Critique du DU sur la théorie de la relativité

Comment en serait il autrement ?
Nous vivons dans des maisons plus ou moins bien agencées par notre travail à partir des ressources de la nature.
De la même manière qu’il n’y a pas de produits « chimiques » par opposition à « naturels ». Il s’agit toujours de chimie forcément naturelle agencée de manière plus ou moins élaborée.

Absolument d’accord sur la notion de relativité limitée dans la communauté.
Toutefois concernant le « TINA », le principe des 4 libertés pose la question de l’adhésion à ces communautés, à savoir si elles sont librement acceptées ou imposées.
Que ce soit par droit de naissance, les armes, la politique, la religion, la philosophie, l’ethnie, la géographie … Autant de facteurs prétextes à priver de la relativité de point de vue, l’individu. Souvent d’ailleurs au bénéfice de pouvoirs absolu réservés à d’autres.
Le principe de relativité, ne dit rien d’autre que tout point d’observation offre ses propres conclusions ni plus ni moins justes que celles observées d’un autre point.
Adhérer à une communauté ne donne pas raison sur toutes les autres, ça facilite juste les échanges de toutes formes (langage compris) entre ses propres membres.
Autrement dit toute certitude ne vaut que dans son référentiel. Et la monnaie libre comme tout autre concept monétaire n’échappe pas à ce constat.

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C’est 100% certain que vous vous trompez dans votre affirmation « fruit du seul travail humain » puisque je viens de donner un contre-exemple. Dès lors, toute conclusion tirée de ce postulat devient sujette à caution.

Et je ne réfute que le caractère humain de la chose. Il y a en plus un deuxième postulat douteux qui serait la notion de travail. Quand je lis votre définition de ce mot, travailler serait une sorte d’activité de liée à la contrainte, la tortue, l’absence de plaisir.

Donc si je reprend votre affirmation, voulez-vous dire que tout bien immobilier construit par humain l’a été dans le cadre d’une activité contrainte, une sorte de torture, exempte de plaisir ? Je vois pourtant un grand nombre de contre-exemples là encore. Je suis sûr que vous saurez en trouver vous-même.

Bref, cela fait beaucoup de fondations branlantes pour une aussi courte affirmation à mon goût. Ne nous en voulez pas, dès lors, de ne pas répondre à votre sujet sur l’immobilier.

Effectivement des postulats faux, ça peut gêner. De là à qualifier les personnes gênées de thuriféraires, cela n’engage que vous.

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Excellent ! Continuez, il n’y a aucune défense d’y voir plus clair. :joy:

C’était le moment d’humour, vous pouvez continuer. :smiling_face:

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Ce que vous écrivez n’invalide en rien ce que j’écris. Je suis tout à fait d’accord que tout provient de la nature, y compris l’humain, mais là n’est pas la question. La question est de savoir si sans l’intervention humaine, ces ressources naturelles se transformeraient en ciment et moellons pour construire une maison ou feraient des produits chimiques comme le savon de Marseille ou un médicament à partir de molécules crée par l’humain ou une route, une voiture, etc. Il n’en est rien, seul le travail humain intervient dans ce processus en utilisant les ressources existantes, mais sans son travail, ces ressources ne vont pas se transformer d’elle même en maison, ne vas pas faire un champ de blé taillé au cordeau, sans mauvaises herbes, ni transformer ces produits en pain, les transporter d’un endroit à l’autre. Suffit juste de se prendre en exemple, soit vous prenez ce que la nature produit tel quel, soit vous le transformez, mais si vous ne faites aucune action, un fruit n’ira pas dans votre bouche tout seul, ne se cueillera pas tout seul, ni se transportera tout seul jusqu’à l’étalage d’un super marché.

Pour ce qui est de la relativité limitée dans la communauté par la loi commune, sans laquelle il n’y a pas de communauté possible, c’est un principe général, qui pose la condition d’existence d’une communauté, donc, ou je ne parle pas du « TINA » ou n’importe quoi d’autre. Ce que cela implique aussi directement, c’est que force doit être à la loi commune, sans cela, celle ci n’existe pas dans les faits. Cela n’a rien à voir avec une idéologie quelconque, seulement avec les conditions de la réalité physique. Ainsi, si dans l’UE la force est toujours détenue par chacun de ses membres, c’est que chacun peut potentiellement sortir de l’UE sans autre forme de procès, mais ce sont ses conséquences économiques qui l’interdit. Le brexit étant là pour l’illustrer, les anglais ont pris la décision unilatérale de sortir de l’UE, mais maintenant, doivent négocier ses conditions sur le plan économique. Certes, le gouvernement britannique pourrait faire comme Trump le lui à suggéré, mais quid des conséquences dans les relations de bon voisinage et surtout sur le plan économique !

Si justement, car votre exemple de la grotte n’est pas valide. Si la grotte n’est pas le fait de l’humain, cela n’invalide en rien le fait qu’une maison le soit. Autrement dit, vous ne pouvez pas comparer une grotte et une maison, sauf à démontrer qu’une maison a été construite sans intervention humaine comme pour la grotte, ce qui est absurde, sauf pour vous. Pour habiter une grotte, suffit d’y entrer, pour habiter une maison, il faut d’abord la construire, alors que pour la grotte, je n’ai rien eut à faire.Donc, soutenir la comparaison, c’est soutenir que l’humain n’a pas construit la maison.

