La monnaie libre peut-elle devenir une monnaie dette?

Sujet intéressant oui, merci pour ces discussions.

Je vois plusieurs possibilités qui commencent à voir le jour:

  • Un individu ou un collectif d’individus veulent mettre en place un système de billets pour que la June soit liquide comme les Ğ1-Billets de @qoop .

Sauf erreur de ma part (fred, corrige moi si je raconte des c…), il me semble que ce système repose sur des « promesses de Ğ1 ». L’utilisateur fait un virement de Ğ1 sur un compte–> ensuite des unités (love/zen) annexes sont créées dans le système, et c’est grâce à ces unités que l’on peut faire des billets.

Dans ce cas, si aucun système ne permet de vérifier qu’il y a autant de « love » que de Ğ1 sur le compte, alors il sera possible de créer plus de « love » qu’il y a de Ğ1 sur le compte, et bim il y a création monétaire et possibilité de « monnaie dette ».

  • Juneland se développe massivement et plein de gens veulent échanger des choses en payant en Ğ1 dans le jeu… sauf que je crois qu’on est dans le même système que le cas précédent et que ce ne sont pas des Ğ1 que les joueurs échangent dans le jeu.
    (@Attilax @tuxmain corrigez moi si je me trompe ) et que les joueurs doivent faire un virement sur un compte Ğ1 « Juneland », et que les administrateurs du jeu créent ensuite des unités de comptes dans le jeu. Donc pareil, si rien ne permet de pouvoir s’assurer en permanence qu’il y a bien autant de « jetons » dans le jeu que de Ğ1 en garantie, alors les admin peuvent créer les jetons qu’ils veulent aux conditions qu’ils veulent (je ne vous accuse pas les gars hein :slight_smile: mais je mentionne le biais)

Dans ces cas là, c’est bien à l’utilisateur de faire attention et de vérifier, comme disait @vit , qu’en finalité il y a bien des Ğ1 qui arrivent sur mon compte si quelqu’un me dit qu’il me paye en Ğ1, sinon ce ne sont pas des Ğ1.

Au même titre pour l’UNL européenne dominante, si beaucoup de gens n’acceptent pas les fausses UNL des banques privées en voulant de la monnaie centrale (pièce et billets), les banques privées n’auraient peut-être pas autant de pouvoir qu’aujourd’hui.

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