pourras plus profiter des améliorations de nodejs. Il faudra peut être penser à réimplémenter le code dans un autre système si la communauté ne souhaite pas forker.

Et bien justement, elle est symétrique : ceux qui acceptent les règles symétriques de cette licence peuvent utiliser le logiciel. Sinon ils ne peuvent pas.

La liberté à sens unique, c’est de pouvoir s’accaparer du code, le modifier, et ne rien redistribuer.

Je vais m’éloigner un peu du code pour chercher une image qui pourrais peut-être te faire comprendre l’importance de la symétrie.

Un groupe décide de bâtir un jardin en permaculture. Ils le placent sous une licence que tu appelles libre, donc sans droits symétrique (d’après ta définition). Leur jardin est fastueux, et produit tellement de fruits qu’il commence à attirer les regards des entreprises privées.

Qu’est-ce que tu en penserais si une société pouvait arriver, acheter le jardin 10 fois le prix du marché (par une levée de fond en monnaie-dette histoire d’être bien illégitime dans cet achat), et en privatiser l’accès aux futurs fruits ? Trouverais tu ça légitime ?

A l’inverse, si le jardin est protégé par un droit symétrique. L’entreprise peut venir contribuer à enrichir le jardin, obtenir sa part, mais elle ne peut pas s’accaparer pour elle seule la future production des jardins.

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Je crois comprendre ce que tu exprimes, je reste en opposition dessus.

La récursivité n’est pas possible sur ce genre de choses… Tu ne peux pas associer un texte qui fait référence à un ce même texte qui fait référence à ce même texte…

Je te conseille b3j0f de faire l’ensemble de tes productions en CC0 par exemple pour rester propre à tes principes.

Oui, c’est ça. Après, j’ai réduit ça à une fonctionnalité pour rester à l’échelle du logiciel ^^'.

Suivant le principe de liberté, sans abus de langage comme ce qui est fait pour la GPL. C’est comme dire que la France est une démocratie (c’est quoi cette odeur ? On dirait celle du « point godwin » \o/ ).
Je me refuse pour l’instant à appeler la GPL comme ce que dit la FSF, comme beaucoup d’autres (et surtout défenseurs de MIT, BSD et CC0). Surtout que son combat n’est pas la défense des libertés, mais de contrer la force financière des solutions proprios (Why you shouldn't use the Lesser GPL for your next library - GNU Project - Free Software Foundation).

(ça me fait penser à Friot et son combat du capitalisme - denier troll, on n’est pas trolldi quand même !).

Si elle avait voulu défendre la liberté, elle aurait juste pondu une licence libre comme la CC0. Mais ça reste une opinion que nous ne partageons pas :). Tant mieux, ça enrichit les discussions !

C’est un excellent exemple merci ! D’ailleurs, Google est bien connu pour changer sauvagement ses CGU :D.

Mais en attendant, ils ont permi à énormément de projets ouverts et proprios de voir le jour ! Et ça c’est pas rien (même si je n’aime pas les serveurs codés en javascript, heureusement, il y a l’ES6, socket.io et express <3 :D) !

Dommage que la GPL impacte autant la liberté de l’utilisateur… Oh mais, il existe la LGPL !!! (j’attends toujours que vous me disiez ce que vous en pensez :wink: )

Par « sens unique », je parlais du fait qu’elle met d’accord des mêmes modes de pensée. Les autres peuvent aller faire le tour de Phnom Penh en tuk-tuk…

Cool :slight_smile:

Ben oui, et c’est tant mieux, ça rend les discussions un peu plus riches.

Oui, tu as raison, et sinon la raison est qu’ils veulent avoir l’exclusivité de toute modification. Du coup, est-ce que la GPLv3 aurait pû sous licence GPLv2 ?

Je n’en suis pas encore au stade CC0 pure, je suis encore dans une mixité MIT/CC0 (je ne mélange pas les deux pour une même oeuvre, mais j’ai des oeuvres en MIT ou en CC0).

Sur le principe, je mets une licence libre pour empêcher toute autre personne de mettre une licence non-libre par dessus. Comme ça, tout le monde est libre d’en faire ce qu’il veut (intégration, fork, etc.), sauf d’en avoir la « paternité ».

C’est un peu comme la liberté d’expression. Je ne vois pas l’intérêt d’empêcher les autres de s’exprimer.

Merci pour vos réponses

#PlusLongHSDuForum

Oui, la GPL est une licence défensive permettant de protéger ces logiciels contre la monnaie non-libre. C’est exactement ce que j’essayais de te faire comprendre dans ma petite histoire :slight_smile:

Le jour ou la monnaie-dette devient minoritaire et ne permet plus d’acheter grand chose, elle ne sera peut-être plus nécessaire. Mais en attendant, elle est toujours là, avec les brevets qui l’accompagnent, les DRM, etc.

