Licence de la TRM

oui en effet, considérons alors ce sens :

appliquer la TRM consiste a mettre en oeuvre les formules mathématiques qui en découlent et ce d’une manière ou d’une autre.

D’un exemple concret, d’une application de la TRM => Duniter.


page 118

TRM sous licence GPLV3,
.https://trm.creationmonetaire.info/TheorieRelativedelaMonnaie.pdf

Question :

appliquer une licence relative a la production de logiciel sur une theorie, cela a du sens ?

page 113

CHAPITRE
20
Licence et Versionning
La Théorie Relative de la Monnaie (« TRM ») est éditée comme un logiciel sous la licence libre GPL v3,
parce que considérée comme base possible et modifiable d’un système logiciel de monnaie libre. Toute
conceptualisation théorique peut-être considérée comme un code.

Question :

c’est quoi la TRM, c’est une théorie ? un logiciel ?

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Théorie ou logiciel, il est plus simple de dire ce que la TRM n’est pas:

  • La TRM n’est pas une théorie visant à démontrer l’asymétrie spatiale et/ou temporelle d’une création monétaire.
  • La TRM n’est pas un logiciel ou une base à un logiciel visant à mettre en application l’asymétrie spatiale et/ou temporelle de création monétaire.

Toute démarche se réclamant de la TRM en démontrant ou mettant en œuvre des solutions allant à l’encontre de la symétrie spatio-temporelle d’une création monétaire s’en réclame donc de manière au minimum abusive.

Définir ce que n’est pas un objet, oui , je suis d’avis que cela peut aider

Cela aide d’autant de le décrire, qui plus est quand c’est affiché noir sur blanc


TRM […] considérée comme base possible et modifiable d’un système logiciel de monnaie libre

Je peux caractériser un logiciel de performant / accessible / utile… par exemple

Je peux penser qu’un logiciel concrétise / réalise une monnaie libre, applique la TRM

c’est pour moi, accessible en terme de compréhension.

Quand je lis ceci dans son contexte "peut-être considérée comme un code " et de part la licence appliquée, j’entends " code logiciel "

https://www.gnu.org/licenses/gpl-3.0.fr.html

The GNU General Public License is a free, copyleft license for software and other kinds of works.

The licenses for most software and other practical works are designed to take away your freedom to share and change the works :eye:

il y a un point lumineux :

for software

partie questionnable :

other kinds of works

? d’autres types de travaux ?

other kinds of works, such as semiconductors masks


share and change the work

partager et changer => c’est limpide

l’on peut modifier, d’une manière ou d’une autre.

Dès lors le droit défendu par la FSF concernant la possibilité de modifier des travaux, je suis stupéfait à la lecture de nombreux postes sur ce fil…

probablement lié des points d’ombres que je ne comprends, vraisemblablement pas, étant donné :

CHAPITRE 20 Licence et Versionning La Théorie Relative de la Monnaie (« TRM ») est éditée comme un logiciel sous la licence libre GPL v3, parce que considérée comme base possible et modifiable d’un système logiciel de monnaie libre. Toute conceptualisation théorique peut-être considérée comme un code.

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Qu’est-ce qui est modifiable, la TRM ou le logiciel de monnaie libre ? J’avoue que la tournure n’est pas très claire…
La TRM est une théorie, et en tant que telle réfutable, donc possiblement modifiable.
Vient-elle d’être réfutée ? Si oui quelle en est la démonstration ?
Il est vain de faire valoir la réfutabilité s’il n’y a pas d’argument capable de la démontrer.

Le sujet initial de ce post qui a dérivé sur la licence, est de faire connaître le Ðégal en tant que monnaie libre. Certains arguent qu’elle ne l’est pas d’autres qu’elle l’est.