Votre critique est sans fondement, parce que vous oubliez une partie de ce que j’écris. c’est à dire

Donc, la notion de travail est liée à la contrainte, mais si vous aimez votre métier, alors, il ne s’agit pas d’un travail, mais d’une activité choisie. Le maçon qui prend plaisir à construire des maisons, ne vit pas de la même manière cette activité que celui qui le fait par contrainte économique, pour lui, c’est du travail;

Bref, ce que j’écris n’est pas faux et d’ailleurs le fait que l’exploitation des ressources naturelles sont le seul fait de l’activité humaine est admis par tous les économistes et scientifiques depuis bien longtemps, sauf pour les incrédules. Sur ce point, je n’ai pas de sens critique différent, car c’est la réalité physique qui est suivie.

Vous souhaitez que la définition de la monnaie prenne en compte l’immobilier. Il faut donc auparavant, définir l’immobilier indépendamment de la monnaie, sinon ces définitions mutuelles ne définissent rien.

Je propose : immobilier : toute valeur physique qui, dans un référentiel géocentré, se déplace de moins d’un mètre par an.

Je prends en compte la dérive des continents et le fait que l’objet ait été reconnu par un être humain (c’est le sens de « valeur ».

Cette définition de l’immobilier est-elle juste ?

Dès lors, il est évident que des surfaces de sol terrien vierge sont de l’immobilier (pas tout l’immobilier, une partie), qu’elles aient été achetées ou non.

La proposition « l’immobilier est entièrement le fruit du travail humain » est donc fausse. Cette proposition est synonyme de « fruit du seul travail humain » car seul le travail humain a créé l’objet. Plus largement, tout objet matériel, une brique par exemple, comprend une part de matière que l’humain n’a pas créée, et ne saurait être « fruit du seul travail humain ». Pour vous citer :

Avanceriez-vous que le blé est le fruit du seul travail du céréalier, la farine le fruit du seul travail de la meunière, et le pain le fruit du seul travail de la boulangère ? Ceci est absurde. Donc tout objet matériel créé par l’humain, qui contient nécessairement une matière qui n’a pas été créée par l’humain, est fruit du travail humain, mais non du seul travail humain.


D’autre part, en reprenant vos définitions de l’immobilier et du travail, je conclus qu’une maison bâtie par une charpentière qui aime son métier n’est pas de l’immobilier, car elle n’est pas le fruit du travail.

Vous voyez en quoi ce postulat est faux, et votre propos incohérent ? Sinon, relisez ce présent post, tout y est explicité.


Si vous souhaitez définir l’immobilier par le fait qu’il ait été acheté avec de la monnaie, il est inconséquent de vouloir définir la monnaie par l’immobilier.

Et si vous définissez l’immobilier comme « valeur qui ne bouge pas, sur laquelle un être humain est intervenu », il va falloir dire où commence l’intervention : un passage à pied est-il suffisant ?

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Je vous renvoi à un précédent commentaire

Idem pour un sol vierge, sa valeur monétaire est définie dans le système actuel ,par la propriété et son droit d’usage par ce qu’on appelle l’urbanisme. Qui fait qu’un sol vierge n’a pas la même valeur monétaire selon qu’il est classé comme terre agricole ou terrain constructible.

En tout état de cause, la valeur monétaire d’un sol vierge, tient du fait de la propriété et celle ci, des moyens de coercition dont dispose le pouvoir en place pour l’imposer. Qui fait qu’une forêt peut être privé et interdite d’accès. Bref, pour assurer une valeur monétaire à un sol vierge, il faut encore et toujours l’intervention humaine, sans cela, un sol vierge n’a qu’une valeur d’usage, mais pas monétaire, il faut pour cela imposer sa loi.

Pour le reste, vous persistez à mélanger ressources naturelles, qui est le fruit de l’activité de la nature et son exploitation, qui est le fruit du seul travail humain. La nature ne travaille pas pour l’humain et ce dernier ne travaille pas pour la nature, mais pour lui même. Sauf lorsqu’une partie domine l’autre et réduit alors la partie dominé comme faisant partie de l’outil de production.

Non, vous ne reprenez pas mes définitions, comme vous le faites depuis le début, vous les réinterprétez pour les contredire, ce qui est un procédé par définition malhonnête et suffit à clore un débat. Vos arguments sont du sophisme et je me demande juste si c’est volontaire ou non de votre part.

Mais peu importe, disons que j’ai poursuivie cette discussion absurde pour les autres lecteurs.

Relisez donc une troisième fois ce que j’écris

A aucun moment il est écrit que seul le travail valait rémunération, c’est vous et vous seul qui le dites pour soutenir vos absurdités. Que l’on aime ou non son activité, donc, que ce soit ressenti comme un travail ou une activité choisi, ce qui est monnayée c’est le résultat, soi ici, la charpente et elle seule. Celui qui fait faire une charpente n’a pas besoin de savoir ce genre de détail, seulement d’être assuré de la compétence du charpentier pour un résultat conforme, pas de connaître les états d’âmes, sauf pour décider de lui confier l’exécution de la charpente.