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Les licences MIT, BSD et CC0 sont bel et bien contraignantes pour l’usage des futurs utilisateurs, puisque ces licences autorisent à redistribuer une version modifiée sans le code source. Les futurs utilisateurs ne pourront pas y accéder, ils sont contraints dans leur utilisation.

De même, ton point de vue démontre bien que « logiciel libre » ne signifie pas qu’on peut faire ce qu’on veut du logiciel, puisqu’on ne peut pas le redistribuer sous une licence non-libre. On en revient bien au fait que « libre » ne signifie pas « n’importe quoi ».

On voit bien par exemple que la liberté du meurtrier est incompatible avec la liberté de chacun à vivre. La liberté absolue, ça n’existe pas ! Le logiciel libre n’échappe pas à la règle.

Logiciel libre signifie autre chose. À mon avis, cela rejoint la définition d’Inso : c’est une symétrie d’utilisation, d’étude et de modification du logiciel spatio-temporelle. Une licence non-libre ne respecte pas la symétrie temporelle, puisqu’elle permet de rompre la transmission du code.

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S’il te plait, n’utilises pas des termes que tu ne connais pas. « open source » n’est pas une licence et n’a rien à voir avec les logiciels libres.
Ce fil tourne en rond. C’est du temps perdu. D’abord se mettre d’accord sur les termes utilisés est indispensable pour une discussion fructueuse.

Pour une fois wikipedia explique très bien la différence et l’historique des 2 termes:

mes deux cents :slight_smile:

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Tu peux mettre le lien de cet extrait?
En effet, le copyright est un droit d’auteur et non pas d’utilisateur alors que le copyleft est à la fois droit d’auteur et droit d’utilisateur. Tu n’aimes pas citer wikipedia et c’est une bonne chose mais lorsque tu le fais, tu ne devrais le faire qu’en connaissance de cause.

Il se trouve que je connais la GPL depuis sa première version. Je sais qu’elle n’est pas facile à comprendre. Rester vigilant quant aux sources que l’on utilise n’est pas un luxe :slight_smile:

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Comme je l’ai dit, il y a aussi des gens qui ne soutiennent pas la GPL et qui la considèrent comme une licence open-source, mais non libre. En sachant bien que la MIT et la BSD offrent plus de liberté à l’utilisateur (et non l’utilisateur final), et c’est tout.

Ainsi, je comprends vos termes, et je vous fais part des miens et d’un certain nombre d’autres qui n’affectionnent pas la GPL.

c’est leur droit. Je n’ai rien dit sur les « gens », êtres humains que je ne me permets pas de juger…

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Ok.
[mode mediateur]
mais du coup es-tu en mesure de comprendre le point de vue de @inso et de @mamygeek (et moi-même) et les raisons de celui-ci ? Même si tu ne le partages pas ?
[/mode]
En fait pour moi tout se joue sur un prémisse que tu fais sur le fait que oui ou non, l’impossibilité de refermer le code est un frein à l’innovation. Tu considères que oui, moi que non, et les raisons pour lesquelles je pense que non sont plus haut, dans les messages de @inso !

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Je sais pas trop à quoi ça sert mais ok x)

Ben oui, je vous l’ai dit plusieurs fois et très rapidement en plus x)

Je vois pas pourquoi tu poses la question, y a quand même du monde qui pense comme vous, et d’autres personnes qui pensent comme moi (comme je l’ai déjà dit plus haut). On va pas parler du troisième groupe ;).

Auxquelles j’ai donné mon avis, et posé des questions qui n’ont pas trouvé de réponses.
Comme la LGPL, le soucis juridique que pose la GPLv3, nodejs+MIT qui a permi de très rapidement créer un très grand nombre de projets proprio ou non qui finissent tous par servir « l’innovation » à travers les forums, les expériences gagnées, les compétences et stages créés, etc. Où j’aimerais vraiment savoir ce que vous en pensez si vous avez du temps.

Sinon, pour rajouter une petite précision, pour moi, la GPL freine l’innovation dans un monde marchand où la notion de propriété existe. Si on n’était pas dans ce monde, j’aurais certainement un discours différent.

D’abord merci et désolé de ne pas l’avoir lu / compris !

Là je ne comprends pas du tout. Qui de la LGPL ou de la GPLv3 dans ton example permettent de créer des stages et des compétences et pourquoi l’autre ne le permet pas ?