Mon avis personnel est que l’esprit de la monnaie libre type Ğ1, épouse au mieux la valeur du temps de vie de chaque être humain. Alors pour une monnaie qui prétend faire de même en ne prenant pas le temps d’épouser ce temps, je pense qu’elle à trouvé l’objet de son désir, mais passe complètement à coté de celui qui désire.

Faut il être à ce point déconnecté de la vie, qu’on puisse être capable de tirer sur la tige de la plante estimant ne pas avoir le temps d’attendre qu’elle offre ses fruits…

N’est-ce pas l’exacte allégorie de l’épuisement de la planète quand l’empressement du désir d’avoir, dépasse la temporalité de l’être…

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La GPL peut être utilisé pour autre chose que du logiciel à condition qu’il soit clair ce qui est définit par « code source » ( voir la FAQ Frequently Asked Questions about the GNU Licenses - GNU Project - Free Software Foundation ). Je ne suis pas certain, à la lecture du chapitre 20, de ce qui est vraiment considéré comme du ‹ code source ›. La « conceptualisation théorique », ça veut dire quoi exactement ? tout le texte, sans les images ? autre chose ? pourquoi ne pas le dire clairement ?

Après, en ce qui me concerne, je considère que tout code à pour but d’être exécute ; ou alors c’est de la mauvaise poésie. Donc si la TRM est la conception théorique et que ça « peut être considéré comme un code », la phrase :

M’apparait assez comique.

Le code source d’un livre a pour résultat d’exécution un livre, lequel a pour exécution d’être lu, c’est tout (laquelle lecture peut parfaitement se faire via une machine d’ailleurs).

On peut donc forker la TRM pour en faire un autre livre, et dans ce cas il convient de nommer le fork d’un autre nom, tout comme un fork de Debian ne s’appellera pas Debian.

Je trouve cela très précis, comique ou pas peu importe, c’est tout autre chose.

Si la TRM est un code qui exécuté donne un livre, le sens de ce qui est lu est une conceptualisation de l’économie qui définit des causes et des effets, et qui réalise des prédictions expérimentalement vérifiables.

Il n’y a ainsi pas d’application de la TRM, ce n’est qu’une théorie. Il y a par contre la possibilité d’appliquer expérimentalement certaines des causes définies par la TRM pour vérifier si les prédictions que la TRM déduit de ces causes au sein de son paradigme sont conformes ou non à l’observable.

De la même façon mesurer le temps mis par une pomme pour tomber n’est pas une application de la Gravitation Universelle, (GU) mais une expérience dont le résultat est prédit par la GU, et on peut ainsi vérifier si ça colle ou pas.

De sorte que celui qui sait ce qu’est une théorie et a lu la TRM en comprend le sens et ne lui fait pas dire n’importe quoi, ni ne se perd dans les nimbes.

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Personne ne parle comme ça. L’exécution n’est pas l’usage ou la finalité (et pourquoi l’« execution » d’un livre c’est d’être lu, pourquoi pas d’être une cale ?)

Le code source d’un livre ça ne veut rien dire, à moins de préciser que ce qui est entendu par là comme la compilation des textes, images, etc. Bref, ce qui constitue une oeuvre de l’esprit ; la seule chose qui peut être sujet à droit d’auteur et donc d’avoir une licence libre.

Debian est une marque déposée ( Debian -- Debian Trademarks ). Donc si on fork Debian il est obligatoire de changer de nom.

Il y a pléthore de code source sur github qui sont des forks de fork et qui garde le même nom.

Il n’y a pas de droit d’auteur sur des théories, les savoirs ou les formule mathématiques. Donc si la TRM se prétend aussi naturelle que la gravité, n’importe qui peut forker et garder le nom.

Si c’est un livre, sous licence libre, rien n’interdit de garder le même nom si on le copie ; d’autant plus si le titre fait partie du « code source » du livre si c’est une licence GPL qui est utilisé.

Mais dans le cas du livre de la TRM ça me semble compromis. « code source » n’étant pas clairement définit, je ne suis pas certain que la GPLv3 s’applique vraiment au livre. Ça reste du droit d’auteur classique.

