Le coût de votre revenu de base,en monnaie libre g1,pour les finances publiques de l'état Francais

L’homo-sapiens apparaît il y a environ 200 000 ans. La notion d’état apparaît il y a environ 10 000 ans.
Ramenons la présence de l’humain moderne à un an, cela fait apparaître l’état il y a 18 jours…
On a donc réussi à se passer de l’état pendant 190 000 ans… Ça fait réfléchir non ? :thinking:

A ceux qui voient dans l’état un horizon indépassable, un petit peu d’histoire et d’anthropologie :

https://hooktube.com/watch?v=a1wQTSBC-mc

Mais revenons à la monnaie, pourquoi avez vous besoin de cotiser ? Parce que vous n’avez pas assez de monnaie dans votre zone économique, le champ de valeur étant inégal de part la forme de création monétaire par la dette.

Les cotisations, c’est le BitTorrent de la monnaie. Vous n’avez pas assez de bande passante pour échanger des fichiers, car votre box est volontairement bridée par l’opérateur qui gère les tuyaux internet. Pour y remédier, chacun donne un peu de sa bande passante pour pouvoir accomplir les besoins naturels d’échange des humains.

Pour répondre à @mick, il n’y a pas de finance publique. Est publique ce qui est accessible à tous. La dernière fois que j’ai demandé ma part au trésor public, j’ai du partir avant l’arrivée de la marée chaussée…
La monnaie libre ne peut donc avoir aucun effet sur quelque chose qui n’existe pas.

Amha.

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J’adore

Pour tout débat philosophique et morale je trouve intéressant de d’abord chercher la cause des causes, de simplifier le débat à l’axiome fondamentale (ou aux axiomes) qui vont séparer les deux points de vue. Concernant le débat sur l’Etat, je pense qu’il se réduit qu’à une seule question :

Est-ce que la fin justifie les moyens ? Est-il moralement, philosophiquement acceptable de menacer de violence et d’utiliser la violence envers certaines personnes pour certaines choses ?

Si cette personne est elle-même en train d’ utiliser la violence pour asservir, voler, violer… la réponse est souvent oui. Oui, je peux, et voir même, je dois intervenir ! On devine tous qu’utiliser la menace de violence ou la violence elle-même pour asservir, torturer, piller, violer… est illégitime. Également, si une certaine personne a un comportement dangereux pour les autres, voir elle-même, on peut penser être en droit d’utiliser la menace et la violence contre cette personne.

Mais pour tout les autres cas ?

Si vous répondez que oui, qu’on à le droit d’utiliser la menace et la violence pour organiser la société, alors vous pouvez être pour l’Etat. Sinon vous êtes contre. Tout simplement.

Il y a beaucoup trop de messages, donc je n’ai pas tout lu, mais moi je serais prêt à donner quelque chose comme 3% de ma création monétaire à ma commune et 2% à l’État si une monnaie libre est adoptée au niveau national et que toute autre forme de taxe est supprimée.

L’état c’est moi, ma personne est sacrée.
Non sans blague, pour ma part je trouve anormal que l’état soit en mesure de m’obliger à financer des projets allant à l’encontre de mon éthique. ou de mes aspirations.
La liberté est mienne, je ne souhaite pas en déléguer 3%, 5% ou 10% à un état capable de les retourner contre moi.
Le principal intérêt de la Ğ1, c’est justement par nos achats et investissements librement choisis, de financer le monde qu’il souhaite. Si la Ğ1 devait être taxée alors cette monnaie perdrait une grande partie de sa nature libertaire.
D’ailleurs comment taxer la création monétaire ? l’état aurait accès à nos identifiants membres pour nous saisir en cas d’impayé ?
Je veux bien accepter l’idée d’une contribution en % sur la richesse (reste à définir ce que c’est) ou sur les échanges, pourquoi pas… Mais en aucun cas sur le DU.
D’autre part cette contribution devrait être s’il le souhaite attribuée par le contributeur à des catégories de projets qu’il souhaiterait favoriser.
C’est le seul moyen pour que cette société représente un jour l’intérêt des peuples plutôt que celui des oligarques.
On peut considérer que les peuples ne sont pas toujours éclairés, mais l’histoire nous montre que leurs représentants ne le sont souvent pas plus. L’avantage serait que leurs erreurs les rendraient responsables de leurs choix, la où aujourd’hui on s’en lave les mains en élisant des gouvernants pour mieux les déchoir.
Il serait bon de devenir des peuples adultes en cessant d’accuser ce pauvre murphy…

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C’est pourtant très exactement cela même !

Par « espérance de vie » on veut en général dire « durée de vie (totale) qu’on peut espérer avoir » et non « temps qu’il nous reste à vivre », c’est pour ça que l’idée de consommer de l’espérance de vie m’amusait et me semble peu propice à la vulgarisation de la monnaie libre.

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Et d’ailleurs je ne suis pas fan non plus de dire qu’on a « besoin » de consommer du temps de vie pour créer des Ğ1, comme si c’était le temps de vie qui se transformait en Ğ1, en fait c’est juste un choix (qui a pleins d’avantages) mais une autre monnaie libre pourrait tout à fait décider que les morts aussi gagnent un dividende universel (c’est juste une démonstration par l’absurde, ça n’aurait pas d’intérêt bien sûr), on a décidé que les Ğ1 se créeraient chaque jour pour chaque vivant certifié, mais ce n’est pas un besoin.

