Les prix mixtes, hybrides € / Ǧ1

Le sujet des prix mixtes ou hybrides revient régulièrement, suscite beaucoup d’émotions, et perso ma position n’est pas tout à fait claire. Du coup, j’aimerais bien avoir des avis mais sans tout mélanger…

Ce qui me semble clair:
1- Il est important qu’aient lieu des évènements, comme ce qu’on appelle des Gmarchés, et des outils d’offres (Gchange…) où le moyen de paiement est 100% Junes (obligatoire), pour donner à cette occasion une place privilégiée et centrale à la ML, cela stimule chaque participant à ne raisonner qu’en Junes, incite les nouveaux à faire le pas de créer un compte et approfondir la connaissance de la ML etc…
2- Il est important de reconnaitre que , pour le moment, personne et aucun professionnel peut fonctionner dans sa vie monétaire 100 % en Junes. Donc, pour les pros, une partie au moins des revenus doit forcément se faire en euros.
3- Il est important que les pros ou les offreurs de produits ou services non accessibles en paiement en June ne soient pas découragé de vendre au moins partiellement en Junes.
4- Il est donc important que les pros (ou offreurs de produits ou services peu accessibles en Junes) aient l’occasion de vendre en Junes (pour répondre à la demande des junistes) et de vendre en euros (pour répondre à leur besoins d’entrer des euros)
5- Ces occasions, peuvent-elles parfois avoir lieu au même moment? (donc hors Gmarchés 100% Junes) vente direct chez eux ou marchés à paiement multi monnaies?
6- Si cela peut avoir lieu au même moment, soit le vendeur souhaite traiter ses acheteurs de manière équitable, donc propose un % du prix de vente en Junes et le reste en euros (prix hybride à taux d’hybridité fixe?), soit il assume un choix arbitraire, voir aléatoire et vend à certains 100% en Junes, à d’autres 100% en euros (offre monnétairement mixte?).
7- Le fonctionnement de Girala qui est structuré autour d’annonces à « prix hybrides à taux d’hybridité fixé par le vendeur » a été critiqué pour cette raison.
8- Perso, je comprends cette critique essentiellement quant à la problématique fiscale…pour le reste même si « idéalement » « promouvoir la June en vendant aussi en euros » peut paraître contradictoire, du fait des points 2- et 3- et par réalisme, ce fonctionnement ne me paraît pas si aberrant (?)
9- De mon observation et expérience, les marchés où le paiement 100% June n’est pas par principe imposé, glissent avec le temps vers du quasi 100 % euros. Les offreurs pro (ou assimilés qui vivent de cette activité) tendent à ne plus participer s’ils ne peuvent pas recevoir aussi des euros ou si le taux de mixité ou hybridité est critiqué comme pas assez en faveur de la June. Enfin, même sur des sites supposés 100% June, cette contrainte est contournée par des prix affichés symboliques, non « contractuels » comme « 1G » pour un produit ou service qui d’évidence ne vaut pas ce prix, afin de se donner toute liberté d’improviser un prix ou un taux d’hybridité…
10- La question de où publier des annonces d’offres, 100%Juunes ou mixtes/hybride, est intéressante mais c’est relativement un autre sujet.
Curieux de lire les avis des uns et des autres, sans nécessairement déchainer les passions…ou haines…

3 « J'aime »

La monnaie de l’Europe est l’euro et l’indication des prix en euro sur un marché est obligatoire. Tout contrevenant s’expose à une amende…
Affichage des prix : règles à respecter | Entreprendre.Service-Public.fr).

Oui…et alors…? Ça répond pas vraiment à mes interrogations…pas tout à fait dans le sujet…a moins que quelque chose m échappe?
Dois je interpréter votre message dans le sens:
Soit c est un Gmarché 100% June et donc ce n est pas un marché au sens strict et donc échappe aux règles du site public.fr
Soit c est un marché « normal » et pas de prix mixtes, seulement des prix en euros
Donc jamais de prix mixte en situation de marché officiel et public?

1 « J'aime »

Cela dépend si c’est réalisé en « club fermé » ou bien « ouvert à tous public ».
Se forcer à l’usage exclusif de la G1, est une façon de « privatiser nos échanges » entre Junistes d’un même « club »…

Si on est « ouvert au public » nous ouvrons alors un « espace de change »

En proposant le G1ForFait on laisse le choix à l’utilisateur de la monnaie « UNL et/ou ML » qui souhaite utiliser.

Cela permet

  • de proposer un prix « libre et conscient » (du PAF que se prend le marchand dans le PIF)
  • d’offrir un « bon de réduction moitié prix 1 jour sur 2 » à ceux de la « team UNL »…
  • de régler le PIF en fonction de la demande.