Certe, mais pour quelqu’un qui execute des livres, je trouve que c’est beaucoup pinailler là.

Une théorie nécessite des données et études empiriques pour être élaboré. Je pense qu’on est d’accord là-dessus. Et assez objectivement on peut dire que le livre de la TRM est bien pauvre de ce côté de là.

Des modèles mathématiques et des raisonnements logique ne font pas des preuves tangible. Il n’y a aucune étude cité dans le livre, pas d’expérimentation. On est dans de la spéculation sans fondement. Hypothèse convient mieux que théorie.

Donc au point où on en est, n’importe qui peut dire n’importe quoi.

La notion de droit d’auteur y est au contraire omniprésente, quand on reprend les papiers d’un scientifique in le cite toujours, et beaucoup de savoir sont brevetés, ce qui est une autre forme de droit d’auteur (néfaste de mon point de vue), mais droit d’auteur ne signifie pas systématiquement privation.
Et partager publiquement le fruit de ses recherches et signifie pas l’absence de droits d’auteurs, si l’on fait dire n’importe-quoi aux papiers d’un chercheurs il est en légitimité de se plaindre, c’est donc bien qu’il y a un droit d’auteur.
De plus, a mon sens on ne peut pas « forker » une théorie, on peut :

  • Utiliser cette théorie dans un autre papier (qui lui ne portera pas le nom de la théorie utilisé, mais il la citera)
  • l’étendre (comme la relativité générale étant al mécanique newtonienne), la aussi le nom change.
  • La réfutée : en fournissant des expériences contraires aux prédictions de la théorie.

Dans tout les cas on en peut pas « modifier » une théorie tout en gardant le même nom, je parle de modifier car un fork est nécessairement une modification, si rein n’est modifié ce n’est pas un fork.

Alors la par contre c’est toi qui raconte n’importe-quoi :disappointed_relieved:

Il existe des milliers (que dit-je des millions) de théories qui ne sont basés sur aucune donnée observationnelle, ainsi que d’autres qui n’étaient basées sur aucune données observationnelles lorsqu’elles ont été publiés.

C’est par exemple le cas de la Théorie de la relativité Générale, dont la 1ère confirmation observationnelle ne sera faite qu’après sa publication, par l’observation de la déviation de la lumière par la gravité lors d’une éclipse.

Ce que tu affirme reviens a dire que les expériences de pensée n’ont pas de sens, alors que ce sont elles qui font principalement avancé la science. Sans ses expériences de pensées et théories purement abstraites, tu ne pourrai pas écrire sur ce forum avec ton pc ou tel :wink:

Tu confond aussi la notion de preuve en science : La preuve de la véracité n’existe pas. Une théorie est considérée comme très probablement vrai lorsqu’elle est réfutable et qu’elle n’a encore jamais été réfutée.
La TRM est réfutable, et l’expérience permettant de la réfuter est de réaliser une monnaie libre et d’observer si les prédictions de la TRM se vérifient ou non. C’est l’un des objectifs de la Ğ1.

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Si la TRM est un code qui executé donne un livre, le sens de ce qui est lu est une conceptualisation de l’économie qui définit des causes et des effets

Le code source d’un livre a pour résultat d’exécution un livre, lequel a pour exécution d’être lu

