J’ai beaucoup joué avec des petits billets car c’est plus explicite, concret palpable. Mais tout à fait, il s’agit bien de reconnaissance de dette qu’on échange et mesuré dans une unité de mesure de moyen de paiement. Ces moyens sont créé de manières différentes et on empile le tout pour embrouillé.
Dans le jeu de la monnaie. C’est dans le jeu 3 qu’on joue à la monnaie dette.
Il y a fondamentalement 2 règles:
- en fin de partie les gens doivent avoir payé leur impôts. (1 unité)
- en fin de partie toutes les personnes qui ont pris un crédit doivent l’avoir remboursé.
Si c’est condition ne sont pas remplie, la personne va en prison.
Il se trouve que généralement les joueurs oublient de prendre leur monnaie avec eux…
Il y a un banquier qui est dans la salle qui veut bien leur « prêter » de la monnaie.
Les joueurs qui le veulent viennent enregistrer un crédit sur un compte en banque. Ex: « Je veux 10 » ou « je veux 100 »… on est pas très regardant sur la quantité donnée… on se fiche de savoir si c’est des NINJA ou non…
Le temps passe et on s’arrange dans les règles du jeu pour arriver sur des nombres ronds. Soit: je dois rendre le double de ce que j’ai emprunté. (intérêt = 100% du principal)
J’ai pris 10, je dois rendre 20… j’ai pris 100, je dois rendre 200.
Les valeurs économiques sont représentées par des cartes à jouer. Celui qui fait des carrés créer des valeurs économique et peut les vendre à la banque qui pour un carré qui a coûté 4 lui en donne 5…
Pour la banque on peut dire que c’est quasi gratuit, car ce sont ses propres reconnaissances de dettes qui sont acceptée. Elle peut donc (non) payer avec une promesse.
Là on est version freebanking. Il y a parfois des banques concurrentes avec des taux différents.
Dans la version banque centrales. La banque commerciale doit couvrir ses crédits avec des billets banques centrales. (couleur différente) c’est 1% en moyenne dans l’UE et 2.5% en Suisse. 1 billet pour 40.
Pour une vingtaine de joueurs 6 ou 7 billets sont largement suffisants au taux suisse.
On est dans une modèle très simple, mais juste. (pas de dépôt des clients.)
La réserve prudentielle en fond propre on ne la pratique pas. Ça ne change pas grand chose, la banque a de la marge. Ce sont les clients qui sont très frileux à demander des crédits. Ils ont tellement peur de ne pas rembourser.
La banque peut créer ses propres fonds propres en se faisant crédit à elle même. (Cf: recapitalisation de CHF 10 milliards en 2008 par le crédit suisse en faillite qui se sauve en créditant le Quatar pour se recapitaliser. barclays à fait pareil…)
Ainsi les règles mes sembles justes (même si un peu extrême pour bien montrer l’effet). Elle me semble compatible avec ce merveilleux petit jeu en lien. (j’avais déjà vu le 1er lien, mais pas le 2ème !)
Plus que la légalité, ce qui m’intéresse ce sont les dynamiques sociales et ce qui est possible.
Par exemple, on voit l’apparition de trust, des gens qui achètent à crédit toutes les ressources… (ex: glencore 40% du cuivre dans le monde), on voit que la mendicité et le bracage modéré, juste suffisant pour payer l’impôt est une solution très efficace pour éviter la prédation par le crédit.
Voici les règles du jeu de la monnaie en pdf si tu veux vérifier que c’est conformes aux normes.