Absurde, que ce soit un bien immobilier, ou n’importe quel objet fabriqué par l’humain, tous ont pour même dénominateur commun, le temps de vie dédié à leur réalisation. Ensuite, se pose uniquement la question de savoir comment on comptabilise ce temps en termes d’échanges. Et c’est là qu’intervient la monnaie, pour définir la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui. Que ce soit vécu comme un travail ou une activité.

C’est vous seul qui le dites, je vous laisse donc avec votre propre interrogation, car pour ma part, c’est absurde pour rester poli !

Voyons ça, vous avez donné et affirmé des définitions très claires:

Donc il ne peut etre question d’une activité rémunérée qui ne serait pas du travail.

edit - Il est donc évident, selon vos définitions, qu’une maison construite par quelqu’un qui a plaisir à construire n’est pas de l’immobilier, ce qui est absurde, nous sommes d’accord.

A aucun moment vous ne parlez de rémunération, que vient-elle faire ici ? Soyez cohérent !

Exprimez vos idées dans une logique logique, et non « la logique causale telle que je la perçois », si vous voulez etre compris.


Vous avez compris que pour nous, votre objection à la TRM est invalide :

  • parce que le lien à la théorie de la relativité d’Einstein n’est qu’une métaphore utilisée uniquement pour le concept d’invariant, et ne reprend pas la formule E=Mc2.
  • parce que rien ne justifie le lien entre monnaie et immobilier tel que vous le décrivez. Les arguments ont été donnés au-dessus, ne vous reste qu’à les comprendre. Bonne relecture.

Quant à modifier vos définitions en cours d’argumentation pour éviter de reconnatre votre tort ou votre incohérence, je vous laisse juge de l’honneteté du procédé. Bon courage pour l’écriture de votre glossaire.

On pourrait également questionner votre volonté de trouver un principe général à la monnaie, alors que vous renvoyez régulièrement au « système actuel », mais je ne vais pas enfoncer le clou.

Nous sommes d’accord, et je vous remercie de la distraction.

Je vous accorde ce point là, pris dans son sens courant, le mot travail ne distingue pas activité choisie et contrainte, mais cela ne change absolument rien au fait que toute construction immobilière est le seul fruit de l’activité humaine, que l’on prenne le mot travail dans son sens commun ou non.

De là, vous pouvez faire voir des contradictions qui ne sont le résultat que de votre intention de ne pas débattre, mais uniquement de contredire votre interlocuteur. Cherchant la moindre faille et pour ce faire, n’hésitant pas à dire n’importe quoi. Evidemment, j’avais un temps de retard sur votre intention, que vous avez dû avouer.

Et non, là, vous tombez encore dans votre travers à ne pas comprendre (mais je crois que là, vous ne le faites pas exprès). Car, même une personne qui prend plaisir à construire une maison, en évaluera toujours sa valeur monétaire d’échange s’il veut la vendre. Plaisir ou non à la construire: Demandez donc à quelqu’un qu à construit sa maison avec plaisir s’il est disposé à s’en défaire sans en réclamer un prix basé plus ou moins sur le marché de l’immobilier. Il se peut qu’il en demande un prix supérieur au marché, parce que le plaisir qu’il a pris se retrouve dans la qualité de la construction. Mais il arrive qu’une personne n’évaluent pas selon un critère mercantile, sauf que c’est l’exception et non la règle.

Ah bon !: mais que signifie donc rémunération selon vous ? Au cas où vus ne le sauriez pas, c’est de la monnaie en échange de son travail ou activité. La notion de rémunération, sauf esclavage, est implicite, mais tout à votre manière de faire de chercher non pas à débattre, mais uniquement à contredire votre interlocuteur, vous continuez de plus belle. Par contre, si vous êtes prompt à noter les fautes des autres, vous ignorez totalement les votre et même les justifiés sur la base de votre malhonnêteté.

Pour la métaphore, je veux bien le croire, autant pour moi. Sauf que l’immobilier permet d’aller plus loin.

Par contre, tout justifie le lien entre monnaie et immobilier tel que je le décris, sinon, vous reste à démontrer ce que tous vos commentaires ont pris soin d’éluder, ont consisté à détourner la discussion avec une argumentation absurde, le fait que tout bien immobilier, y compris le sol vierge en ce qui concerne sa propriété exclusive, est le seul fruit du travail et/ou de l’activité humaine; Allez donc demander aux peuples d’Amazonie encore existant ce qu’ils pensent de la déforestation.

Jusqu’à présent, en dehors d’arguments absurdes, illogiques, vous n’avez fait aucune démonstration, ni personne ici.