A essayer sur carte.g1sms.fr/forfait

Un Gmarché 100%June est forcément un espace « privé », puisque savent qu il a lieu et a tel endroit que les junistes connectés à des réseaux sur ce sujet qui éventuellement entraînent des non encore adhérents par copinage…
En plus un Gmarché 100% June n est pas un marché au sens de transactions en monnaie (puisque la ML n est pas reconnue par l État comme une monnaie, mais comme un cryptoactif tout au plus, donc c est du troc)

1 « J'aime »

Ha ha, il n’est pas possible de parler de ce sujet sans déclencher les passions ou les haines… :rofl:

Pour moi la solution à ce problème des prix mixtes G1/€ et la mise en place d’un change entre la june et l’€.
Il y a eu un fil de discussion récent assez mouvementé sur le sujet :

Un des intervenant juniste a été tellement dégoutté de la discussion qu’il a fermé son compte sur le forum et son nom a été remplacé par anon20518362 et ses réponses malheureusement ont été effacées : :astonished:

Un autre fil de discussion plus ancien :

Je vous rejoins entièrement :

2 « J'aime »

Moi je suis plutôt dans l’approche du 100% june, même si je peux comprendre les prix mixte ou encore mieux une participation aux frais (PAF).

Je suis en train de m’atteler à un projet que je vais proposer de manière local en june (peut-être d’ici la fin de l’année :crossed_fingers:).
Je ne vous en dirais pas plus pour le moment, c’est pas encore suffisamment avancé et pas pour demain.

Mais la question du mixte fait partie de ma réflexion.
Mes matières premières seront accessible qu’en €.
Les machines (énergie compris) permettant la transformation du produit également en €.

Du coup pour que ce soit fiable à long termes, trois solutions :
1 - Que je compense les € investit par l’achat en june de mes besoins quotidiens
2 - Que je me fasse rembourser mes matières première en € via les PAF
3 - Trouver mes fournitures en junes

La première progresse lentement mais on est encore loin de l’objectif
La troisième serait top, mais pas encore d’actualité

Reste la seconde, mais qui ne correspond pas à mon approche de la june.

Est-ce que je dois renier cette approche, du moins un temps, pour pouvoir, avancer?
Me dire que le projet n’est pas encore viable, la fameuse boucle vertueuse… et attendre, ça risque de durer longtemps.
Ou alors prendre ça comme un investissement quitte à perdre des € dans la bataille.

Je n’appelle pas à une réponse, juste je fais part de ma réflexion, qui un peu comme @BertO

Du moins elle ne l’est plus :wink:

@BertO ton post est plutôt orienté pro, alors que moi je n’en suis pas un.
La différence c’est que je n’aurais pas de clients non juniste pour éventuellement compenser.

3 « J'aime »

Merci pour vos différentes interventions, mais je reste un peu sur ma faim, car pour le moment je n’ai pas vraiment lu d’arguments contredisant mes observations en faveur des prix mixtes et ou hybrides, ni celles en leur defaveur…
@Tchois , effectivement je me place essentiellement du point de vue des offreurs pro (ou assimilés, c est à dire de vendeurs qui vivent de cette activité ou pour qui l’activité est significative pour leur survie économique, ce qui met de côté les « échanges loisirs » fréquents en June qui ne m’interessent pas trop pour cette reflexion)

Les échanges sur le forum sur le sujet changes euros/Junes sont interessants mais n’apportent pas vraiment d’arguments au sujet d ici. Si je me trompe, je veux bien des details plus explicites

Donc je vais répondre plus ciblé pro :wink:
Même si pour moi se ne sont pas que des « échanges loisir », même si ceux-ci se font dans la bonne humeur :wink:
Spoiler alert, ce n’est que mon opinion :grin:

Autant pour un particulier, je peux le comprendre, pour les pros le prix mixte me paraît comme une aberration, pour diverses raisons.

1°) La double compta mélangé :
Devoir justifier qu’un produit n’est pas payé au même prix par tous les clients, du moins la partie €, la seule fiscalement reconnu.

2°) Devoir choisir un taux de change €/Ğ1, d’autant plus dure si la partie june est à prix libre (si si c’est possible :grin:)

3°) Un pro n’a pas besoin de prix mixte puisque dans la majorité des cas il rentrera des € (voir choix d’un cota plus bas)

4°) Du coup choisir aussi le taux de mixité (la partie € correspondant à x% du prix « public »)

Alors qu’un prix € pour la majorité des clients et un prix en 100% Ğ1 pour les quelques junistes qui passeraient par là, me parait beaucoup plus simple.