Non, non non et non on ne sera pas d’accord sur cette définition :slight_smile:

le code source d’un livre n’a pas pour résultat d’execution un livre

Je peux comprendre le sens donné à ce que le contenu d’un livre puisse eventuellement intégrer un code source (en référence a un langage de programmation)

ou encore que ce contenu, soit son code source , au livre en lui même => ok

https://www.gnu.org/licenses/gpl-faq.html#WhyNotGPLForManuals

Pourquoi n’utilisez-vous pas la GPL pour les manuels ? (#WhyNotGPLForManuals)
Il est possible d’utiliser la GPL pour les manuels, mais dans ce cas il vaut bien mieux utiliser la licence GNU de documentation libre (GNU FDL).
La GPL a été conçue pour les programmes; elle contient de nombreuses clauses complexes qui sont très importantes pour ces derniers mais constituent un poids mort pour un livre ou un manuel. Par exemple, toute personne qui publie un livre sur papier devrait, ou bien inclure le « code source » du livre lisible par machine dans chaque copie imprimée, ou bien proposer par écrit d’envoyer le « code source » plus tard.

https://www.gnu.org/licenses/gpl-faq.html#GPLOtherThanSoftware

Vous pouvez appliquer la GPL à n’importe quel type d’œuvre, du moment qu’il n’y a pas d’incertitude sur ce qui constitue son « code source » – ce que la GPL définit par la forme privilégiée permettant d’y apporter des modifications. Toutefois, pour les manuels (scolaires en particulier), et plus généralement pour tout ouvrage destiné à enseigner un sujet, nous vous recommandons d’utiliser la GNU FDL plutôt que la GPL.

La GPL a été conçue pour les programmes

Ce sujet est en train de dériver du sujet initial « Monnaie Démocratique », vers la licence de la TRM.
Si nous poursuivons sur la licence, il serait bon de le scinder par respect pour le posteur du sujet.

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Ça c’est possible avec les sciences « dure ». Je conçois très bien qu’on puisse élaborer des idées abstraite, qui reste cohérente entre elle sans qu’on est au préalable et qui peuvent être confirmer ultérieurement par des expériences pratiques, quand les instruments seront présent, etc.

Mais nous parlons d’économie qui est une science sociale. Dans ce domaine, l’observateur fait partie de l’objet observé et il est impossible de reproduire une expérience (voir même de les produire tout court, on ne peut pas faire une expérience d’une théorie de l’histoire). Le concept de théorie est donc différent.
Il s’agit plus d’organiser des faits, les interpréter de manière cohérente pour expliquer les faits passé et, éventuellement, prédire ceux à venir… et, éventuellement, guider sur les actions futur (« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde, il s’agit maintenant de le transformer » disait l’autre).

La mathématisation en économie lui donne une parure de science exact mais il ne faut pas se leurrer. Déjà il faut savoir que c’est un phénomène qui est apparu fin XIXième (les économiste classique ne mathématisait pas des concepts abstrait… en tout cas clairement pas autant).
Ensuite, les théories très « matheuse » sont pertinentes très souvent parce qu’elles reposent sur des hypothèses douteuses. La théorie de l’équilibre générale en est la parfaite illustration : c’est exact pour expliquer la formation des prix… si on est dans un société de marché avec une concurrence parfaite et ou les humains ne font que chercher à maximiser leur profits et minimiser leur pertes (le bon homo œconomicus).

Bref, j’insiste, les faits, des données, sont indispensables.

Elle est en cours, et s’appelle la Ğ1. Les conditions de l’expérimentation n’existant pas dans les sociétés actuelles, il a fallu les créer.

D’autres expérimentations ont eu lieu, sous forme de jeux (Ğeconomicus), les bilans sont consultables publiquement (mais à ma connaissance pas centralisés). C’est vrai, les Ğeconomicus ne sont pas cités dans la TRM, et y auraient peut-être leur place. Un bilan : Compte-rendu Ğeconomicus Lyon 09/06/2018 - avec une innovation en monnaie libre

D’autre part, Stéphane Laborde cite des S.E.L à dividende universel, sans aller plus loin, je ne sais pas où en sont ces expériences.

Concernant la nécessité d’organiser les faits, vous trouverez au chapitre 18 de la TRM un zoom sur l’histoire de la monnaie, qui précise la notion de « champ de valeur » et permet de voir les conséquences de l’assymétrie spatio-temporelle.

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