Certes, j’ai pris le mot travail dans son sens commun au lieu de le prendre dans son sens strict et c’est là le seul point où vous pouvez être fier de m’avoir piégé. C’est ma faute, ma très grande faute. Bravo donc

Non, ce n’est pas nécessaire, je préfère vous laisser avec votre TRM et croire que l’immobilier n’a pas à être pris en compte dans la masse monétaire et donc, d’en laisser la propriété à ceux qui la détienne et continuer à prospérer avec votre soutiens actif. Ils ont bien de la chance ceux qui domine le « système actuel » puisque vous les assurez de votre total soutiens: Puisque et c’est écrit noir sur blanc dans la TRM, il n’est pas question de toucher à la propriété immobilière.

Parce que ce qui vous a encore échappé, tout occupé à seulement me contredire, c’est que, si je reviens sans cesse vers le système actuel, c’est que la TRM y reste pieds et poings liés. Sur ce point, Galuel et yyy ont l’honnêteté de le reconnaître à moitié, arguant que si la TRM ne remet pas en cause le système actuel fondé sur la propriété privé, elle pose la question de la propriété. L’ironie de l’histoire, c’est que le lien avec Friot démontre pleinement le fait que la monnaie à tout à voir avec l’immobilier Résultat, on est en plein délire, puisque vous prenez référence à Friot, tout en soutenant le contraire de ce qu’il démontre.

Vous êtes un sacré cas !

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Paix et amour :heart:

Faites lire ceci à qui vous voudrez (sans orienter la lecture). Cette phrase veut dire (entre autres) :

c’est l’humain qui a créé la Terre.

Ce qui est absurde. Je sais bien que ce n’est pas ce que vous voulez dire, mais c’est ce que je comprends.

Si je ne vous comprends pas, c’est sans doute que votre langage ou votre logique m’est inaccessible. Je le dis sincèrement : c’est sans doute très clair dans votre tête, ça l’est beaucoup moins pour moi. C’est sans doute « évident » et « naturel » pour vous, mais il vous faut reformuler ce postulat pour qu’il soit compris comme vous le comprenez.

Définissez immobilier, travail, activité, propriété exclusive. Expliquez ensuite quels sont pour vous les objectifs de la monnaie idéale, et en quoi l’immobilier doit y avoir sa place. Vous pouvez même reprendre des passages de la TRM, elle est sous licence libre !

Ou alors, reprenez les 4 libertés, postulats de la TRM, et montrez en quoi ils sont inconséquents si l’on ne modifie pas les règles qui régissent l’immobilier (sujet politique). J’aurai plaisir à lire votre article.

Cordialement.

Voilà ce que je préfère !

Je comprends qu’on ne soit pas d’accord ou qu’on ne comprenne pas, aussi, je me suis efforcé d’expliquer ma position.

Sans doute, car j’en fais suffisamment l’expérience et je reconnais que sortir des sentiers battues, est un gros problème.

Mais prenons la chose à l’envers, où est t’il écrit que la Terre est la propriété quasi exclusive de l’humain ? Nulle part ! seulement dans la décision unilatérale de l’humain et sur quoi repose cette décision ? Uniquement sur l’emploi de la force physique et elle seule. Prenons un cas d’école, celui de la conquête de l’Amérique par l’européen. Pour les peuples premier colonisateurs, il s’agit de leur territoire, mais où il n’y a pas de propriété exclusive, sinon un droit d’usage. Pour eux, lorsque l’européen affirme que la Terre est une propriété exclusives, ils réagissent comme vous, cela n’a pas de sens, c’est comme dire que c’est l’humain qui a créé la Terre. Et que répond l’européen ? Il procède à son éradication et place ceux qui restent en vie dans des réserves mouroir. Pourquoi cela ? Parce que leur mode de pensée était incompatible avec le leur. Si les nations amérindiennes avaient « épousé » leur doctrine, eh bien, il y a fort à parier qu’ils auraient toujours leur propre territoire.

Cela prouve une seule chose, c’est qu’une fois la domination établie, alors, la terre, même le sol vierge, devient la propriété de quelqu’un et cette propriété là, est le seul fruit de la volonté humaine de s’approprier cet espace au détriment des autres, ici, des indiens.

L’histoire humaine depuis le néolithique, n’est qu’une histoire de colonisation de la Terre. D’abord contre les espèces concurrentes et ensuite entre congénères.

Maintenant, si vous voulez un peu plus de précision sur ma position, je vous invite à lire ces liens.

De la relation entre compétition et coopération

De la prédation humaine

Il y a d’autres articles à lire, mais pour le cas qui nous a opposée, commencez à lire ces deux articles.

Pour finir, le but est de faire ce que vous écrivez, cela dit, quand je parle de l’immobilier, j’ai précisé au début que j’y incluait les moyens de productions collectifs. Or, sur ce point au moins, Friot fait une démonstration implacable sur le fait que, sans modifier les règles qui régissent l’immobilier, on ne peut pas changer l’inertie du flux monétaire, c’est à dire, allant toujours dans le même sens et qui nécessite alors de devoir créer toujours plus de monnaie, ou de laisser les « non employés » par les propriétaires de l’économie littéralement crever de faim comme c’était la norme au XiXème siècle et qui à provoqué deux guerres mondiales. Donc, une formidable dépense d’énergie en terme de vies humaines.

