La théorie relative de la Ğalette douarneniste

merci Olib, merci Fanch, merci Matiou et tous les autres !

Ma riche expérience de vie (salariée d’asso / formatrice / médiatrice / bénévole, etc.) confirme au carré le besoin de reconnaissance et le reste. La monnaie libre a des atouts pour y remédier… à condition selon moi qu’elle facilite l’authenticité des échanges, jusqu’à l’expression des peurs et blessures qui font que des personnes font du « bénévolat forcé » ou « militantisme sacrificiel » (expression de Patrick Viveret) et ressentent les frustrations, et que les associations manquent de forces vives.

Et pis d’abord, c’est pas un débat, c’est une recherche ! :rainbow:

Alors je reviens sur la question que je me pose et je reformule.

Je cherche des astuces pour initier de nouveaux Ğéchanges et amener de nouvelles personnes à en faire.

Bien sûr, par mon activité, je vais produire toute la bouffe que je pourrai, et la proposerai exclusivement contre des Ğ1. Mais je cherche aussi un truc en plus, après cet évènement exceptionnel que sont les RML#11, et l’apport localement significatif des Ğ1 qui constituent la Ğalette.

Je laisse de côté la question de la répartition de la valeur de la Ğalette, qui sera une décision collective locale, éclairée par d’autres avis aussi.

Ce qui est certain, c’est qu’elle sera répartie sur les différents comptes choisis : il sera décidé d’allouer tel et tel montants à tel et tel comptes. Décision d’affectation comptable.

Mais il est tout à fait possible de différer le versement monétaire de la valeur décidée. Décision budgétaire de trésorerie.

Par exemple, si tel compte n’a pas prévu d’utiliser sa part de Ğalette avant plusieurs mois, on peut très bien attendre le moment où ce compte en aura besoin pour faire le virement. En effet, quelle est l’utilité d’un stock de Ğ1 immobile sur un compte, local ou pas ?

Si l’on diffère le virement d’une quantité de Ğ1 qui ne serviront à rien, on peut jouer avec localement pendant ce temps…

Je sais pas, offrir 100 comptes avec un prêt gratuit de 50 Ğ1 dessus par exemple, et inviter les personnes à qui on les offre à venir au prochain marché, en proposant elles aussi des biens et services…

J’ai l’impression qu’il y a deux trois trucs marrants à inventer sur ce coup là, qui va se jouer vite, et qui peuvent être vraiment sympa et créer du réseau local.

Tu vois ?

Ou alors on s’en fout complètement, ça ne changera rien ou presque, pourquoi donc s’ébulitionner le cerveau, suffit de cultiver des patates et de faire des soupes de poisson, et d’attendre que ça se fasse tout seul, et alors le sujet de ma recherche est provisoirement clos.

P.S.- Quelle est la masse monétaire locale ? La somme des DU produits jusqu’à présent par les Pennarjunistes, plus l’excédent - ou moins le déficit - des échanges extérieurs, ça fait combien, un ordre de grandeur ?

Qu’est-ce qui se passe si, mettons, elle double d’un coup, pendant quelques mois, même si une partie due à des comptes extérieurs repart après ? Si ça circule pas, rien. Et si ça se met à circuler ?

Si c’est avec le même ensemble de personnes qu’avant le doublement, ça jouera peut-être sur les prix à la hausse, ce qui désavantagera d’autant les nouveaux arrivants, et sûrement aussi sur la facilité des Zunes et des Zoths de faire des dons à des nouveaux. Mais si on l’organise pour augmenter délibérément le nombre de personne échangeant potentiellement en Ğ1 ? Comment ?

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Petite précision culturelle…

En Basse Bretagne ce que l’on appelle galette en Haute Bretagne s’appelle crêpe de blé noir ou de sarrasin.

J’aime à préciser cela car tout comme ce qui se passe à Paris ne concerne pas toujours les provinces, ce qui se passe à Rennes ne s’applique pas non plus à toute la Bretagne.

Vive les crêpes de sarrasin (ou de blé noir) déroulées !

Bon c’est sûr que c’est moins pratique pour y rajouter un Ğ.

Nozvezh vat d’an holl !

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J’adore cette idée. Idéal pour expérimenter les échanges en vrai et encourager la proposition de nouveaux produits du même coup. Pas sur du tout de pouvoir les récupérer mais ça vaut le risque je trouve.

Le prêt (gratuit ou avec intérêt ) se fait logiquement en DU et non en ğ1 .

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