Première chose à déterminer (même en prix mixte), la part que le pro peut se permettre de vendre en Ğ1, dit autrement, la part qu’il peut se permettre de « perdre » en €.
On va prendre une part de 1% de son volume et pour faire encore plus simple il fait du mono-produit (par exemple des tomates).
Il passe 1% de son volume de tomate en perte, en don, en fidélité… etc et le vend en Ğ1, quand (si) il à atteint ce cota, il ne vend plus en Ğ1, uniquement en €.

4 « J'aime »

Le jour ou il existera un site internet (par ex) permettant de faire un virement en G1 et de recevoir un virement bancaire € en retour (et inversement) un vendeur pro pourra faire 100% de son chiffre d’affaire en G1, il n’aura plus besoin de refuser des clients, il pourra vivre de son activité 100%G1, faire les investissements nécessaire etc.

J’ai toujours pratiqué des prix 100%G1 et je suis confronté au problème de tous les producteurs souhaitant dépasser l’activité économique de loisir. Ce blocage à l’entrée de pro et à la création de « richesse de masse » restera tant qu’il n’y aura pas de change G1/€ efficace.

Tout le monde veut l’abondance d’offre en G1 au gmarché, mais beaucoup sont contre le change et pourtant l’un va AVEC l’autre. Petit à petit les consciences vont bouger…

Je reste un peu perplexe / cette perspective ( ni idéologiquement contre…ni pour, mais vraiment interrogatif)
Car
1- Cela signifie que le vendeur vend en June surtout pour élargir sa plage de client cible, l idée de construire une cessetion avec les MNL, au moins partiellement reste secondaire.
2- Il n a pas besoin de chercher où inciter des fournisseurs qui acceptent la June pour maximiser ses charges en Junes
3- du coup, je pense que l offre de produits en June restera faible et peu variée…

Moi aussi pour le moment, je n ai jamais rien vendu avec un prix hybride (partie en euros partie en Junes). Je consacre certains produits (spiruline fraîche, pommes, airbnjune) que je m engage a fournir en Junes si on me le demande sinon en euros, et d autres produits que je ne vends qu en euros, ce qui fait que j ai une activité mixte (multimonnetaire) mais sans prix hybrides

D’où l option Girala, prix hybride qui peut y remédier…

Oui je suis d accord avec la contradiction de vouloir ET beaucoup d offre en June ET {refuser le change June/euro ou refuser les prix hybrides }(et j ajouterais) ET exiger des prix de vente bas (de la part des consommateurs qui voudraient pouvoir se payer tout ca essentiellement avec leurs DU sans avoir s emmerder a offrir…)

1 « J'aime »

Oui je partage globalement ton point de vu pragmatique, par contre sur ce point précis :

Je ne crois vraiment pas au contraire. Beaucoup de gens aimeraient vivre en 100% G1 parcequ’ils aiment bien la G1, sa liberté, sa fluidité sa philosophie humaniste etc.

Si dans la pratique ces personnes n’arrivent pas à transformer l’essai on va dire c’est que leurs finances € sont ric rac. (gasoil, taxe foncière, loyer, nourriture etc.)
Ces personnes ne peuvent donc pas se permettre de faire des investissement en € en plus pour gagner des junes et continuer à payer tous les frais en € pareil. Cela se traduirait par une dégradation de leurs finances € déjà précaire.
Pour faire des offres 100%G1 de manière durable aujourd’hui être dans une situation confortable en € est un prérequis.

Mais la présence d’un change permettrait à ces personnes de franchir le pas et d’organiser leurs vie autours de la june et de créer beaucoup plus de richesse en G1, en effet sachant qu’ils pourraient à tout moment changer leurs junes pour des € ils ne seraient pas coincés avec leurs grande quantité de june et des frais en €. Ils leurs suffiraient de changer la somme nécessaire.

Il n’y a rien de dénigrant dans ma dénomination de « échanges loisirs ». Par contre, ce type d’échanges ne me semble pas significatif pour analyser la problématique des prix mixtes/hybrides des vendeurs « pros ».
J’élargis même cette dénomination aux échanges non pros et/ ou non significatifs pour leur survie économique…

Je n ai pas bien compris tes arguments quant à l’« aberration » des prix mixtes pour les pros.