Ce que je dis et pas que moi, c’est que la solution de la TRM n’est qu’une forme de suppositoire tant qui’on ne touche pas au dogme de la propriété, qui peut être très avantageusement remplacé par la responsabilité.

Ce que nous disons c’est que la TRM prédit qu’une roue de forme circulaire est la forme optimale d’une roue servant au déplacement de tout véhicule terrestre.
Pour les voyages spatiaux, il faudra certainement changer de paradigme …

La TRM propose une forme unique de création monétaire symétrique, en aucun cas une réflexion sur les politiques, législations ou longueurs de kekettes militaires permettant d’accaparer la Terre mère au nom du saint principe de la propriété mobilière ou immobilière.
Adossez la valeur de la monnaie à ce que vous voudrez, on ne peut empêcher les humains de croire qu’ils possèdent ce qu’ils ne font qu’emprunter le temps d’une vie.
cigogne%20europe

La foi fait les certitudes, le savoir induit le doute, et la sagesse appelle la réflexion.

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Ah bon ! Parce que vous croyez que vous pouvez parler de la création monétaire sans que cela soit une réflexion politique ? Vous sortez d’où vous ?

Et qui croyez vous que la création monétaire sert en quasi exclusivité sinon ceux qui ont la propriété immobilière y compris des moyens de productions ? Vous croyez que ces derniers accepteraient une création monétaire qui ne sert pas prioritairement leurs intérêts, alors qu’ils dominent la société en droit que leur confère la propriété et les autres, de devoir les servir pour cette raison.

Bref, tant que certains continueront à s’accaparer la Terre au détriment de tous les autres, vous pouvez vous branler la kekette avec votre TRM, sauf si les propriétaires y trouvent intérêt. Or, ils n’ont pas grand chose à craindre de la TRM, bien au contraire, puisqu’elle sacralise encore plus leur droit de continuer à exploiter leurs semblables.

En attendant, vous venez juste d’avouer que vous n’avez rien à foutre des 4 libertés définies comme le but de la TRM.

Pour l’illustrer, la TRM, consiste à dire aux pauvres, voilà, vous avez droit à votre part de création monétaire, pour le reste, circulez, y a rien à voir !

Une monnaie dont le mode d’émission serait politisé, ne résisterait pas à l’alternance des bords politiques.
Chaque nouveau gouvernant démolissant par idéologie ce qu’aura fait le précédant.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle B.Friot ne m’intéresse pas du tout, contrairement à ce que vous semblez croire. Je ne vois pas l’intérêt de mettre en place un système économique qui ne fonctionnera pas plus longtemps qu’une élection portant un communiste marxiste au pouvoir. À moins que le dit pouvoir soit en mesure de bloquer toute alternance ce qui alors commencerait furieusement à ressembler à une dictature.
La TRM ne propose rien d’autre qu’une démonstration qu’il existe une et une seule forme possible de production monétaire pour une monnaie libre. Celle ci repose sur 4 libertés, 2 symétries et 1 formule : DU=c*M/N.
Ce mode de production vaut pour toute politique, de la dictature à la démocratie ou toute autre qu’il plaira aux être humains d’inventer ou reproduire.

Les 4 libertés ne sont pas « le but de la TRM » elles en sont une condition. La politique a des buts; Les équations un ou des ensembles de solutions.

C’est presque exact sauf : « pour le reste, circulez, y a rien à voir ».
Car « pour le reste », c’est à vous de jouer vos billes (ou pas), car maintenant vous en avez !

J’ajouterais que la création de monnaie à part égale pour toutes et tous a bien à voir avec la propriété des ressources : voir la clause lockéenne.

edit - d’autre part, « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit » est un postulat hautement politisé et subversif :wink:

Mais elle est déjà politisée !

Car vous semblez juste oublier un détail qui invalide ce que vous écrivez, le fait que pour passer à la TRM, ben, il faut d’abord en passer par la discussion politique. Sinon, expliquez donc comment passer du mode d’émission actuel au mode d’émission proposé par la TRM, sans passer par la politique ?

Démontrez moi donc que son adoption ne nécessite pas de passer par la politique, mais surtout, démontrez moi que ceux qui ont la décision politique pour adopter ce mode d’émission, le feront dans l’intérêt de tous et non des mêmes bénéficiaires du système actuel ?

La démonstration de la TRM n’est pas valide, parce qu’elle ne tient pas compte de toute la masse monétaire, qui implique de tenir compte de l’immobilier, parce que constituant la plus grosse partie de la masse monétaire.

Un exemple, dites moi donc comment une personne qui veut faire un crédit pour acheter une maison fait avec la TRM ? Est ce qu’il y a un différence au niveau des intérêts que peut prélever le prêteur ? Et cette différence est t’elle à l’avantage du prêteur ou de l’emprunteur ?

D’autre part, le DU versé pemet t’il d’avoir un revenu de survie et contient t’il le logement ou seulement la nourriture ? Si oui, comment la TRM assure le maintien de ce revenu minimum face à l’inflation monétaire ? Et si non, quelle est alors la différence avec le système actuel, qui garantie déjà ce minimum ?

