As tu bien compris qu’il n’y a rien d’irréversible ? peux tu noter ce point ?
Il ne peut t’être demandé « d’ingurgiter toute la méthode en une soirée » d’une part parce-que quasi personne n’en est capable , d’autre part car quasi personne n’est capable de la communiquer correctement en une seule soirée.
C’est la raison pour laquelle il est rare mais pas impossible si la personne a fait elle même toutes les recherches préalables, d’être certifié à la première rencontre.
Que ton certificateur ait été trop léger sur sa certification n’est pas anodin, mais c’est une erreur que nous avons été très nombreux à commettre à nos débuts (moi y compris), par gentillesse ou par enthousiasme, c’est en tout cas par irresponsabilité ponctuelle.
Tout le monde peut se tromper et se faire aider à comprendre en quoi c’était une erreur, ceci afin ne pas renouveler deux, trois ou quatre fois la même erreur. Auquel cas l’erreur changerait de statut pour devenir une nuisance à la communauté et envers soi même.
Ce que nous te proposons, les uns en mode bras armé du Dieu vengeur, les autres en mode pédagogique courtois (chacun son profil), c’est de t’informer que quelque chose a merdé quelque part. Ce n’est pas irréversible ! il n’y a pas de faute originelle ni d’anathème définitif à ton encontre ni à l’encontre de ton certificateur.
D’ailleurs tel que tu racontes il n’y a aucune faute de personne. Car si j’ai bien compris la seule personne qui t’a certifié t’a ramené chez toi avec ton vélo. Il connait donc ton adresse, t’a donné sa confiance (chose dont il est seul à répondre et dont nous ne sommes pas juges) et peut donc s’estimer en toute responsabilité en capacité de te certifier. Il semble que nos propos aient déstabilisé en revanche la confiance que tu lui portes, car si lui t’a certifié il semble que ce que tu lui reproches ne permette pas la réciproque.
C’est donc le propos de la majorité des posts de t’aider à comprendre avec plus ou moins de diplomatie qu’il est encore temps de remédier à tout cela. Rien ne vous empêche, et tu sembles le souhaiter toi même, de vous revoir à nouveau, et ainsi tisser des liens de confiance plus surs à postériori de la certification. Ce n’est pas la bonne méthode prudentielle, mais elle peut être au moins curative.
À défaut de confiance il est évident que tu ne devras pas rétro certifier. Tu en es seul juge. Il est tout à fait possible d’inspirer confiance à quelqu’un en qui on a pas confiance…
D’ailleurs si tu cesses de focaliser sur le désagréable (par exemple le néo-cortex) tu verras que dans le post de Galuel il explique clairement en quoi une certification légère est très nuisible par effet cascade.
Aurions nous du pour te ménager te laisser dans l’ignorance de ce risque ?
Tes réponses ne portent que sur la forme de la communication. As tu seulement fait attention au fond ?
Y a t’il des points concernant le fond que tu ne saisis pas ?
- As tu bien compris que si tu n’obtiens pas les certifications sous deux mois, il suffit d’un clic pour relancer la procédure ?
- As tu bien compris que la certification que tu as obtenu est une marque de confiance qui relève de SA responsabilité, et que ta suspicion paraît plus forte envers lui que la nôtre ?
- As tu bien compris que bien qu’étrangement sur la défensive, ton intervention ici ne nuit pas à la confiance que les membres pourront te porter une fois qu’ils te connaitront bien ? Car on ne certifie pas des gens sympas, on certifie des gens de confiance qui ne nuiront pas à la monnaie libre, et donc ont compris la nécessité d’informer le certifié sur tout les points abordés par la licence qu’il devra transmettre à son tour.
- As tu bien compris que la toile de confiance n’est donc pas une toile de potes, mais plutôt une toile de vigilance ?
As tu bien compris simplement que depuis le début, nous ne cherchons pas à te vexer mais à t’informer. Certes la communication de certain est sèche, tout le monde n’a pas la même disposition à aligner comme moi des phrases interminables pleines de ronds de jambe.
Mais comme tout le monde j’envie mes contraires, et notamment la capacité à exprimer en très peu de mots ce qui est à comprendre.
Le problème des propos courts, c’est qu’ils laissent trop de place à l’imaginaire, et les esprits habitués à se défendre y trouvent facilement un ennemi.
Le problème des propos longs, c’est qu’ils sont rarement entièrement lus, et prêtent le flanc au décorticage lexical et sémantique.
Amicalement et librement.