1°) J’ai bien précisé dans mon post d’origine que je ne voulais pas tout mélanger. Le point de vue individuel de l’offreur comptable ou fiscal est interessant mais c’est un autre point de vue, différent de celui d’essayer de considérer les avantages ou inconvénients des prix mixtes/hybrides quant à favoriser la diversité et la quantité d’offres pour le bien de la communauté juniste.
Pour autant à la fin de ton point 4°) tu sembles résoudre la question de « double compta mélangée » via la comptabilisation en don, points de fidélités qui est toujours possible meme en prix hybride.

2°) Si un pro sait donner un prix à 100% de son article vendu en June (par ex N G1), il ne devrait pas avoir de difficulté à donner un prix à X% de son article vendu en June, il suffit de faire NxX%
Quant aux prix libres…toujours dans mon optique de pros ou assimilés, je projette que c’est un épiphénomène donc pas significatif pour le moment pour s’arrêter dessus

3°) Je suppose que tu utilises ici le terme de « prix mixte » au sens où moi je propose « prix hybride », pour ne pas créer de confusion. Pour moi, c’est l’activité qui est mixte (une partie des produits vendus en junes l autre en euros)
Toute la discussion porte justement, sur comment permettre aux « pros » de rentrer ET des Junes ET des Euros, sans les décourager et tout en assumant un choix que j’ai décrit dans mon 6-. Donc forcément, on cherche des arguments pour une option; et/ ou des arguments pour l’autre option. Partir du principe que le vendeur n’ a pas besoin d’euros supplémentaires par des « prix hybrides » puisqu’ il aura deja des euros via l’option d’« activité à monnaie mixte » me semble étrange au niveau du raisonnement…

4°) Du coup, tu proposes une activité mixte, sans prix hybride (ce que je pratique pour le moment) mais quelque soit le produit vendu , sauf que le vendeur accepte des Junes seulement jusqu’à un certain pourcentage de son chiffre d’affaire, Donc comme évoqué dans mon 6-, cela a l’inconvénient que des clients peuvent être frustrés de ne pas être venus assez tôt. Ca fait premier venu premier servi…Je ne trouve pas cela très satisfaisant. J’ai observé l’insatisfaction fréquente de Junistes, (d’autant plus quand ils sont nouveaux et ont encore besoin de parfaire leur confiance dans cette nouvelle monnaie) quand le jour où ils décident d’acquérir tel produit vu à la vente en Junes, le vendeur leur annonce le vendre finalement qu’en euros…

Je donne à @BertO mon opinion concernant les gmarchés.

Un gmarché est un marché où uniquement la monnaie libre est utilisée puisque le début commence par Ğ notre symbole monétaire. De même pour gchange.

Le vendeur pro dans un gmarché peut proposer une plaquette prix personnelle où d’autres unités monétaires que la G1 sont présentes. Les clients sont ainsi informés de leur droit d’acheter en euro en dehors du contexte du gmarché, par exemple chez le producteur.

Rien n’interdit à un individu quelconque pro ou amateur, de vendre dans un marché normal. Chaque étiquette de prix sera libellée avec en gros un prix en euro et accessoirement en petit un prix en monnaie libre voire en d’autres monnaie.

1 « J'aime »

Oui on est d’accord, c’était mon 1-

:+1:
Pourquoi pas, le Gmarché sert donc d’affiche publicitaire pour son activité en euros

J’aurais pensé de même, sauf post de @chrisaiki plus haut…à verifier…
Donc tu sembles ouvert aux activités mixtes (monnétairement)?

Mais du coup, que penses tu de la pertinence des prix hybrides d’un vendeur?

Le droit national Français s’applique au sein de la sphère privée, sur tout le territoire Français.
Et bien entendu, encourager des personnes à ne pas respecter le droit est illégal.

Vous pensez aux marchés a prix mixtes (ou hybrides) ou bien même aux Gmarchés où s échangent seulement des Junes?
Auquel cas comment pensez vous que l administration differencie la vente du troc?
Autre question, un vide grenier classique est illegal si tous les prix ne sont pas affichés ?

Le problème vient en cas de litige avec un acheteur mécontent.

L’affichage des prix en euros : une obligation pour les professionnels, une liberté pour les particuliers en brocante

Pour les professionnels, l’affichage des prix en euros toutes taxes comprises (TTC) est une obligation légale stricte, que ce soit en magasin, sur internet ou lors de ventes en dehors d’un établissement commercial (comme les brocantes). Cette obligation s’applique à tous les produits et services proposés à la vente.

Voici les principales règles à respecter :

  • Prix TTC: Le prix affiché doit inclure toutes les taxes, notamment la TVA.
  • Visibilité: Le prix doit être clairement visible et lisible, sur le produit ou à proximité immédiate.
  • Caractères: La taille des caractères doit être suffisamment grande pour être facilement lisible.
  • Unité de mesure: Le prix doit être indiqué par unité de mesure (prix au kilo, au litre, etc.) si applicable.
  • Réduction: En cas de réduction de prix, le prix initial et le prix réduit doivent être clairement affichés.

