Oui, oui, mais j’ai noté aussi qu’on l’utilise pour plein d’autres choses aussi. Style diaspora ou le youtube Gtube je crois, etc.
Salut Motokiyo!
Je lis pas mal de confusion dans tes propos et il me sembles que tu mélange plusieurs notions…
Je vais tenter de préciser quelques notions …
Pas du tout!! Tu as bien posté ce sujet dans la catégorie « expression libre » exactement faite pour ce genre de discussions qui sont moins « monnaie courante » que les autres…
Un groupement d’individus n’est pas un humain, c’est plusieurs individus (terme à définir, si tu parles de toute vie comme animaux et plantes, alors ils ne sont pas humains).
Une association loi 1901 ne permet pas d’inclure d’autres individus que ceux qui sont de l’espèce humaine, pour des raisons de praticité je suppose! (va confier la trésorerie à Dédé le cochon et la présidence à Hortense la plante verte, tu verra comme ton asso va fonctionner ^^)
La monnaie libre G1 est l’expérimentation qui vise à démontrer qu’un système économique serait plus juste en repartissant la création monétaire entre tous les humains de façon équitable dans l’espace (donc entre tous les humains peut importe leur situation géographique) et dans le temps (c’est à dire ne pas favoriser les humains d’aujourd’hui par rapport aux générations futures). On appelle ça la symétrie entre tous les humains.
Il ne faut pas voir le fait d’être membre comme étant un statut particulier, c’est seulement une disposition technique inhérente au système décentralisé afin de vérifier que seul un humain peu créer une part de monnaie (c’est à dire: pas un robot, pas un ordinateur, pas une plante verte) et cet humain ne doit pouvoir créer qu’une et une seule part. Sinon il serait trop facile d’avoir plus de monnaie que les autres en ayant plusieurs comptes membres.
Donc peu importe que vous gériez votre association de façon démocratique ou non, seuls les humains doivent avoir une seule part… Si jamais votre association comptait pour une part, alors vous aurez tous une part plus X%, où X dépends du nombre d’humains dans l’association.
Je m’explique: 1 asso de 10 humains, ça donnerai 11 part de monnaie, donc chaque humain aurait en fait 1.1 part de monnaie, ce qui est injuste pour les humains qui ne sont pas dans une association, car eux n’auront pas cette fraction de part supplémentaire, la symétrie spatiale est rompue.
De plus, le phénomène serait exacerbé si l’asso comptait juste 2 humains: 3 parts divisé par 2 done 1.5 parts.
De plus rien n’empêche de créer plusieurs asso et donc de cumuler les fractions de part supplémentaires… Même réflexions pour les entreprises, coopératives, clubs et tout autre groupement d’individus, ou personne morale!
Ce qui fait la « richesse » de votre association ce n’est pas d’avoir signé et déposé des papiers auprès de l’Etat, mais bien les humains qui la compose. C’est donc ces mêmes humains qui créeront la monnaie et qui, s’il le souhaitent, les transféreront sur un compte simple portefeuille de l’asso à hauteur de 1/3 ou 100% peu importe.
La monnaie est une invention (bancale) humaine et non pas morale…
Très bien, mais cette déclaration n’est pas universellement (re)connue, et le sens quelle donne au mot « personne » içi est juste pas le même que la majorité des gens ni les lois. Que cette déclaration tente d’ouvrir les consciences, sur des notions de consciences, ne change rien au fait mathématique que la monnaie serait inégalement répartie entre les humains si on prenait en compte d’autres entités que les personnes humaines.
