Les sumériens de haut rangs (prêtres, rois, princes, et autres parasites) et leurs soldats n’ont pas levé un impôt pour aider les gens, mais pour alimenter une cité-état non productrice de ressources (rien ne pousse sur de la pierre, sauf un peu de mousse…) et où se concentre les parasites. L’impôt servant notamment à nourrir le fonctionnement du temple, regorgeant de mets somptueux et de filles esclaves. Relit bien les anthropologues s’il te plaît.
Je suis pour une solidarité horizontale sans passer par un centre. Juger que quelque chose est un commun est tout à fait relatif, et, pour ma part, je reste seul juge de ce qui est commun ou pas.
Le syndrome de Stockholm fait décidément des ravages chez les personnes otages de l’état…
(petite taquinerie que tu me pardonneras j’espère).
Et on tire leçon des erreurs du passé ou du présent, je pense qu’on peut gérer sans prêtres / rois / présidents une caisse alimentée par des impots, avec des citoyen.nes à mandat révocable (tiré.es au sort ou pas), des contre-pouvoirs, une vigilance stricte face aux conflits d’intérêts, etc… On sait bien que le pouvoir corromps. Pour éviter cela, on renouvelle souvent les personnes investi d’un quelconque pouvoir et on reste vigilent quoiqu’il arrive.
Moi aussi sur le principe.
Juste, en pragmatique que je suis, ce centre me parait nécéssaire jusqu’à le faire disparaitre, jusqu’a ce qu’on ait plus besoin que la solidarité ou les Communs passent par une obligation. Quand a ce qui devrait être Commun ou pas, il n’y aura jamais de consensus. Mais encore une fois, il y a trop à perdre à laisser des pans de nos vies à une gestion privée qu’a une gestion public qui ne satisfait pas tout le monde mais sur laquelle on a une maîtrise.
Sinon, j’ai fait un voyage intérieur dans ma psyché et je n’ai vu aucune trace du syndrome de stockholm. Ouf, j’ai eu peur!