Bref, proposer une forme différente, sans changer de fond, est ce que j’appelle de la poudre aux yeux, c’est surtout la politique actuelle, tout changer sur la forme, pour ne rien changer dans le fond, c’est à dire, au système idéologique actuel de la capitalisation monétaire par la minorité propriétaire de l’économie via l’immobilier (y compris les moyens de production collectif) et la servitude de tous les autres.

Elle sont où vos 4 libertés ? C’est un attrape nigaud, un leurre. Ces 4 libertés ne peuvent êtres vraies, que si on prend en considération toute la circulation monétaire et non seulement sa création, car dans le système actuel, le flux monétaire est à sens unique et la TRM ne change pas le sens, de sorte que sa formule ne consiste qu’à assurer le flux.

Si vous posez les 4 libertés définies par la TRM comme condition, cela veut dire que vous les posez comme préalable, donc, que la TRM doit remplir pour atteindre son but, mais je me pose alors la question de savoir quel est ce but de la TRM si ce ne sont pas les 4 libertés ?

Pour ma part, vous confondez le but et la condition. La TRM se propose de formuler les conditions pour atteindre le but que son les 4 libertés, via la création monétaire avec ses équations, dont je me demande combien d’adhérents sont capables de les comprendre telle quelles !

Eh bien, la TRM me propose d’avoir autant voir moins de billes qu’actuellement, mais en plus, elle me propose aucun changement pour obtenir un financement sans intérêt, qui est le coeur de l’iniquité monétaire, avec les dividendes et autre loyers immobiliers. Elle me propose aucune justice sociale, ni liberté supplémentaire, mais au contraire, me jette dans une impasse politique, puisque pour elle, la propriété reste un dogme absolue, intouchable. Disant par exemple que le principe du brevet est justifié et permet la proportionnalité du profit selon son mérite personnel, alors qu’il s’agit de son exact contraire, permettre un profit totalement décorrélé de son apport personnel réel. Sinon, aucune fortune en milliards d’euros ne pourrait se constituer en quelques années.

C’est rien de le dire !!!

Mais, encore faut t’il comprendre que le droit étant aujourd’hui attaché à la monnaie ce sont ceux qui en disposent le plus, qui détiennent par conséquences les droits sociaux et politiques et ceux qui n’en disposent pas ou trop peu, qui détiennent alors les devoirs afférents. Car, l’équilibre de la masse monétaire en raison du principe de la partie-double, condition pour qu’une monnaie ait de la valeur, exige que l’équilibre ne peut être rompu, seulement déséquilibré.

La preuve, mais il suffit juste d’ouvrir les yeux, en est au niveau du droit à polluer, qui est lié uniquement à son capital monétaire. En effet, comme il s’agit de taxer les pollueurs, seuls les pauvres et classes moyennes sont de facto taxé, car au delà d’un certain seuil de revenues lié au capital détenu, lié à son capital immobilier, les taxes n’ont absolument aucune importance !

Bref, au delà d’un certain seuil, la lutte contre le « changement climatique » ou/et pour la défense de l’écologie, se limitent en belles paroles et les actes en défense de l’égologie, c’est à dire, de son seul intérêt particulier du moment présent et chier sur tous les autres.

Je prends le relais :slightly_smiling_face:

L’adoption d’une monnaie libre ne dépend d’aucune décision politique. La Ğ1 existe et elle est adoptée par qui le souhaite. Elle ne peut pas non plus être imposée à qui que ce soit, même par un pouvoir politique.

L’achat d’un bien, immobilier ou non, est l’échange de ce bien contre de la monnaie. Une masse monétaire est l’ensemble des unités d’une monnaie : l’euro, la Ğ1, ou une autre. Le bien n’appartient à aucune masse monétaire. D’ailleurs il peut être acheté en euros et revendu en Ğ1.

La réponse à cette question est imprévisible. Mon intuition est que le niveau de vie autorisé par le DU quotidien dépend uniquement du volume de biens & services proposés par la communauté économique, et donc du travail globalement fourni par cette communauté. J’invite les autres à rectifier si je me trompe.

Effectivement, la TRM ne régit pas les modalités d’emprunt. Elle n’interdit pas non plus le prêt sans intérêt entre citoyens.

Pour la suite, en résumé, on peut dire que la TRM n’a pas d’ambition particulière concernant la propriété, les brevets, les droits sociaux et politiques, le droit à polluer. Cependant, la monnaie libre nous met à égalité devant la création monétaire, stoppe la course à l’endettement, et possède la propriété intéressante de redistribuer automatiquement la masse monétaire, sans impôt ni aide sociale, de manière totalement prévisible et continue, par le phénomène d’attraction de la moyenne.

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@Corinne est claire, précise, efficace, et parcimonieuse ! Parfaite quoi :slight_smile:

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Définition de la masse monétaire : nombre d’unités de monnaie en circulation. Le logement est-il des unités de monnaie ? Non. C’est autre chose. Vous mélangez les choux et les carottes. Ça fait un bon pot-au-feu, mais ça n’ira pas plus loin.

