Nous étions à la Commune ce mardi sur un événement organisé par les Forums Citoyens de Lyon, intitulé « La monnaie, bien commun, pas une marchandise ». J’avais 7 minutes pour présenter la monnaie libre, c’était tendu, la salle était bien pleine (150+ personnes).
Voici la vidéo de l’événement (ça démarre sur l’intervention monnaie libre, mais c’est la vidéo intégrale de la soirée).
Les gouvernements sont collègues des banques et produisent avec elles 82% de la monnaie dette existante.
Ceci pour répondre au questionnement de la première minute.
L’intuition des Grecs qui le croyaient les a bien déçus. L’État n’obtient de la monnaie que s’il est bien vu par le système bancaire. Qui a le pouvoir dans une relation de ce type ? Qui est le décideur ?
Quand tu parles des grecs tu veux parler du président Pavlopoulos depuis 2015 et qui fut ancien Secrétaire particulier du président de la République Mikhaíl Stasinópoulos entre 1974 et 1975?
Je ne pense pas que M. Pavlopoulos ait été bien inquiété ni même inquiet et en tout cas certainement pas « déçu » (utilisé dans ma phrase dans le sens « trompé »).
C’est bien là que nous divergeons. Tu dis qu’il fait fonctionner lui-même le robinet du crédit, accompagné de sa banque, comme si les deux avaient la main sur le robinet ensemble. Je dis simplement que lui n’y a pas directement accès (la crise grecque nous l’a bien montré), et qu’il demande poliment aux banques d’ouvrir le robinet. Ce sont elles, et non lui, qui l’ouvrent si elles le veulent bien. C’est très différent en terme de pouvoir et de souveraineté. Le fait que les banques ouvrent le robinet aux États fait de ces derniers des serviteurs et non des maîtres comme tu le laisses entendre lorsque tu dis
Par ailleurs, je me demande d’où tu sors ce chiffre. Sur le site de la Banque de France, je lis au T3 2019, les dettes en % du PIB des :
agents non financiers privés, 135,4,
administrations publiques, 100,4.
Ce qui veut dire que, en France, seulement 42,6 % provient de l’État. Même si c’est forcément approximatif cela donne un ordre de grandeur très différent.
La dette publique en cours est la quantite produite par les ministères d’unle en circulation.
Cette dette publique correspond à 82% de la masse totale de dette bancaire en cours sur le territoire.
Nb: le pib est la quantité d’unle échangée en France sur une année.
Remarque concernant Le titre :
Le double paradoxe est que ce que l’état appelle monnaie est la chrématistique commerciale , la monnaie dette (tant fustigée par Aristote et Proudhon) et ce que l’état appelle marchandise numérique (actif numérique ) est la monnaie libre (« monnaie commune à ses membres ») et toutes les cryptomonnaies.