bonjour, je pose là un extrait de l’ouvrage de Larry Korn
« Masanobu Fukuoka : l’Agriculture Naturelle »
« Quand la permaculture arriva pour la première fois aux Etats-Unis, on la décrivait comme étant un mouvement décentralisé, à échelle locale. Son coté égalitaire et la sensation qu’elle offrait d’intégrer une tribu étaient assez séduisants. Aujourd’hui, cependant, la tendance est à une organisation structurée avec un institut central et un panel d’experts pour réguler des standards plus stricts pour les cours et les certifications. Cet effort est largement promu par ceux qui pensent que travailler au sein des universités, d’agences du gouvernement, et d’autres organisations constitutives du courant dominant va leur permettre de toucher une audience plus large. Ils sont convaincus que si la permaculture avait un coté plus professionnel cela rendrait plus acceptable pour ces institutions. C’est en fait un premier pas pour devenir ces institutions. Une organisation plus structurée mène à un contrôle plus centralisé, et avec cela vient l’inévitable lutte pour gagner et pour garder le dessus. Tout ce que la permaculture a à faire pour éviter cela est de rester fidèle à ses racines égalitaires et décentralisées. Cela signifie bâtir des communautés coopératives fortes et résilientes à l’écart de l’influence écrasante de l’orthodoxie. »
La notion de permaculture a été tellement devoyée, chacun la définissait comme il la comprenait ou avait envie de la comprendre sans même avoir lu le livre Bill Mollison et David Holmgren, pourtant les fondamentaux, qu’il a bien fallu à un moment cadrer l’attribution decours de permaculture.
Heureusement avec la ML en plus de la TRM que tout le monde ne lit pas, on a la licence qui rappel la référence à la TRM, cela cadre déjà d’une manière décentralisée.
Salut @HubuH ,
J’ai travaillé en 1997 avec Emilia Hazelip qui est la personne qui a significativement developpé la permaculture en France après avoir été chez Fukuoka et Molisson.
Depuis , j’ai pratiqué, créé une ferme collective en permaculture et enseigné certains modules dans des PDC avec Pascal Depienne, Eric Escoffier, mais aussi collaboré avec Rose Mary Morrow entre autres
j’ai effleuré le milieu de la permaculture, sans trop accrocher plus que ça, face à toute la hiérarchisation et les passages de grades à effectuer… mais je reste sans aucun doute persuadé, qu’on doit y apprendre plein de choses ! En ce qui me concerne, de manière générale, je suis plus sensible à la manière d’effectuer le chemin, qu’à la réalisation de l’objectif en lui-même. Après, si ça fonctionne pour ceux qui aiment ça, c’est cool pour eux
Faut pas confondre les ‹ gardes fous › pour préserver le concept de permaculture de fourre tout, nécessaire mais inévitablement arbitraires et humains, des principes méthodologique de la permaculture forts utiles
Ça c est pas propre à la permaculture, c est juste ça que je voulais dire…
Mais bien sûr chacun son truc…faut juste être sûr d avoir vraiment testé la chose et pas ses accessoires…