Que l’immobilier soit un outil spéculatif et de thésaurisation, d’une part, et un outil d’enrichissement par la propriété éminente, d’autre part, est certainement vrai. Mais cela n’a rien à voir avec la monnaie.

Je vous invite à lire mon roman « Le Président Providentiel » (et qu’on ne m’accuse pas de faire du porte à porte pour vendre ma camelote, c’est devenu le sport national dernièrement, le livre est en téléchargement gratuit sur librinova) où je traite justement le problème de la propriété éminente. C’est un problème politique et non monétaire. Du coup, il va vous falloir convaincre les 59% de Français propriétaires de renoncer à leur propriété. Je vous souhaite bien du plaisir. À l’inverse, avec la monnaie libre, on n’a pas besoin d’un consensus national pour commencer à l’utiliser, qu’on soit propriétaire ou non.

Par ailleurs, la monopolisation des moyens de production me paraît exactement du même domaine que la propriété immobilière à but locatif, et probablement beaucoup plus lucrative. Je n’ai pas les chiffres exacts et je suis preneur de sources si vous en avez, mais en une année, je dirais une dizaine de milliards à vue de nez pour la location immobilière en France (à la louche, 650€ de loyer moyen pour 28 millions de foyers dont 38% de locataires, faites le calcul, on est a 6 milliards) contre 50 milliards pour les seuls dividendes.

Il me semble donc que vos prémices sont faux mais je suis ouvert à des sources qui me prouveraient le contraire. Et en admettant même que ce soit le cas, cela pourrait très bien être conjoncturel et ponctuel et pas du tout applicable à d’autres temps et à d’autres sociétés, comme l’ont très justement rappelé nombre de commentateurs de ce fil.

Par ailleurs, le pillage de ressources naturelles me paraît également beaucoup plus lucratif, mais là encore, je n’ai pas les chiffres donc c’est une affirmation pifométrique qui vaut ce qu’elle vaut - tout autant que l’affirmation péremptoire « l’immobilier concentre l’essentiel de la richesse ».

Et enfin, comme je l’indique dans mon dernier livre sur la monnaie libre :

Sans aucun doute, la monnaie ne fait pas tout. En revanche, la monnaie sculpte littéralement l’environnement social dans lequel nous évoluons. Aujourd’hui, elle crée tant d’inégalités qu’elle masque les autres sources de problèmes et crée de la confusion. Une fois la monnaie « nettoyée », les autres causes d’inégalité, dont la propriété éminente fait partie, éclateront au grand jour, permettant ainsi de faire des diagnostics corrects sur les véritables éléments de base à transformer pour rendre la société plus juste.

Il faut donc mettre les bœufs avant la charrue.

PS ; désolé d’avoir plagié copieusement @Corinne je n’avais pas lu son post…

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Votre réponse ne démontre rien et n’invalide pas ce que j’écris. la G1 existe, mais la question posé porte sur un usage officiel, qui nécessite obligatoirement la décision politique. Ne vous en déplaise, la G1 peut être utilisé que si le pouvoir en place l’accepte, dans le cas contraire, elle est interdite.

Là encore, vous répondez à coté. D’abord, je n’écris pas qu’un bien immobilier appartient à une masse monétaire particulière ou constitue toute la masse monétaire, j’écris que l’échange des biens immobiliers, y compris les moyens de productions, se font via la monnaie, peu importe que ce soit en dollar ou euro ou G1, le fait est qu’ils s’échangent via la monnaie. Pour exemple, si vous disposez d’euros, alors que le bien convoité est négocié en dollar, vous n’aurez qu’à échanger une devise contre une autre, sauf que ce sera toujours de la monnaie, mais si vous ne disposez pas de réserve monétaires, vous n’aurez rien d’autre à échanger que votre sueur. Montrez moi que vous pouvez aussi facilement acquérir un bien immobilier sans monnaie, que son achat ne nécessite pas de disposer de la réserve monétaire nécessaire, même via un emprunt et vous aurez démontrer qu’effectivement, l’immobilier n’est pas à considérer comme faisant partie de la masse monétaire. Bon courage !

Oui, vous vous trompez lourdement, car le niveau de vie dépendra de différents facteurs; dont celui de l’inflation monétaire, que le DU ne manquera pas de provoquer, sauf si vous mettez des restrictions d’usages. Ici, les faits sont largement prouvés par l’histoire de l’usage de la monnaie !

Sauf que sans ambition de régir l’immobilier et les brevets dans un but d’équilibrer l’économie et de permettre la justice sociale via les droits et devoirs sociaux, vos 4 libertés ne pourront jamais être atteintes et ne sont que des leurres pour appâter les nigauds.

C’est joliment dit, on dirait une phrase sortie de la bouche d’un politicien en campagne électorale, sauf que cela ne tient pas, puisque vous ne pouvez pas garantir la valeur du DU et ne touchez pas à la propriété immobilière, source de toutes les injustices économiques.