Tu ne peux pas dire et exiger d’un lopin de terre qu’il ai une quelconque action, en tout cas, monétaire dans un système économique humain. C’est bien les humains qui ont décidé collégialement de s’en occuper qui sont en « capacité d’action ». Bon, je suis d’accord que dans le monde actuel cette capacité est réduite s’il n’y a pas de financement…
Laisse moi alors reformuler ta phrase:
Nous cherchons ici à trouver des financements, afin d’avoir une capacité d’action afin de rendre aux lieux, à la terre, …
Dans ce cas, la monnaie libre ne peut pas financer autrement qu’en regroupant des humains qui souhaitent donner une part de leur monnaie crée dans ce projet. C’est ce qu’on appelle un financement participatif, c’est démocratique (qui ne veux pas ne paye pas), évite la création de monnaie supplémentaire dans l’économie pour des projet qui n’intéresse que peu d’humains. Ce qu’il faut comprendre c’est que la monnaie crée pour un projet, par un crédit par exemple, permet le financement de bien plus de chose que le projet initial par ruissellement de cette monnaie dans la société. Donc quand un groupement d’humain, a la capacité de créer plus de monnaie que les autres (banque), ça provoque un exode des personnes qui n’ont pas cette capacité et une sorte de soumission aux volonté des créateurs (travailler pour rembourser).
De quelle dimension parle t’on au juste?? Qui refoule quoi?
Aucun intérêt !
Tu confonds reconnaissance sociale et unicité des identité dans un système décentralisé qui tente le paradigme « répartissons le droit de création monétaire équitablement »…
Dans DUniter, dans la G1 et plus généralement dans la monnaie libre, … aucun !
Ca vaut pour votre association, mais aussi pour les humains en capacité d’acheter pleins d’ordinateurs, ainsi qu’un robot, un animal, ou une plante. De tout façon toutes ces entités non-humains n’ont que faire de la monnaie, invention humaine.
Génial !
Merci du temps et du côté pédagogique très clair. Pour le côté refoulé ici, je ne parlais pas de la June, mais de notre société et système sociétal.
Parce que comme tu le dis si bien si cette déclaration qui a été établie en 2010 et ratifiée par pas mal de représentants des peuples premiers, mais aussi de responsables politiques et a servie comme support pour certaines nouvelles constitutions en Amérique Latine, est toujours moquée ou boudée et n’a pas gagné son statut de faisant loi.
Comme si le fait que des peuples qui n’aient pas établi leur fonctionnement sur nos codes, mais qui pourtant sont contraints de les appliquer, n’étaient pas légitimes pour participer à l’élaboration des textes. En même temps, c’est nous qui choisissons.
Mais je comprends bien mieux pourquoi il est impossible (dans le monde dans lequel nous vivons. C’est à dire un endroit où le coercitif se voudrait nécessaire) d’imaginer un système d’échange où un ordinateur aurait des moyens propres. Car, tant que l’homme se place au dessus et pense pouvoir agir et décider au nom de, alors ce que j’avance est impossible.
Mais laisse moi t’emmener dans une histoire. L’ordinateur Gérard est membre d’une monnaie d’échange G2. Dans le monde de Gérard aucun être humain ne se sent supérieur ou en mesure d’abuser du fait qu’on ne le comprend pas, comme on peut abuser d’un enfant, d’un bébé pourquoi pas… bon, donc, dans ce monde là, l’homme comprend qu’il ne comprend pas les autres vivants, mais que ça ne le met nullement dans un endroit hermétique ou séparé du reste du conscient.
Dans le monde de Gérard, au contraire ils l’incluent. Gérard a donc un pactole il vit depuis 2400 ans. Et voilà qu’un humain a trouvé le moyen de traduire le langage propre de l’ordinateur. Gérard peut enfin dire ce qu’il compte entreprendre. Peut être n’en ayant cure, il offrira tout à cette école qui accueille des enfants de la rue ou à cette recherche qui permettra de transformer son cœur de quartz en horloge quantique.
J’ai pris l’ordi, parce que tu utilisais ce vocable, parce que perso, je penche plus que c’est le contact avec les végétal et l’animal qui est à l’aube de changements énormes et fondamentaux (il était temps !). (Je t’invite à regarder mon travail sur la musique des plantes… dans cette maison, appareillées les plantes utilisent nos mots pour communiquer avec nous).
Merci encore en tout cas pour ton message.
Je propose de laisser pour le moment la creation monétaire aux humain.
Lorsque les machines plantes et animaux, élevés a la conscience, manifesteront pour leur droit, ou simplement quand des hommes prendront leur défense en justifiant leur participation active a la création monétaire. Il sera toujours temps de revoir la licence G1.
Faudrait-il alors réévaluer la durée de vie moyenne globale des acteurs participant?