Le non-respect de ces règles peut entraîner des sanctions pour le professionnel, telles que des amendes.

En revanche, pour les particuliers qui vendent des objets personnels dans une brocante, l’affichage des prix en euros n’est pas obligatoire. Ils sont libres de fixer leurs prix et de les afficher comme ils le souhaitent.

L’interdépendance du droit national et du droit privé : une relation complexe et essentielle

Le droit national et le droit privé, souvent présentés comme deux branches distinctes du système juridique, entretiennent en réalité une relation étroite et interdépendante.

D’une part, le droit national pose les fondements du droit privé. Il établit les principes généraux qui régissent les relations entre les individus, les entreprises et l’État. Le droit privé, quant à lui, vient concrétiser ces principes en définissant des règles précises applicables à des situations particulières.

Par exemple, le droit national garantit le principe de liberté contractuelle. Le droit privé, quant à lui, détermine les conditions de validité d’un contrat, les obligations des parties et les conséquences d’un manquement à ces obligations.

D’autre part, le droit privé joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre du droit national. Les juges, lorsqu’ils interprètent et appliquent les lois nationales, doivent souvent prendre en compte les principes et les règles du droit privé.

De plus, le droit privé peut parfois compléter ou corriger le droit national. En effet, les juges ont la possibilité de créer de nouvelles règles de droit privé lorsqu’ils constatent que le droit national ne prévoit pas de solution adéquate à une situation particulière.

Enfin, le droit national et le droit privé évoluent constamment en interaction l’un avec l’autre. Les changements dans le droit national peuvent entraîner des modifications du droit privé, et vice versa.

Cette interdépendance entre le droit national et le droit privé est fondamentale pour assurer le bon fonctionnement du système juridique. Elle permet de garantir que les règles de droit soient cohérentes, adaptées aux besoins de la société et respectueuses des droits et libertés des individus.

Voici quelques exemples concrets qui illustrent l’interdépendance du droit national et du droit privé :

  • L’évolution du droit des sociétés: Le droit national des sociétés a été profondément modifié ces dernières années afin de répondre aux besoins des entreprises modernes. Ces modifications ont eu un impact direct sur le droit privé des sociétés, qui a lui aussi dû évoluer pour s’adapter à ces nouvelles règles.
  • La protection des consommateurs: Le droit national a renforcé la protection des consommateurs ces dernières années. Cela s’est traduit par l’adoption de nouvelles règles de droit privé, telles que celles relatives aux clauses abusives ou à la vente à distance.
  • Le droit de l’environnement: Le droit national a consacré la protection de l’environnement comme un principe fondamental. Cela a conduit au développement d’un nouveau champ du droit privé, le droit de l’environnement, qui vise à protéger l’environnement et à prévenir les atteintes à celui-ci.

En conclusion, le droit national et le droit privé ne sont pas deux branches distinctes du système juridique, mais plutôt deux éléments d’un même ensemble. Leur interdépendance est essentielle pour garantir la cohérence, l’efficacité et la justice du système juridique.

Merci Christophe, voilà qui est plus détaillé quant aux conditions d affichage des prix lors des marchés « normaux » avec des vendeurs pros.
Cela reste moins clair pour:

  • le cas de marchés où aucune monnaie nationale (reconnue comme telle) n’est echangée, mais seulement des actifs…d où ma question sur le troc…
  • le cas de marchés ( à prix mixtes ou hybrides) où des « ce-que-j-appelle-des-assimilés-pros » (pour lesquels la vente de leur produits ou service en June reste significatif pour leur survie économique, donc j exclue ici les « échanges loisirs ») mais non declarés comme tels vendent .

Il est charmant ce jeu mensonger de « La République Française »!

(auquel tu me sembles insister à jouer au point d’en déborder sur autrui)

Prendre part à des activités sado-masochistes dans le cadre de sa vie privée c’est une chose, mais est-ce vraiment bon d’essayer de faire déborder cette passion particulière sur les autres? Je ne sais pas… Ce que je sais c’est qu’en psychologie on apprend que l’on cherche subconsciemment et pathologiquement à contaminer les autres de ce dont au fond de soi on souffre.

Ayant vu par ailleurs de plus nobles interventions/contributions de ta part, je me dis que tu as simplement dû attraper un virus / un parasite. Si c’est le cas je te souhaite prompt et bon rétablissement de tout mon coeur.