Vous dites redistribuer automatiquement la masse monétaire, sauf que dans le système actuel, cette masse monétaire va toujours dans le même sens, que vous accélérez d’ailleurs, puisque vous supprimez l’impôt public, dont la fonction est précisément de redistribuer la monnaie en limitant son transfert vers les propriétaires immobiliers, via l’impôt privé que constitue les dividendes, intérêts financiers et autres loyers immobiliers.

Vous êtes dans le déni de la réalité sur le fait que l’immobilier constitue l’épicentre du système économique, quel que soit le système, capitaliste ou n’importe que autre et dès lors, sans toucher à celui ci, le G1 ne change rien de fondamental, surtout au niveau des libertés qu’elle prétend défendre.

Je vous renvoi à mes précédents commentaires. Toutefois, là encore, vous tentez comme Corinne de « noyer le poisson » en répondant à coté, car tout logement à sa valeur correspondante en unités de monnaie, que ce soit pour la location ou pour son échange. Ici, vous faites semblant de ne pas comprendre que, comme pour toute marchandise, il faut détenir la réserve ou masse monétaire correspondante à, soit sa location, son son achat, sans cela, vous dormiez dans la rue, sauf si vous trouvez une âme charitable, mais la pitié, la charité n’est pas une liberté, c 'est tout le contraire !!!

Quant à convaincre les 59% de français propriétaires, ce n’est certes pas moi qui me chargerait de les convaincre, mais la réalité physique. Pourquoi ? Parce que la seule solution en dehors de la guerre pour résoudre les problèmes actuels, quels qu’ils soient, passe par l’abandon de la propriété immobilière et son remplacement par la responsabilité. Il n’en existe pas d’autres, sauf par la guerre et la mise en place de dictature toujours plus violentes pour contraindre toujours plus ceux qui ne disposent pas de propriété suffisante, c’est à dire, plus ou moins 90% de la population mondiale

Votre commentaire prouve, s’il en était besoin, que vous ne comprenez pas ce que j’écris. En effet, je ne parle pas seulement du prix de la location, qui agit seulement au niveau de la masse monétaire circulante et donc, sur la redistribution de la création monétaire avec le DU, faisant que cette création va systématiquement enrichir les mêmes et maintenir les autres dans la précarité, mais je parle surtout de la masse monétaire nécessaire pour échanger la propriété immobilière et là, il faut multiplier ces chiffres par un facteur 100, voir plus ! C’est à dire, où la création monétaire et sa redistribution égalitaire est accessoire.

Ainsi, louer un logement peut coûter 500 euros, mais quid de son achat !? Le logement ce n’est pas de la monnaie, mais toute marchandise n’est pas de la monnaie, par contre, elle vous sera nécessaire pour tout échange, sauf si vous êtes propriétaire. Pour reprendre votre exemple, vous dites que je mélange les choux et les carottes, pourquoi pas, par contre, que ce soit les choux ou les carottes ou un logement, il vous faudra de la monnaie. Ici, vous pensez qu’on peut avoir des choux et des carottes sans monnaie d’échange, ce qui est vrai si vous êtes le propriétaire, si on vous en fait don ou enfin, si vous les volez.

Maintenant, pour que l’immobilier ne soit pas considéré en fonction de la masse monétaire nécessaire à son échange, et donc, pour que vous ayez raison, il n’y a qu’une seule solution, abolir la propriété immobilière de telle sorte qu’alors, son échange ne se fasse plus sur la base de la capitalisation monétaire, mais sur la base de la nécessité sociale

Et là, il n’y a que la responsabilité qui permette de définir des modalités d’échanges équitables. Sachant que transposer la propriété en responsabilité, ne met personne à la porte de sa maison, mais lui retire la propriété lucrative ou accessoire que sont les maisons secondaires par exemple.

Sachant que la responsabilité, met en relation droit au logement et devoir de bon usage du logement. Sauf une exception, si la personne ne change plus de logement jusqu’à la fin de sa vie; mais pour en changer, la condition est de rendre le logement occupé dans le même état qu’avant d’y être entré.

Sans doute. Mais à ce compte-là, nous devrions donc comptabiliser également les ressources de cet astéroïde dans la masse monétaire. N’est-ce pas ?

Par ailleurs, dans votre système, qui estime la valeur des biens immobiliers ? À moins peut-être que ce soit un prix fix au mètre carré ad vitam æternam, on n’est plus à ça près.

Je vais devoir limiter mes métaphores puisque vous les détournez. Juste pour écrire noir sur blanc ce que tout le monde avait compris : les choux sont des unités monétaires en circulation, les carottes sont des biens immobiliers. Alors « avoir des unités monétaires avec une monnaie d’échange », ça ne tient pas debout.

La « réalité physique » ? Mais de quoi donc voulez-vous parler ? Avec votre proposition, ce sera donc la guerre. CQFD.

Avec la Ğ1, les humains vont changer de système monétaire, se rendre compte d’un certain nombre de choses qui n’étaient pas apparentes jusque là, et en tirer les conclusions qui s’imposent. Pas de guerre. Transition dans les mentalités par un changement de paradigme monétaire.

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