Pour illustrer mon propos, ça n’a rien à voir avec le fait qu’on ait besoin (ici un réel besoin) de consommer un atome d’oxygène et deux atomes d’hydrogènes pour créer une molécule d’eau, par exemple…

Autrement dit, chaque jour on perd une journée de vie et chaque jour on gagne un DU, mais c’est une corrélation et pas une causalité.

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C’est un peu à côté mais ce que vous écrivez me fait penser à çet article.
Ici qui crée les mots?, qui décide qu’un mot, qui devient courant dans la langue, peut avoir statut de signifiant (figurer dans le dico)? qui décide de supprimer des signifiants?(ce qui est valeur ou pas).

La June nous permet-elle de co-créer des signifiants communs qui nous permettraient de nous signifier au un par un dans un groupe social au delà de la tribu? un genre de nouveau discours ou de lien social que la rousse et le ptit Robert ne pourraient pas, cette fois, recycler à leur façon.

" …La langue française est une langue vivante. Au fil du temps, des mots naissent, d’autres disparaissent, certains se modifient ou changent de sens. Dans ce contexte évolutif, les principaux éditeurs de dictionnaires Larousse, Le Robert et l’Académie française doivent mettre à jour leurs ouvrages pour s’assurer que tous les termes utilisés par la population trouvent bien leur définition dans le dictionnaire . Et chose étonnante : vous ne trouverez pas les mêmes mots selon le dictionnaire choisi.
La raison ? Ces trois éditeurs possèdent des politiques éditoriales libres et indépendantes . En clair, cela signifie que chacun d’entre eux procède comme il le veut pour détecter et ajouter des mots nouveaux à leurs éditions. Si Larousse et Le Robert se montrent plutôt ouverts à des termes comme « ubériser », « s’ambiancer » ou « troller » dans leurs colonnes, l’Académie française est quant à elle plus sélective, eu égard à sa mission de préservation de la langue française…"

Il faudrait m’expliquer ce qu’un mort peut bien faire d’une monnaie, pouvons nous créer aussi une monnaie libre pour les cailloux ? Je ne crois pas qu’il y ait besoin de s’attarder sur cette affirmation. La monnaie est créée pour être utilisée par les vivants, et peut être un jour lointain par des super IA, qui sait…
Mais là tout de suite, je ne vois pas ce que s’échangeraient les cailloux ou les morts et ce que représenterait l’exercice de leur liberté de choix ou d’usage d’une monnaie.

Effectivement ce n’est pas un besoin, juste une convention acceptée par un groupe d’individus.

Il ne s’agit pas de perdre ou de gagner. Il y a effectivement corrélation de mesure du temps de vie avec la Ğ1. Mais la Ğ1 ne se gagne pas, elle nomme en quantifiant à un instant t, la valeur de ta vie par une unité conventionnelle.
Nommer une chose ne fait ni perdre ni gagner quoi que ce soit à cette chose, elle ne fait qu’en symboliser l’existence.
Après il ne tient qu’à toi de considérer que cette journée de vie est perdue ou gagnée. Selon que tu considéreras que ta journée de vie est un cadeau appelé DU, ou que la mort est une voleuse de Ğ1 (quantité de vie)…
La naissance pour certains et le début de la vie, pour d’autres le début de la mort.
Pour les uns chaque jour est un nouveau potentiel de création, pour les autres chaque jour est une irrémédiable perte du passé.
Il n’y a pas d’erreur de perception, juste un point d’observation différent.

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Ok, je crois qu’on est tout à fait d’accord sur le fond. :wink:

Pour le premier paragraphe je suis d’accord avec toi, c’était juste une expérience de pensée pour illustrer que ce n’est pas un besoin de consommer de l’espérance de vie pour créer la monnaie.

Pour le troisième paragraphe j’ai peut-être pas utilisé les bons mots, « consomme » et « crée » aurait peut-être mieux convenu (dis-moi ce que tu en pense), mais il me semble que sur le fond du propos on est d’accord.
Désolé si ce que j’ai dit n’était pas clair.

Pour ma part j’ai plutôt le sentiment de vivre mes journées que j’essaie de rendre créatives.
De mon point de vue c’est donc vivre (ou gagner) un jour, et créer des symboles (june) de la Ğvaleur de cette journée.
Mais il t’appartient d’estimer que tu consommes ta vie.

Il ne s’agit pas de ça, mais d’une contribution volontaire à un système commun. Tu voudrais m’empêcher d’exercer ma liberté et de donner 5% de mon DU à des institutions communes qui, de plus, financent des écoles et des hôpitaux ? Je ne crois pas.

Il ne s’agit donc pas de taxe ni d’impôt mais de financement participatif.

Le commun est à l’appréciation, au libre jugement des gens et ne peut être imposé comme tel.

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Exactement, je veux que l’État se transforme en un projet public financé par les participations des citoyens. Et potentiellement de manière plus modulaire, par exemple, je veux financer les hôpitaux mais pas l’armée.

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Contribution volontaire ≠ obligation de financement, en effet

Je te rejoint sur la forme participative. Nous sommes bien d’accords.

Ceci n’engage que nous bien entendu, car il existe des gens très nombreux exerçant leur liberté de choisir de ne pas en avoir…

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